CNRI – Le régime iranien, confronté à une pression économique grandissante, prévoit 33 % de déficit budgétaire pour l’année iranienne en cours (mars 2013 – mars 2014).
Dans une analyse publiée aujourd’hui par le quotidien Bahar, un économiste iranien cite quatre raisons pour ce déficit colossal : la chute des revenus pétroliers, la baisse des impôts, l’incapacité du gouvernement à vendre des parts de sociétés et la faible hausse des prix du pétrole sur le marché international.
Ces facteurs, selon l’économiste, « vont conduire à un déficit de 70.000 milliards de tomans, l’équivalent du tiers du budget ». Aussi faut-il prévoir « la suspension des travaux de développement urbain ».
Autres effets de l’effondrement de l’économie iranienne, selon les analystes :
– la dévaluation de la monnaie nationale de 70 %
– une croissance négative de l’économie iranienne
– une inflation galopante atteignant les 50 %
– le taux de chômage d’environ 50 %.
Le nouveau gouvernement Rohani cherche, selon les observateurs, une solution pour contourner les sanctions internationales, en trouvant de nouveaux moyens pour vendre le pétrole. Bijan Zangueheh, le nouveau ministre du Pétrole, voudrait convaincre les compagnies et les gouvernements étrangers à passer outre les sanctions et à acheter du brut iranien. Cette tâche ardue lui a valu, de la part des autorités, le titre de « deuxième ministre des Affaires étrangères ».

