CNRI Les mollahs dIran ont « un projet théocratique de pouvoir qui n’est comparable à aucune autre chose que nous avons vue dans le monde ou aucune autre pratique abominable que l’on voit ailleurs dans les pays islamiques », a déclaré leurodéputé portugais Paulo Casaca à Strasbourg le 24 avril lors dun colloque.
CNRI Les mollahs dIran ont « un projet théocratique de pouvoir qui n’est comparable à aucune autre chose que nous avons vue dans le monde ou aucune autre pratique abominable que l’on voit ailleurs dans les pays islamiques », a déclaré leurodéputé portugais Paulo Casaca à Strasbourg le 24 avril lors dun colloque.
Intitulé « les relations de lUnion européenne avec lIran : perspectives dun changement démocratique », le colloque était organisé par le Comité français pour un Iran démocratique, et lintergroupe des Amis dun Iran Libre au Parlement européen, dont M. Casaca est un co-présdident.
Cest sous la présidence dAdrien Zeller, président du Conseil régional dAlsace, et dAlejo Vidal Quadras, vice-président du Parlement européen, que se sont réunis de nombreux députés européens et nationaux de tous bords et de divers pays, des juristes de premier plan comme Lord Slynn of Hadley, ancien juge à la Cour européenne de Justice, et danciens ministres comme Sid Ahmed Ghozali ex-Premier ministre algérien, ou Alain Vivien, ancien secrétaire dEtat aux Affaires étrangères. Tous ont souligné la nécessité de soutenir la Résistance iranienne, et en premier lieu de retirer les Moudjahidine du peuple dIran de la liste du terrorisme. Linvitée dhonneur était Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne.
Voici un extrait de lintervention de Paulo Casaca :
Je souhaite attirer votre attention sur trois points. D’abord la question du soi-disant radicalisme, fanatisme, fondamentalisme ou n’importe quel nom qu’on veuille lui donner. On ne peut pas saisir l’importance du problème si on ne comprend pas le principe du Velayat-e-Faghih, le pouvoir absolu du jurisprudent religieux ; l’importance de ce principe capital qui fait la différence entre la révolution iranienne de M. Khomeiny et tous les autres mouvements soi-disant islamiques dans le monde. Cela veut dire qu’il y a un projet théocratique de pouvoir qui n’est comparable à aucune autre chose que nous avons vue dans le monde ou aucune autre pratique abominable que l’on voit ailleurs dans les pays islamiques.
Deuxièmement, la question du terrorisme religieux suicidaire. Ce phénomène est quelque chose qui a été inventé par l’ayatollah Khomeiny et ses compagnons irakiens à la fin des années 1970. Cest une doctrine qui est complètement différente de ce qui existait dans le consensus de l’islam jusqu’à cette époque. Par exemple, tout l’entraînement militaire mais aussi idéologique dun groupe comme Al-Qaïda a été fait à partir du Hezbollah libanais. Le Hezbollah libanais c’est tout simplement le département international des gardiens de la révolution iraniens. Le régime iranien a créé dès le départ un département pour le terrorisme de proximité, pour la région qui entourait l’Iran.
Si lon ne comprend pas cela et le fait que ce terrorisme religieux suicidaire est quelque chose qui vient avec la révolution de Khomeiny on ne pourra rien comprendre à la situation.
Le troisième point : je reprends les propos d’Ahmadinejad qui exprime la pensée réelle du régime. Il a clairement déclaré que la tâche de la république islamique d’Iran c’était de propager la révolution islamique à toute humanité.
Il faut comprendre que c’est exactement ce qu’il recherche. Ce n’est pas de la rhétorique, c’est exactement ce que le régime iranien veut faire. Donc il y a là un projet absolument mondial. Quand vous comparez ce discours avec le discours de dirigeants djihadistes comme ceux dAl-Qaïda vous verrez la différence et une attitude qui veut réaliser un projet mondial. La question la plus importante à mon avis c’est l’Irak.
LAssemblée suprême de la révolution islamique en Irak qui est la principale organisation au pouvoir en Irak, est une organisation qui y a été créée au sein des gardiens de la révolution iraniens.
J’ai devant moi un communiqué de presse des années 1980 où ils disent très clairement : si jamais les États-Unis osent frapper l’Iran, nous ferons partout des opérations martyres, c’est-à-dire des opérations suicidaires. Cela remonte à bien avant qu’on puisse parler dAl-Qaïda. Donc c’est une organisation qui n’a certainement pas changé, ils sont exactement les mêmes, avec les mêmes propos, les mêmes idées et les mêmes méthodes.