jeudi, mars 28, 2024
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Reportage en direct : Le sommet des communautés iraniennes au Canada marque l’anniversaire de la révolution anti-monarchique de 1979

Reportage en direct : Le sommet des communautés iraniennes au Canada marque l'anniversaire de la révolution anti-monarchique de 1979

Aujourd’hui, des législateurs canadiens, de hautes personnalités américaines et d’anciens responsables du gouvernement canadien expriment leur soutien à la Résistance iranienne et au soulèvement national à l’occasion de l’anniversaire de la révolution antimonarchique de 1979.

L’oratrice principale de cet événement est Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), qui s’adressera au public en ligne. L’événement et ses intervenants feront la lumière sur la situation actuelle en Iran et donneront des recommandations politiques vis-à-vis du régime des mollahs aux législateurs et au gouvernement canadiens. Le régime iranien constitue une menace grave et permanente pour la sécurité et la stabilité mondiales.

Cette page sera mise à jour avec les derniers développements de l’événement d’aujourd’hui.

L’ancien ministre canadien des Affaires étrangères John Baird

Au peuple d’Iran : Les Canadiens sont à vos côtés dans cette lutte.

J’ai été inspiré par la bravoure des millions d’Iraniens qui sont descendus dans la rue pour tenter de renverser pacifiquement la dictature théocratique de Téhéran.

Les femmes, les enseignants, les syndicats, les millions d’étudiants, et surtout les militants de l’OMPI, ils sont fatigués de la corruption, de la mauvaise gestion et de l’autoritarisme de leur terrible gouvernement.

Ils envoient un message clair et sans équivoque aux mollahs : il est temps pour vous de partir.

Je peux vous dire que l’un des moments dont je suis le plus fier dans ma vie publique, en particulier lorsque je travaille avec Stephen Harper, c’est le jour où j’ai pu annoncer que nous avions expulsé tous les porte-parole des mollahs du Canada une fois pour toutes.

Le soulèvement en Iran est profondément enraciné dans les 40 années de lutte du peuple iranien. Le soulèvement n’est pas un phénomène spontané – il est ancré dans l’histoire de l’Iran, 120 000 exécutions, et le massacre de 30 000 prisonniers politiques parce qu’ils étaient inébranlables et soutenaient l’OMPI.

Le rôle prépondérant des femmes iraniennes n’est pas fortuit ou une coïncidence, mais il découle de leur lutte au cours des 43 dernières années. Au cours des 43 dernières années, des dizaines de milliers d’Iraniennes, principalement des militantes de l’OMPI, ont été emprisonnées, torturées et des milliers ont été exécutées.

Les femmes jouent des rôles de premier plan au sein de l’OMPI depuis 30 ans. La présidente du CNRI est une femme de grande qualité qui a été reconnue dans le monde entier pour sa confiance, son leadership et son opposition de principe à cette dictature et pour la coalition démocratique. Le peuple iranien veut mettre un terme à la dictature et il scande dans les rues de Téhéran et dans tout le pays, dans tous les coins de l’Iran : à bas les oppresseurs, que ce soit le Shah ou les mollahs.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été inspirée par le plan en 10 points de Madame Radjavi pour la liberté d’expression et de réunion, la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des sexes, et un Iran non nucléaire, capable de vivre en coexistence pacifique avec ses voisins et avec le monde civilisé.

Maryam Radjavi : la révolution démocratique du peuple iranien vaincra

Chers amis du peuple iranien et de sa Résistance,
Chers compatriotes,

Votre rassemblement à l’occasion de l’anniversaire de la révolution antimonarchique de 1979 témoigne de la détermination et de la lutte passionnée du peuple courageux qui a choisi une solution révolutionnaire en se soulevant pour renverser la dictature des mollahs.
Si une révolution signifie s’insurger et se sacrifier, si une révolution signifie bouleverser les fondements du statu quo, et si une révolution signifie fermer toutes les voies de retour vers la réaction, la déviation, la tyrannie et la dépendance (c’est-à-dire l’opposition à l’indépendance), alors vous et votre peuple avez trouvé la clé de la victoire et de la liberté.

Votre rassemblement aujourd’hui a deux messages essentiels : il fait écho à la voix du peuple iranien disant que le soulèvement et la révolution se poursuivront jusqu’à ce que le régime soit renversé ; il est aussi l’expression de la volonté des Iraniens en exil loin de leur patrie.

