vendredi, mars 29, 2024
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L’intervention de Maryam Radjavi au rassemblement d’associations de jeunes iraniens à la Mutualité

CNRI – Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne a appelé le 12 avril la communauté internationale, spécialement les gouvernements occidentaux à subordonner leurs relations avec le régime des mollahs à la question des droits humains en Iran. Elle participait à un rassemblement qui s’est tenu en présence de représentants d’associations de jeunes iraniens venus à Paris depuis le monde entier. Voici le texte de son intervention à la Mutualité:

 

 Au nom de l’Iran et au nom de la liberté,

et au nom des martyrs du 8 avril 2011, tombés pour l’honneur et la liberté de l’Iran.

 

Mahdieh Madadzadeh a affirmé : « Sur cette voie, je brandi le drapeau de la dignité et je paie le prix du chemin que j’ai choisi »

Saïd Tchavouchi a assuré : « Nous irons au-devant de toutes les difficultés et de toutes les épreuves. »

Faezeh Rajabi a déclaré : « C’est nous qui écrivons notre propre destin et celui de notre peuple. »

Amir-Massoud Fazollahi a confié : « Rien n’est plus beau dans ce monde que de tenir ses promesses et ses engagements. »

Et Saba Haft-Baradaran a déclaré : « nous avons tenu bon et nous tiendrons jusqu’au bout ».

 

Ce sont les dernières paroles prononcées par les martyrs du 8 avril qui expriment cette formidable ténacité.

 

Oui, depuis le martyre du premier groupe de membres de la direction centrale de l’Ompi, Ali Mihandoust, Ali Bakeri, Nasser Sadegh et Mohammad Bazargani, jusqu’à l’épopée sanglante d’Achraf le 1er septembre dernier, c’est ce message qui est porté : résister, résister, résister ! C’est la clé qui ouvre la voie dans les ténèbres du fascisme religieux. C’est la voie pour changer le destin et construire l’avenir.

 

Mesdames et Messieurs,

 L’attaque des forces irakiennes sur Achraf le 8 avril, sur ordre du guide suprême, était un maillon d’une longue chaîne de blocus, d’intrigues et de massacre dans le but d’anéantir les Achrafiens et la seule alternative démocratique au fascisme religieux.

 

Observons maintenant la situation politique en Iran. Grâce à la persévérance glorieuse des Achrafiens héroïques et grâce au dévouement des partisans d’Achraf et grâce au mal que se donnent ses soutiens et amis dans le monde, la Résistance iranienne a traversé la tête haute des épreuves très dures et sanglantes qui continuent encore. L’alternative vivace et rugissante de ce régime, à savoir le symbole de l’aspiration à la liberté des Iraniens, plus forte et plus solide que jamais, s’est encore redressée. Mais le régime des mollahs, lui, s’est empêtré dans le marasme des crises et des échecs.

 

Dix mois après la farce électorale de la dictature du guide suprême, la présidence du mollah Rohani et ses gesticulations de modération ont divisé et paralysé la tyrannie de l’intérieur. Cinq mois après l’accord nucléaire de Genève, cet accord c’est transformé en corde qui pend le régime et le terrible conflit qui l’oppose à la société révoltée par la pauvreté et de l’envolée des prix, s’est intensifié. Khamenei et la faction au pouvoir ont foncé à pleine vitesse dans une impasse. Les gesticulations de modération de Rohani et de Rafsandjani ont aussi essuyé un échec au bout de seulement quelques mois.

 

Maintenant, le régime du guide suprême se débat dans des contradictions impossibles à résoudre :

– D’un côté, il a besoin des postures modérées, et de l’autre, par peur de voir la répression se relâcher et s’ouvrir la voie du soulèvement, il a augmenté de manière sans précédent les exécutions.

– D’un côté, pour lever les sanctions, il a besoin d’appliquer l’accord nucléaire, et de l’autre par peur des conséquences mortelles de ce recul, il est incapable d’abandonner le programme de fabrication de la bombe. Et Khamenei s’époumone à dire que « dans le domaine de l’avancée nucléaire, il n’y a absolument aucune place à l’arrêt ou au ralentissement ». Et il annonce qu’il ne renoncera jamais aux installations nucléaires.

