Dans une manifestation de solidarité internationale avec la lutte du peuple iranien pour un changement démocratique, une majorité de la Chambre des députés argentine a signé une déclaration de soutien au Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et au plan en dix points de sa présidente élue, Maryam Radjavi, pour un Iran libre, laïc et démocratique. Cette déclaration, « Déclaration Iran 2025 », a été annoncée le 30 juin et porte la signature de 130 députés de tous les principaux partis politiques.
Parmi les signataires figurent :
- Trois vice-présidents du Parlement,
- 29 présidents de commissions, dont ceux des Affaires étrangères et de la Défense,
- 9 chefs de factions ou de partis parlementaires,
- 21 membres de la commission des Affaires étrangères,
ainsi que d’anciens vice-présidents, d’anciens ministres de la Défense, de l’Intérieur et de l’Éducation, et d’anciens présidents du Parlement.
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The majority of Argentina’s Parliament—130 lawmakers from all major parties, including 3 Vice Presidents, 29 committee chairs (Foreign Affairs & Defense included), 9 party leaders, 21 Foreign Affairs Committee members, and several former ministers—have voiced… pic.twitter.com/J5s9Nw3zZ7— SIMAY AZADI TV (@en_simayazadi) 1 juillet 2025
La déclaration appelle à :
- La désignation du CGRI comme organisation terroriste,
- La reconnaissance du droit des unités de résistance iraniennes à se battre contre le CGRI,
- Et un soutien officiel au droit du peuple iranien à renverser la dictature cléricale et à la remplacer par une république démocratique.
« Se tenir aux côtés du peuple iranien qui aspire à un changement de régime n’est pas seulement une politique judicieuse, c’est un impératif moral », ont écrit les parlementaires argentins. « Le peuple iranien et sa résistance organisée doivent être placés au cœur de toute approche fondée sur des principes concernant les affaires iraniennes. »
Les députés ont fait écho au programme de l’opposition démocratique iranienne, qui s’appuie sur les slogans « Non au hijab obligatoire, non à la religion obligatoire, non au gouvernement obligatoire » et « Non aux exécutions ».
La déclaration a souligné le rejet par le peuple iranien de toute forme de dictature, monarchique ou théocratique, notamment à travers le soulèvement national de 2022 et le boycott total de la parodie d’élection présidentielle organisée par le régime.
Évoquant la répression persistante du régime clérical, notamment la condamnation à mort de neuf prisonniers politiques fin 2024 pour leur soutien à l’OMPI/MEK, la déclaration affirmait : « Alors que toutes les voies politiques sont bloquées par le régime, le droit du peuple iranien à changer de régime – et le droit des unités de résistance à combattre le CGRI – doit être reconnu. »
Elle condamne également le recours par le régime à des intermédiaires régionaux et à des guerres par procuration dans le cadre de sa stratégie de survie, et dénonce la loi « Hijab et chasteté » comme un outil de contrôle de l’État en contradiction directe avec les valeurs démocratiques.
« La dépendance du régime au Hezbollah et l’effondrement de la dictature syrienne ont profondément affaibli Téhéran. Comme l’a montré la Syrie, ces régimes sont bien plus fragiles que ne le laisse entendre leur propagande. L’apaisement et l’investissement en leur faveur sont à la fois moralement indéfendables et politiquement irresponsables.»
Le Congrès argentin rejoint une liste croissante d’organes législatifs à travers le monde qui soutiennent le CNRI et la feuille de route démocratique de Maryam Radjavi. Rien qu’en juin 2024, plus de 4 000 législateurs et plus de 100 anciens chefs d’État et de gouvernement ont approuvé le Plan en dix points.
Les législateurs ont conclu : « Nous appelons tous les gouvernements démocratiques à soutenir la vision de l’opposition iranienne pour une république laïque, l’égalité des sexes, l’abolition de la peine de mort et la séparation de la religion et de l’État – des valeurs au cœur du plan de Maryam Radjavi et de la lutte du peuple iranien. »