Vous êtes venus pour dire que vous êtes prêts à soutenir le soulèvement et à fermer toutes les voies au régime réactionnaire et inhumain de tout votre cœur, de tout votre amour et de tous vos sentiments. Je vous en félicite.

La révolution de 1979 pour la liberté et la démocratie

Chers amis,

Nous sommes en février. Vous avez tous en mémoire la révolution de 1979, comment le peuple d’Iran a chassé le chah et renversé le régime monarchique.

La révolution de 1979 recherchait la liberté, la démocratie et l’indépendance et s’opposait à la dépendance et à l’asservissement. Elle visait une république souhaitée par tous les Iraniens qui étaient dans le camp du peuple et contre la monarchie.

La révolution voulait éliminer la répression, les prisons, la torture et la discrimination.
Elle recherchait la justice sociale et une vie confortable pour tous les secteurs, toutes les classes et toutes les minorités ethniques.

Massoud [Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne] a été libéré au bout sept ans et demi de prison, dix jours seulement avant l’arrivée de Khomeiny en Iran. Dès le début, il a pris la parole pour appeler à une « révolution démocratique » et a souligné : « surtout ne parlez pas de révolution islamique ».

Dix jours après la chute du régime du chah, dans un discours à l’université de Téhéran, il a réitéré qu’ « au Kurdistan, au Baloutchistan ou ailleurs, n’agitez pas l’excuse du séparatisme. Les désirs du Kurdistan et du Baloutchistan ne sont pas différents de ceux de Téhéran et de l’Azerbaïdjan. Tous veulent la même chose, sauf que ces gens (Kurdes et Baloutches) ont été soumis à une double oppression en raison de leur langue et de leur appartenance ethnique. Quant à la manière d’administrer le pays et à la vie politique et économique, ils veulent la formation de conseils populaires. »

Il a conclu en disant : « La route qui nous attend est longue et sinueuse. »
Pourquoi ? Parce que les mollahs rétrogrades ont détourné la direction de la révolution. Une force réactionnaire n’a jamais pu dans le passé et ne pourra jamais dans le présent ni dans le futur diriger une révolution.

Khomeiny, le grand voleur du siècle

Le grand voleur du siècle, Khomeiny, est arrivé. Il était au sommet de sa popularité sociale et religieuse, ce qui rendait la situation très compliquée. C’était le seul exemple et un cas unique dans toute l’histoire de l’Iran où un individu détenait une légitimité religieuse et sociale en même temps qu’une légitimité politique résultant d’une révolution. C’est pourquoi tous les hommes politiques de l’époque, à l’exception de Massoud [Radjavi], lui embrassaient la main lorsqu’ils le rencontraient.

Le problème, c’est que pendant un demi-siècle de dictature, le chah et son père n’avaient laissé aucune place à qui que ce soit et à quoi que ce soit d’autre hormis le réseau des mollahs. Au point qu’un jour, le chah a dissous ses partis fantoches pour annoncer la création d’un parti unique, « Rastakhiz (résurrection) », et que tous ceux qui n’étaient pas d’accord devaient soit quitter l’Iran, soit aller en prison.

Le peuple iranien a sacrifié de nombreuses vies pour accueillir Khomeiny, mais celui-ci a érigé une dictature religieuse exclusive avec les éléments laissés par la dictature monarchique.

Encore une fois, c’est Massoud [Radjavi] qui, dans son tout premier discours, dix jours après l’arrivée de Khomeiny au pouvoir, a dit clairement qu’il pouvait sentir l’odeur de toutes sortes de restrictions à venir pour les forces qui avaient forgé la révolution et avaient combattu le chah dans le passé. Ceux-là mêmes qui n’étaient pas apparu brusquement sur le terrain pour accaparer les fruits de la révolution. Il a utilisé une allégorie tirée du Coran et, de la manière la plus expressive qui soit, il a dit que les forces ayant fait la révolution non seulement n’étaient pas proches de ce leadership (à savoir Khomeiny) mais en étaient très éloignées.

À l’époque, ces prises de position n’étaient pas bien accueillies d’un point de vue social, politique et religieux. Elles n’apportaient que pression, isolement et restrictions pour les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK). De même, en boycottant le référendum de Khomeiny sur le principe du guide suprême pour gouverner le pays, les Moudjahidine n’ont récolté que coups de matraque et coups de feu.

C’était indispensable pour préserver notre honneur et nous acquitter de notre devoir et de notre responsabilité historique ; sinon, il n’y aurait pas d’alternative démocratique décente aujourd’hui.