– D’un côté, il a besoin de contenir l’écroulement de l’économie du pays, et de l’autre il n’est plus capable de réduire les frais astronomiques de la répression et de la guerre en Syrie.

– D’un côté il a besoin d’améliorer ses relations diplomatiques avec les pays du monde, et de l’autre il est si fragile et vacillant qu’au moindre mot sur les violations des droits humains en Iran, il se met à hurler.

 

Les réactions hystériques du régime face à la récente résolution du Parlement européen sur les violations des droits humains en Iran, montre le désarroi des mollahs. En ce qui les concerne, les cris d’indignation et de fureur des ténors du régime signifient premièrement qu’ils veulent resserrer leur ligne de défense face au danger de l’appel au respect des droits de l’homme. Deuxièmement, ils veulent bloquer la voie de la faction rivale dans la guerre interne du pouvoir. La terreur qu’ils éprouvent vis-à-vis des droits de l’homme n’est pas infondée, car la moindre faille dans ce domaine ouvre la voie à un torrent de révolte qui brisera les chaines de la répression. D’autant plus que le peuple iranien et sa résistance sont déterminés à imposer au régime le poison du respect des droits de l’homme, en plus du poison des divisions internes et du poison du compromis sur le nucléaire qui circulent déjà dans ses veines. (ndt : en référence à Khomeiny qui avait évoqué le cessez le feu fatal avec l’Irak en 1988 comme une coupe de poison)

 

De cette manière, sur la base de la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous demandons à la communauté internationale et spécialement aux gouvernements occidentaux de subordonner leurs relations avec le régime à la question des droits de l’homme en Iran, en particulier à la fin des exécutions, l’arrêt de la torture et de la répression et à ce que ce régime accepte la liberté d’expression des citoyens. Nous leur disons d’avancer dans le sens du mouvement de l’histoire vers la liberté, en particulier au Moyen-Orient, et dans le cœur de cette région, à savoir l’Iran. Ils doivent mettre un terme à la politique de complaisance et de concession à ce régime. Sous prétexte de négociations atomiques, ils ne doivent plus fermer les yeux sur les crimes de ce régime contre le peuple iranien, son rôle dans le génocide en Syrie, et l’occupation meurtrière de l’Irak. Ce régime est voué à disparaître et le triomphe du peuple iranien ne fait aucun doute.

 

Chers Amis, 

Revenons au vendredi sanglant du 8 avril 2009. Regardez cette photo : c’est l’instant où un blindé Humvee du gouvernement irakien écrase un Achrafien. L’Achrafien, Ali-Akbar Madadzadeh a lui aussi perdu la vie, de cette manière horrible, écrasé par un blindé. Cette photo résume à elle seule tout ce qui a été infligé aux Achrafiens, le 8 avril et après : la cruauté du gouvernement fantoche des mollahs et l’épopée et l’héroïsme des Achrafiens. Vive ces Achrafiens héroïques !

 

Mais regardons ce qui s’est passé à cette époque. Une semaine après l’attaque du 8 avril, la Haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU soulignait la nécessité de mener « une enquête indépendante, transparente et équitable » et de « poursuivre les auteurs du crime ». Parallèlement, John Kerry, alors président de la commission des Affaires étrangères du sénat américain, demandait une enquête à ce sujet. Mais l’ONU n’a rien fait. Par la suite, il est apparu manifeste que l’ONU en Irak ne faisait rien qui aille à l’encontre du gouvernement irakien.

 

M. Boumedra, a témoigné dans une audition au congrès américain, qu’à partir d’octobre 2011, c’est-à-dire depuis l’arrivée de Kobler en Irak, 95% des sources, du personnel et du temps de la MANUI ont été consacrés à aider le gouvernement irakien à fermer Achraf. Il a révélé que dans chaque sujet se rapportant à Achraf, tout le travail de la MANUI se faisait dans le cabinet du premier ministre, en pleine connaissance et selon le plan de l’ambassade du régime des mollahs à Bagdad.

