lundi, juillet 14, 2025
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Shahin Gobadi estime que le régime iranien est au point de rupture face à la progression de la résistance organisée

Shahin Gobadi estime que le régime iranien est au point de rupture face à la progression de la résistance organisée
Interview de Shahin Gobadi, porte-parole de l’OMPI

Dans une interview accordée à The Twist News, Shahin Gobadi, porte-parole pour les médias de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), a estimé que la dictature iranienne est à son plus bas niveau depuis des décennies et qu’un changement de régime par le peuple iranien est non seulement possible, mais plus proche que jamais.

« Le régime n’a jamais été aussi faible et la résistance n’a jamais été aussi forte », a déclaré M. Gobadi, affirmant que l’Iran est entré dans une « phase critique » de vulnérabilité politique marquée par des années de résistance interne, de révolte populaire, d’effondrement économique et d’isolement international.

Gobadi a soutenu que la force motrice de la chute imminente de la théocratie n’est pas les frappes aériennes ou les sanctions étrangères, mais la « résistance organisée en Iran ». Il a souligné le rôle des unités de résistance affiliées à l’OMPI, qui ont construit un réseau clandestin dans les 31 provinces. Ces cellules, a-t-il expliqué, s’attaquent directement à l’autorité du régime : « brûlant des portraits du Guide suprême, attaquant des centres répressifs du Basij et diffusant des messages anti-régime dans l’espace public ».

« Il ne s’agit pas d’une simple défiance sporadique ; elle est soutenue, coordonnée et en expansion », a souligné Gobadi. « Elle vise à briser l’aura d’invincibilité du régime et à préparer le terrain pour un soulèvement national.»

Il a présenté cette résistance comme la « troisième option » légitime et viable pour l’avenir de l’Iran, une option qui contraste fortement avec l’intervention militaire étrangère et la complaisance diplomatique. « Nous avons toujours dit que la complaisance mène à la guerre », a-t-il rappelé aux téléspectateurs, faisant référence aux avertissements lancés par Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance (CNRI) il y a plus de vingt ans. « Et maintenant, la guerre est là. Mais le changement de régime ne doit pas nécessairement venir de bombes ou d’invasions. Il doit venir de l’intérieur, du peuple et d’une force organisée capable de le guider. »

Gobadi a rejeté les religieux au pouvoir et les figures monarchistes en exil comme des obstacles à la démocratie. « Le peuple iranien ne choisit pas entre le turban et la couronne », a-t-il déclaré, faisant référence à la fausse dichotomie souvent prônée par la propagande du régime. « Il ne veut ni des mollahs ni de la monarchie. Il veut une république fondée sur les valeurs démocratiques et la responsabilité. »

Il a souligné que le CNRI n’est pas un simple mouvement de protestation, mais une alternative politique structurée. « Nous disposons de la profondeur organisationnelle, du réseau en Iran et d’un plan de transition », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas un phénomène de médias sociaux ni une plateforme opportuniste. Nous sommes le fruit de décennies de sacrifices, de travail politique préparatoire et de clarté stratégique. »

The Collapse of the Iranian Regime Shahin Gobadi's Urgent Warning

Évoquant l’attentat de Paris de 2018 – déjoué quelques heures seulement avant son exécution et orchestré par un diplomate iranien qui visait le rassemblement annuel du CNRI –, Gobadi a souligné qu’« aucun autre groupe d’opposition n’a été aussi systématiquement et violemment pris pour cible par le régime ». Pour le CNRI, a-t-il déclaré, cela témoigne de son importance et de la menace qu’il représente pour l’establishment au pouvoir.

Il a vivement critiqué la diplomatie occidentale, et notamment la politique européenne, la qualifiant de « complaisance malavisé, maquillé sous le sceau de la diplomatie ». « Pendant plus de deux décennies, d’interminables négociations ont donné au régime le temps d’étendre son programme nucléaire, de financer des intermédiaires terroristes et d’écraser la dissidence », a déclaré Gobadi. « Chaque concession a renforcé la position de Téhéran, au lieu de la modérer. »

L’effondrement du régime iranien : l’avertissement urgent de Shahin Gobadi

Quant à l’avenir, Gobadi a déclaré que la confiance de la résistance ne repose pas sur des discours, mais sur des changements concrets en Iran. « Il n’y a pas de retour en arrière », a-t-il déclaré. « Ce régime a perdu sa base. Les slogans dans les rues iraniennes le disent clairement : « Mort à l’oppresseur, qu’il s’agisse du Shah ou du Guide suprême. » »

Concluant par un message clair à la communauté internationale, Gobadi a déclaré : « Il est temps de cesser de légitimer ce régime. Il est temps de cesser de prétendre qu’il peut se réformer. Il existe une alternative démocratique structurée, dotée d’une vision et du soutien de l’opinion publique. Soutenons le peuple iranien. Soutenons son droit à renverser la tyrannie. »