Une autre chose qui a été très douloureuse pour Khomeiny et les mollahs au cours du premier mois de leur régime, c’est que Massoud a dit à nos sœurs (qui portaient des foulards) d’aller protéger et soutenir les femmes qui s’opposaient au voile obligatoire imposé par Khomeiny. Des photos des femmes et des filles de l’OMPI protégeant la marche des femmes non voilées ont été publiées à l’époque.

Puis il y a eu la déclaration de l’OMPI le 12 mars 1979, annonçant avec les mots exacts que je prononce : « La révolution n’accepte aucun doute ni déni concernant la liberté complète juridique, politique et sociale des femmes » et « imposer de force toute forme de hijab aux femmes de ce pays (…) est aberrant et inacceptable ».

Mais ces déclarations sont tombées dans l’oreille d’un sourd et Khomeiny a enchaîné les femmes avec la misogynie, la coercition et la double oppression.

Il a versé le sang et réprimé, humilié et pillé le peuple iranien autant qu’il l’a pu. Il a imposé la pauvreté, les privations et la misère à la population, rendant tout le monde malheureux.

Cependant, le peuple iranien, ses enfants et ses véritables dirigeants n’ont pas perdu courage. Ils ont lancé une résistance immense et organisée, combattant le régime en payant un prix massif, sans équivalent dans l’histoire de l’Iran.

Une résistance qui a mené pendant plus de quatre décennies une guerre totale de

libération contre ce régime et qui est le plus grand capital national et patriotique du peuple iranien pour le libérer des griffes de la tyrannie religieuse.

Six décennies de lutte contre deux dictatures

Et aujourd’hui, après avoir traversé des milliers d’épreuves, de machinations et de défis vertigineux, le peuple iranien est arrivé au soulèvement de 2022. Il laisse derrière lui une longue histoire de soulèvements, de massacres et de batailles. Il s’appuie sur 57 années de lutte continue contre les dictatures du chah et des mollahs depuis six décennies.
C’est l’histoire de combattants de la liberté qui, malgré de nombreux hauts et bas, sont déterminés à lutter pour se libérer de l’oppression, de la dictature et de la coercition et à apporter la liberté à l’Iran.

Et malgré toutes les inimitiés et les rejets, personne ne peut nier la vérité que la Résistance iranienne et l’OMPI sont les mieux organisées.

Des générations d’hommes et de femmes altruistes ont tout sacrifié pour la liberté de leur peuple et ont servi de modèles à la jeunesse courageuse d’Iran.

Aujourd’hui, le monde peut voir l’aube de la liberté en Iran, colorée par le sang de 120 000 hommes et femmes pleins de bravoure. Il voit l’ampleur des crimes et de la répression, et d’un autre côté, la témérité des manifestants et le prix qu’ils payent. C’est pourquoi il convient que le monde se tienne aux côtés de l’Iran et du peuple iranien en solidarité avec les manifestants et leur soulèvement.

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La députée canadienne Judy Sgro, ancienne ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration

Nous sommes clairement témoins d’un moment capital dans l’histoire moderne de l’Iran. Au cours des cinq derniers mois, le peuple iranien a bravé les meurtres et les arrestations et est descendu dans la rue pour demander un changement de régime et exiger un gouvernement démocratique.

De belles jeunes femmes et de beaux hommes mettent leur vie en jeu, ce que nous devons tous applaudir, encourager par tous les moyens.

Nous ne sommes pas dans la rue avec eux, mais nous avons tous une voix. Il n’est pas nécessaire d’être Iranien pour avoir une voix, il faut s’intéresser à la démocratie et aux Droits de l’Homme, et il est impératif, en tant que parlementaires, que nous parlions à nos amis et à nos voisins, que nous les éduquions, que nous leur parlions du type de persécution qui existe là-bas.

Les Iraniens ont clairement indiqué que pour eux, le choix n’est pas entre le pire et le pire, la théocratie actuelle et la dictature qui l’a précédée. Ils veulent une république démocratiquement élue. Cela se reflète dans leurs slogans : non à la monarchie, non à la théocratie et oui à la démocratie et à l’égalité.

Ce régime a été toléré et ses abus ont été ignorés pendant trop longtemps par toutes les démocraties occidentales, y compris le Canada. Il faut mettre fin au statu quo et inscrire les pasdaran sur la liste des entités terroristes.