 

C’est exactement dans ce sens qu’on trouve la marque de l’influence du fascisme religieux dans certaines phrases des rapports de janvier dernier, mais portant la date d’aout 2013 quand Kobler était encore officiellement représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Irak, rapports publié au nom du bureau des droits de l’homme de l’ONU à Bagdad, en commun avec le Haut commissariat aux droits de l’homme.

 

Sur cette même base fragile et sans valeur, à nouveau au mois de mars, on retrouve le même paragraphe et le même contenu dans le rapport fait au nom du secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité. Il s’agit exactement à nouveau des mêmes accusations sans fondement comme quoi ce n’est pas le gouvernement irakien mais la direction du camp Liberty qui empêche les habitants d’avoir un accès libre aux soins médicaux et qui viole leurs droits !

 

Ce paragraphe a été écrit dans un même lieu par le même individu ou un même groupe d’individus, contre les victimes d’un massacre et d’un blocus, en faveur des dictatures d’Iran et d’Irak. Et il ne vise qu’à détourner l’attention des grands crimes commis contre les Achrafiens.

 

Nous avons beau demander pourquoi conformément au protocole d’accord et à la déclaration de la Secrétaire d’Etat américaine d’alors, les observateurs de l’ONU ne sont pas installés en permanence dans Liberty pour y voir tout ce qui se passe de leurs propres yeux, nous n’entendons pas de réponse. Mais pourquoi ? Certes, les familles des martyrs et les Achrafiens à Liberty et à New York ont porté plainte, et maintenant sont décidés à porter plainte contre l’auteur ou les auteurs du texte falsifiant la vérité.

 

Par ailleurs, le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a déjà donné deux rapports disant que Liberty est semblable à une prison. Jusqu’à présent 18 Achrafiens ont perdu la vie en raison du blocus médical. Dans ce livre intitulé « Trahison du serment d’Hippocrate », les médecins de la clinique d’Achraf expliquent dans le détail comment les malades sont voués à une mort lente dans la douleur par les agents du gouvernement irakien. La question maintenant est de savoir pourquoi l’ONU n’a pas demandé une seule fois dans une prise de position ferme et officielle la fin du blocus médical et alimentaire de Liberty ?

 

Taher Boumedra, au siège de l’ONU à Genève, a témoigné que les rapports de la MANUI rédigés à Bagdad, après avoir été remaniés à Genève et à New York, doivent être soumis au gouvernement irakien avant leur publication et ce n’est que s’ils sont approuvés par l’Irak, c’est-à-dire à condition d’être remaniés par l’Irak, que les rapports sont publiés. C’est la première vérité et la plus importante.

 

Une autre vérité, c’est celle qu’ont exprimée un certain nombre d’employés honnêtes de l’ONU. Ils ont dit : Certains à l’ONU font du commerce avec des phrases et des mots qu’ils ont préparés.  Et en cas de besoin ou sur commande, ils les utilisent. Alors que beaucoup d’instances de l’ONU sont opposés à ces rapports qu’ils considèrent contraires à leurs objectifs.

 

De même, les habitants de Liberty et leurs avocats, ont demandé dans de nombreuses lettres au Secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité de ne pas retarder davantage l’enquête sur le crime contre l’humanité à Achraf et de la confier à la cour pénale internationale CPI.

 

Ici nous leur disons : Messieurs, si vous jugez cela trop lourd pour vous, chargez une mission d’enquête internationale de faire des investigations. Si le pouvoir irakien est innocent, contraigniez-le à laisser Amnesty international faire une enquête. Ce n’est pas juste une demande en raison des plaintes concernant le passé. C’est avant tout pour garantir les droits des Moudjahidine du peuple et protéger leur vie dans le présent et l’avenir. Si après le premier bain de sang à Achraf en juillet 2009, ou après le second en avril 2011, les USA, l’UE et l’ONU, avec son Haut-commissariat aux droits de l’homme avaient respecté leurs engagements et leur insistance sur l’ouverture d’une enquête indépendante, cela aurait empêché toutes les attaques qui ont suivi.

