jeudi, mars 28, 2024
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Iran: Un groupe de parlementaires britanniques appelle à la libération des otages d’Achraf

CNRI – Réunis à Church House à Londres, un groupe de parlementaires britanniques a appelé le 28 octobre à la libération des otages d’Achraf, détenus par le régime Maliki en Irak. 

 
Les députés ont également demandé une « enquête internationale » sur le massacre du 1er septembre dans le camp d’Achraf, au cours duquel 52 membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), la principale force d’opposition démocratique, ont été tués froidement et sept autres pris en otage.
 
De la Chambre haute, La baronne  Boothroyd, Présidente de la Chambre des Communes (1992-2000), Tony Clark, ancien Président du parti travailliste, Lord Carlile, éminent juriste avec la distinction de Conseiller de la Reine, Lord Maginnis et la baronne O’Loan, figuraient au nombre des orateurs. 
 
De la Chambre basse, les députés David Amess, Brian Binley, Steve MacCabe et Matthew Offord ont également pris la parole.
 
Tahar Boumedra, ancien haut fonctionnaire de l’ONU et responsable en Irak du dossier d’Achraf jusqu’en 2012, était l’invité d’honneur de la réunion où il a expliqué son expérience sur les tromperies du régime irakien.
 
La dirigeante de l’opposition iranienne, Mariam Radjavi, s’est également adressée à la conférence par vidéo. Elle a notamment déclaré: « Les USA, la Grande-Bretagne et les autres pays européens ont deux raisons réelles et un alibi pour ne pas empêcher les crimes du premier ministre Nouri Maliki en Irak. Les raisons réelles sont les relations commerciales avec l’Irak et la politique de complaisance avec la dictature irannienne qui est le réel décideur en Irak.Vu le caractère scandaleux de ces deux raisons, ils ont trouvé un alibi pour justifier leur inaction et qu’ils n’hésitent pas à évoquer en privé: Maliki est vulnérable nous devons donc éviter les pressions sur son gouvernement.
 
« Cette attitude est le prélude à un autre drame. En occultant la responsabilité de Maliki et en l’absence de fermeté devant le régime irakien pour faire libérer les otages, les gouvernements occidentaux encouragent dans la pratique la répression et la tuerie des habitants du camp Liberty », a estimé la présidente élue de la Résistance iranienne ».
 
La baronne Boothroyd, ancienne présidente de la Chambre des Communes, a pour sa part déclaré: « Toute allégation du gouvernement irakien affirmant ignorer le lieu de détention des otages n’est que pur mensonge et une insulte à l’intelligence. »
 
« Si les sept otages ne sont pas libérés immédiatement, nous allons être obligés de revoir nos relations diplomatiques, politiques et économiques avec l’Irak », a-t-elle martelé.