Grâce à la Résistance iranienne, ils sont forts, leur détermination, et l’organisation de milliers d’Unités résistantes à l’intérieur de l’Iran qui avait commencé depuis 2014. La jeune génération et les femmes d’Iran, ayant défié le régime, se sont levées pour dire nous n’avons plus peur, nous allons nous battre, nous allons mourir, nous allons reprendre notre pays. C’est ça la détermination.

Le député canadien Dave Epp
En juin 2018, notre gouvernement a voté pour inscrire les pasdaran sur la liste des entités terroristes. Je m’engage à ce que ma voix et celle de nos collègues continue d’assurer le suivi pour que cela se produise. Nous sommes aux côtés du peuple iranien et poursuivons la lutte pour la liberté. Vous la méritez. Le monde le mérite.

Sénateur Robert Torricelli

Je suis souvent stupéfait par la quantité de punitions que l’humanité est prête à subir avant de dire « assez ». Les gens endurent tant de choses, mais le peuple iranien n’en a-t-il pas assez enduré ?

Il est temps. L’histoire est ponctuée. En l’an 2023, il est temps que le régime prenne fin.

Il est entendu que les mollahs sont despotiques. Il est entendu que c’est un outrage à l’histoire, mais pourtant dans les conseils de gouvernement, on répète que c’est une tragédie, mais qu’il n’y a pas d’alternative.

Le peuple iranien est un peuple compétent, éduqué, productif, patriotique qui se soucie de ses enfants et de son avenir autant que n’importe quel autre peuple. Et à partir de ce noyau, depuis leur révolution en 1979, il y a eu un groupe de personnes ayant les compétences, la détermination, les ressources et la portée dans le monde entier qui est prêt à diriger : C’est l’OMPI, c’est le NCRI, c’est Mme Rajavi.

C’est une organisation qui peut toucher chaque capitale dans chaque pays du monde. Rassembler des milliers de personnes avec une voix forte dans chaque Parlement dans chaque congrès autour du globe. Ils sont l’alternative.

Le peuple iranien veut et mérite une démocratie qui fonctionne, l’égalité des droits, l’égalité des sexes, une nation en paix avec elle-même et ses voisins, respectant les libertés et gouvernant avec le consentement du gouvernement. C’est ce que représentent l’OMPI et le CNRI. C’est le plan en dix points de Mme Radjavi. Nous sommes l’alternative et c’est une alternative bonne et juste que le monde peut embrasser.

Dans ce combat, chacun a un rôle à jouer. Mme Radjavi a passé chaque heure éveillée de chaque jour et de chaque année à mener ce combat.

 

 

Amb. Lincoln Bloomfield, ancien secrétaire d’État adjoint américain aux affaires politico-militaires

Je pense qu’il y a trois forces qui apporteront la liberté à l’Iran. La première est constituée par les femmes et les jeunes filles courageuses d’Iran. Elles ne sont pas les seules à protester, mais nulle part dans le monde nous ne voyons les femmes d’un pays dire absolument non à un gouvernement. C’est sans précédent.

La deuxième chose qui doit se produire : nous avons une responsabilité. Quand je dis nous, je veux dire tout le monde en dehors de l’Iran, la diaspora, mais aussi les responsables, les correspondants dans les médias, les officiels et les gouvernements. Nous avons une énorme obligation et elle est plus lourde dans le cas de l’Iran parce que nous répétons des faussetés depuis presque 44 ans.

Pourquoi l’OMPI est-elle devenu la première menace pour les responsables du régime ? Les étudiants musulmans et l’intelligentsia ont soutenu Massoud Radjavi en soutenant l’OMPI. Il avait des milliers de personnes qui écoutaient ses conférences ; il aurait obtenu des millions de voix s’il s’était présenté à l’élection présidentielle. Et que s’est-il passé ? Lorsqu’il a rencontré Khomeini, ce dernier lui a demandé d’apporter le soutien des musulmans derrière sa constitution et Massoud Radjavi a répondu qu’il ne pouvait pas le faire. Le peuple iranien a tellement souffert pour renverser le Shah. Il n’acceptera pas une autre dictature. L’islam est synonyme de liberté.

Raïssi a été juge dès l’âge de 20 ans. Il était tristement célèbre pour avoir envoyé des gens à la mort pour moharebeh, la guerre contre Dieu. Il est coupable d’un crime majeur contre l’humanité. Il doit faire face à la justice pour le meurtre de plus de 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart des membres de l’OMPI, en 1988.

Il est temps de faire éclater la vérité et d’exiger du régime iranien qu’il réponde de ses crimes.