 

Nous demandons que le Secrétaire général mette fin clairement et fermement aux cas de complicité et aux yeux fermés devant les crimes contre l’humanité. Et selon un calendrier précis, d’ouvrir une enquête indépendante sur les exécutions collectives et les prises d’otages à Achraf. Est-ce qu’’il s’agit là d’une demande hors de propos et excessive ? Bien sûr que non ! Ce n’est pas une demande excessive. Au contraire elle est nécessaire pour empêcher la répétition des crimes inhumains et pour préserver la crédibilité de l’ONU.

 

Mesdames et Messieurs,

Pour le 20e anniversaire du génocide du Rwanda, M. Ban Ki-moon a déclaré que l’ONU avait toujours honte de ce massacre. Le même sentiment de honte a été répété par le secrétaire général actuel et son prédécesseur à l’Onu après le massacre de Srebrenica. A plusieurs reprises, le Secrétaire général a mis en avant le principe connu de responsabilité de protéger. Selon ce principe, s’il l’on redoute un génocide, un crime contre l’humanité ou un crime de guerre, il ne faut pas et on ne peut pas se cacher derrière le droit à la souveraineté, car la responsabilité de protéger dépasse le droit à la souveraineté des pays.

 

Messieurs ! S’il est bien d’exprimer sa honte et de faire une autocritique, même avec des années de retard, il faut aussi pour la même raison mettre fin à cette épouvantable inaction.

 

Mais revenons à Liberty : alors que 14 mois nous séparent de la première attaque à la roquette sur Liberty, le gouvernement irakien, contrairement aux accords et au protocole d’accord qu’il a signés avec l’ONU, continue de s’opposer à la mise en place des mesures de protection. Sur les 17.500 murs de bétons de protection, seuls 3,5% ont été ramenés dans le camp. Aucun dortoir et la majorité des salles communes n’ont aucune protection. Nous avons même accepté les frais imposants de l’achat d’abris individuels de 2X2m, que le pouvoir irakien a lui-même proposé. Mais elle y a mis fin, après l’entrée à Liberty de 46 abris. La MANUI et les observateurs de l’ONU voient ça tous les jours de leurs propres yeux et sont au courant des détails.

 

Ici, une fois de plus, j’insiste sur la fourniture des équipements de protection urgents à Liberty contre les attaques à la roquette, comme les murs en T, les abris et le transfert des équipements de sécurité et médicaux d’Achraf.

 

Ces deux dernières années, l’opposition du gouvernement irakien au transfert des équipements médicaux d’Achraf à Liberty et à l’interdiction de construire des installations pour les malades, les handicapés et les blessés, n’ont rencontré aucune prise de position ni protestation ouverte de l’ONU. Mais on nous a transmis des tonnes d’histoires abracadabrantes du pouvoir irakien disant ne rien savoir sur l’attaque à Achraf et des histoires montées de toutes pièces sur l’enterrement clandestin des martyrs du 1er septembre. Comme par exemple que le pouvoir irakien confronté à un manque de place à la morgue, aurait dès le début enterré les corps des tués. On ne sait pas pourquoi, on nous l’a fait savoir au bout de 175 jours!

 

Des documents irréfutables montrent que le 1 septembre 2013, les autorités de l’ONU et le gouvernement américain ont parlé rapidement et dès 5h30 du matin, soit 15 minutes après le début de l’attaque, avec les autorités du gouvernement irakien à plusieurs niveaux sur cette agression. Mais les autorités irakiennes ont maintenu pendant plusieurs heures ne rien savoir sur cette attaque.

 

Est-ce que les mensonges à la chaine du pouvoir irakien n’avaient d’autre but que d’effacer toute trace de ce crime contre l’humanité ? Mais est-ce que l’ONU et le suppléant du représentant spécial du secrétaire général, le jour où il a reçu les 52 corps des tués, ne nous avaient pas donné des assurances écrites à ce sujet ? Alors pourquoi ce silence ? C’est pourtant sur la base de leurs engagements et la lettre de l’assistante de la Secrétaire d’Etat américain pour les affaires du Proche-Orient concernant les corps, les biens et en particulier la sécurité, que j’ai demandé aux 42 habitants survivant à Achraf de partir à Liberty.

 

Oui, nous voulons la mise en œuvre au plus vite des engagements écrits et des promesses non tenues. Nous voulons de même la libération des otages d’Achraf et le transfert de tous les habitants de Liberty, en particulier les blessés et les malades, en Europe et aux USA.

