La Fédération italienne des droits de l’homme (FIDU) a lancé un appel urgent aux Nations Unies, appelant à une intervention immédiate pour empêcher l’exécution de six prisonniers politiques iraniens. Dans une lettre adressée au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Volker Türk et au Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’Iran Dr. Mai Sato, le président de la FIDU, Antonio Stango, a souligné le danger imminent auquel sont confrontés les prisonniers, qui ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire iranien après des mois de torture et de procès inéquitables.
Les six prisonniers – Abolhassan Montazer (65 ans), Pouya Ghobadi (32 ans), Vahid Bani-Amrian (32 ans), Babak Alipour (33 ans), Ali Akbar Daneshvarkar (57 ans) et Mohammad Taghavi (58 ans) – sont accusés notamment de « collusion et complot contre la sécurité nationale », de « rébellion armée contre le gouvernement » et d’« appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) ».
« Ces peines, prononcées par des tribunaux notoirement réputés pour refuser des procès équitables, sont manifestement motivées par des considérations politiques », a écrit Stango. Il a souligné l’urgence d’une action immédiate des organes de l’ONU pour sauver la vie des prisonniers et a condamné le recours continu de la peine de mort par le régime iranien comme outil de répression politique.
La FIDU a exhorté les Nations Unies et la communauté internationale à agir rapidement pour protéger les six personnes et a réaffirmé son engagement à défendre les droits de l’homme et la justice. L’organisation a exprimé son espoir d’une évolution positive de cette affaire, remerciant l’ONU pour l’attention qu’elle a portée à cette affaire.
La déclaration de la FIDU est la suivante :