Lorsque vous entendez le slogan sur les modérés, les extrémistes, les principalistes, ils sont tous les mêmes. Ils sont tous pareils. Ces gens font tous partie de la même conspiration criminelle.

Nous ne pouvons pas suivre tous les assassinats planifiés, les enlèvements, les bombardements, les cyber-attaques, les espions et les transferts d’armes, y compris les drones vers la Russie pour être utilisés contre le peuple ukrainien.

Permettez-moi de terminer par un mot sur les hommes de l’Iran qui constituent le troisième élément. Permettez-moi de prendre un moment pour rendre hommage et saluer les hommes de l’OMPI et du CNRI. Pendant 30 ans, ils ont fait quelque chose que je n’ai jamais vu dans le monde musulman : ils ont embrassé l’idée d’un leadership féminin.

Les ayatollahs se sont déshonorés non seulement eux-mêmes, mais également leurs partisans. Les femmes iraniennes réclament leurs droits. Les hommes iraniens doivent maintenant se tenir à leurs côtés.

Si nous faisons tous notre part, il y aura des comptes à rendre, il y aura la justice, la liberté pour tous les Iraniens, et une nouvelle ère de paix au Moyen-Orient et au-delà.

Sénateur Leo Housakos, ancien président du Sénat canadien
J’aimerais que nous réservions l’accueil le plus chaleureux et les applaudissements à ceux qui comptent, c’est-à-dire les femmes et les hommes en première ligne qui combattent ce régime théocratique au pouvoir en Iran.

Nous avons eu des hommes politiques dans notre propre pays qui ont dit qu’il fallait dialoguer avec un régime draconien comme celui que nous avons à Téhéran, et laissez-moi vous dire que chaque fois que vous entendez un homme politique dire cela, il ne fait qu’encourager ces régimes draconiens à poursuivre leur comportement inacceptable.

M. Trudeau, utilisez la loi Magnitsky si vous voulez sérieusement défendre les libertés iraniennes, et inscrivez également le Corps des gardiens de la révolution islamique sur la liste des groupes terroristes une fois pour toutes !

Reportage en direct : Le sommet des communautés iraniennes au Canada marque l'anniversaire de la révolution anti-monarchique de 1979

Le député canadien Dan Muys

Le meurtre brutal de Mahsa Amini a réveillé le monde et a réveillé les gens en Iran et ici.

Le message a été clair et les Unités de résistance que le CNRI a créées dans tout l’Iran sont descendues dans les rues pour manifester. Ces personnes et nous tous réclamons la liberté, la démocratie, les droits des femmes, les Droits de l’Homme et la fin de la dictature tyrannique de Téhéran.

La réponse brutale du régime est également claire depuis cinq mois. Des manifestants tués, peut-être près de 1000, dont des femmes et des enfants, des pendaisons publiques, des tirs sur des foules de manifestants et plus de 30 000 arrestations.

Alors, que doit-il se passer maintenant ? De notre point de vue au Parlement du Canada, il y a quatre choses à faire : premièrement, inscrire les pasdaran sur la liste des organisations terroristes. C’est ce que nous demandons depuis longtemps. Le gouvernement actuel a pris des sanctions contre certains responsables, mais ce n’est pas suffisant. Allez jusqu’au bout et inscrivez les pasdaran sur la liste maintenant.

Deuxièmement, nous devons continuer à demander justice pour les familles de PS752.

Alors que ce régime commence à s’effondrer en 2023, le Canada ne peut pas être un refuge pour les voyous des pasdaran et leurs familles, ni pour ceux qui cherchent refuge dans ce régime tyrannique.

Nous devons continuer à veiller à ce que ceux qui ont perpétré ces crimes soient traduits en justice et que les atrocités en matière de Droits de la personne commises par ce régime soient poursuivies.

La députée canadienne Anna Roberts

Nous devons opérer un changement aujourd’hui. Monsieur le Premier ministre Trudeau, nous vous demandons de défendre le peuple iranien et d’appeler [le régime] par son nom : ce sont des terroristes.

David Matas, avocat spécialisé dans les Droits de l’Homme

Depuis sa prise de pouvoir, le régime des mollahs a perpétré une atrocité après l’autre, tant sur son territoire qu’à l’étranger. Nous connaissons une nouvelle horreur infligée par le régime avec des centaines de morts estimés, dont de nombreux enfants et des milliers de personnes détenues arbitrairement depuis septembre dernier en réaction aux manifestations contre le régime.