 

Mesdames et Messieurs,

Le 8 avril 2011, et dans toutes les épopées brillantes de cette période, nous n’avons pas uniquement assisté à de la résistance face des attaques sauvages, mais aussi à une révolte pour défendre les valeurs les plus fondamentales de l’humanité et qui servent de source d’inspiration des femmes et des jeunes iraniens dans la lutte pour la liberté et l’égalité.

 

Saluons les 36 martyrs héroïques du 8 avril ! Vive mes jeunes sœurs tombées martyres : Saba et Chahnaz, Mahdieh et Assieh, Faezeh et Nastaran, et Marzieh et Fatemeh porteuses du message de la victoire des femmes iraniennes sur les intégristes, l’oppression et l’inégalité. Elles ont en vérité forgé de nouveaux phénomènes dans la lutte de libération du peuple iranien.

 

Adressons nos salutations les plus vibrantes à Saïd Tchavouchi, Hassan Avani, Mansour Hadjian, Hanif Kafa’i, Ali-Akbar Madadzadeh, Zoheir Zakeri et les autre héros tombés ce 8 avril. Des hommes d’avant-garde qui ont mené en même temps que la lutte politique et la bataille pour renverser le régime du guide suprême, un combat profond pour écarter tous les éléments rétrogrades propres à l’oppression sociale.

 

Et c’est parce qu’ils ont accepté de tout leur cœur et de toute leur âme la cause de l’égalité et qu’ils l’ont appliquée dans leurs idées, leurs actions et leurs relations, qu’ils sont parvenus à s’émanciper et à une créativité et une puissance surprenante. Vive ces héros qui ont puisé leur inspiration dans le leader de la résistance Massoud Radjavi pour libérer le peuple iranien et ont décidé de résister quel qu’en soit le prix.

 

C’est cette résistance qui est la force faisant avancer l’histoire et c’est quelque chose dont nous devons toujours faire la promotion et qu’il nous faut conserver. Oui, notre voie et notre réponse reposent dans cette résistance quel qu’en soit le prix. Comme l’a dit Massoud Radjavi : « quand le diable met le feu, quand le bourreau ne sait plus où donner de la tête, le secret de la survie et de l’avancée, repose dans le mot ‘sacrifice’ (…) Depuis leurs fondateurs jusqu’à leurs membres et sympathisants à travers l’Iran et dans le monde, les Moudjahidine du peuple ont bien appris à écrire de cette manière l’histoire de leur peuple et de leur nation. »

 

 Mesdames et Messieurs,

 La présence de représentants d’associations de jeunes iraniens dans ce rassemblement, envoie un message clair à nos compatriotes à l’intérieur du pays et à la communauté internationale. Ce message dit que les jeunes iraniens sont déterminés à renverser la dictature religieuse et à instaurer la liberté et la démocratie et que, où qu’ils soient dans le monde, leur cœur bat pour l’Iran et le peuple iranien. Dans vos visages de jeunes en quête de liberté, je vois se dresser à nouveau nos martyrs. Car comme vous l’avez dit, pour la cause de la liberté, vus avez repris le drapeau de ces martyrs, de Rahman, Amir et Saïd, de Saba, Assieh et Mahdieh. Oui, vous les jeunes qui aujourd’hui vous dressez pour résister et vous révolter, vous êtes l’avenir de l’Iran.

 

Chers Amis,

 La Résistance iranienne, ferme et solide, a tenu bon face à de terribles tempêtes et a survécu. Et les intrigues à la chaine que la tyrannie a lancées contre elle, ont fait chou blanc. A présent la tempête se retourne contre le régime du guide suprême. Quel que soit le chemin qu’ils empruntent, les mollahs au pouvoir aboutiront à leur renversement.

 

C’est la volonté du peuple iranien et de sa résistance. Nous nous sommes dressés pour instaurer un Iran libre et démocratique, et pour la séparation de la religion et de l’Etat. Nous croyons ferme dans la victoire de la liberté et de la souveraineté populaire.

 

Vive le peuple iranien !

Vive la liberté !

Je vous remercie à tous.