Au Canada, les dirigeants et les membres supérieurs du Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran), maintenant désignés comme inadmissibles en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, devraient également être inscrits sur la liste des entités terroristes du Code criminel.

Les violations flagrantes des Droits de l’Homme devraient être sanctionnées en vertu de la loi Magnitsky sur la justice pour les victimes de responsables corrompus.

Les roues de la justice tournent lentement, mais elles tournent inexorablement tant que les coupables sont en vie, qu’ils soient au pouvoir ou non. Le système judiciaire mondial les recherchera et les confrontera à leurs crimes.
La poursuite de la justice peut accélérer le changement de régime. Cette poursuite devrait avoir lieu maintenant.

Tony Clement, ancien président du Conseil du Trésor

A Achraf, j’ai vu des femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes, qui travaillent sur ce qu’ils veulent pour l’Iran, c’est-à-dire la possibilité d’avoir une société démocratique pluraliste.

Le monde, en particulier le monde occidental, peut aider l’Iran, et quand vous regardez les choses qui sont à notre disposition en termes de sanctions, en termes d’assistance, une société pluraliste est possible en Iran.

Des gens risquent leur vie chaque jour dans des centaines de communautés à travers l’Iran pour un avenir meilleur. Je me joins au CNRI pour que cela se réalise, pour que les Iraniens aient une vie meilleure.

Ahmad Hassani

Les mollahs ont répété les crimes commis par le régime du Shah à une plus grande échelle, à Evin et Gohardacht et dans d’autres prisons que le Shah avait construites pour l’exécution des révolutionnaires. Les mollahs sont les véritables héritiers du Shah.

Mon frère, étudiant en économie, a été exécuté à l’âge de 26 ans après avoir enduré sept ans d’incarcération. Les jeunes rebelles d’aujourd’hui sont la continuation de ces martyrs qui ont donné leur vie durant ces années.

Certains gouvernements occidentaux se sont soumis aux demandes du régime de réprimer la Résistance iranienne. Un exemple terrible a été le coup de force du 17 juin contre les bureaux de la Résistance iranienne en France.

Notre peuple a exprimé son opposition aux dictatures des mollahs et du Shah. Nous, comme le peuple iranien, soulignons la démarcation : non au Shah, non aux mollahs. C’est le désir de tous les Iraniens épris de liberté. Le soulèvement héroïque du peuple iranien trouve ses racines dans l’histoire de la Résistance iranienne.

Shahin Songhori

Les membres de l’OMPI ont protégé les femmes depuis l’arrivée au pouvoir des mollahs. J’en ai fait personnellement l’expérience. Ils nous ont appris la vraie démocratie. Je suis devenue une militante de l’OMPI et je suis fière de l’être.

Dans notre pays, Reza Shah a obligé les femmes à enlever leur voile et Khomeini les a obligées à porter le voile. Ce sont les deux faces d’une même pièce.

L’OMPI n’a qu’un seul critère : êtes-vous prêts à vous battre et êtes-vous prêts à faire des sacrifices ?

Le plan en dix points de Mme Radjavi donne une image claire de l’avenir en Iran.

Shahnaz Fallah

En 1981, l’OMPI a organisé un grand rassemblement contre le régime avec 500 000 personnes. Ces personnes ont été prises pour cible par le régime. Beaucoup ont été tués. Le régime a tué 120 000 des militants de l’OMPI, dont 30 000 en 1988.

De quoi avons-nous besoin pour renverser ce régime ? Une organisation. Qui a cette organisation ? L’OMPI et le CNRI. Ils ont un plan, et ils peuvent le mettre en œuvre.

Les tactiques de diabolisation du régime contre l’OMPI sont constituées de mensonges diffusés par des journalistes et des groupes, d’oppositions unipersonnelles sans plan, et d’aucun membre en Iran prêt à faire des sacrifices.

Le député canadien James Bezan

Je dénonce l’ayatollah Khamenei et le régime des mollahs qui piétinent tous les aspects des normes et valeurs internationales depuis des décennies. Le régime de Téhéran a commis à maintes reprises des crimes contre l’humanité. Cela inclut le massacre en 1988 de plus de 30 000 prisonniers politiques. Il a notamment abattu le vol PS752. Il a également aidé la Russie et sa guerre illégale en Ukraine. Et cela inclut le meurtre violent et injuste de Mahsa Amini, et toutes les vies prises par ce régime barbare et sans pitié. Cela doit cesser. Le Canada doit et peut faire davantage pour aider le peuple iranien.