vendredi, septembre 13, 2024
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En Allemagne, une coalition multipartite soutient le soulèvement du peuple iranien et le plan en dix points de Maryam Radjavi

En Allemagne, une coalition multipartite soutient le soulèvement du peuple iranien et le plan en dix points de Maryam Radjavi

Le jeudi 28 septembre, une conférence est tenue à Berlin avec des représentants de divers partis du Parlement fédéral, axée sur le soutien au soulèvement du peuple iranien et au plan en dix points présenté par la Résistance iranienne. Lors de cet événement, intitulé «Iran : un an après le soulèvement populaire », parmi les participants notables il y avait plusieurs membres du Bundestag, e Parlement fédéral allemand, qui ont exprimé leur soutien à une République démocratique, laïque et dénucléarisée en Iran.

Divers groupes parlementaires, dont ;Union chrétienne-démocrate ;Allemagne (CDU), ;Union chrétienne-sociale (CSU), le Parti libre-démocrate (libéral) et Die Linkspartei (gauche), étaient représentés à la conférence. Parmi les principaux participants du Parlement fédéral figuraient Mme Elisabeth Winkelmeier-Becker, présidente de la commission juridique du Parlement fédéral, M. Carsten Müller, membre éminent de la commission judiciaire, Dr Michael Meister, Diana Stöcker, Jens Peick, Knut Gerschau, Thomas Lutze, Gökay Akbulut et Alexander Föhr.

Étaient également présents Mme Stefanie Bung, vice-présidente du groupe parlementaire chrétien-démocrate au Parlement de Berlin, et M. Martin Patzelt, ancien représentant du Parlement fédéral et coprésident du Comité de solidarité allemand pour un Iran libre.

La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, est intervenu en vidéoconférence à l’évènement : « Au cours de l’année écoulée, Khamenei a utilisé toutes les ressources militaires, de renseignement et politiques du régime pour tenter de contrôler la société, mais il a échoué. La société continue de résister au pouvoir et le moindre incident pourrait éclencher un nouveau soulèvement national. Le régime n’a pas pu arrêter les actions incessantes des unités de résistance. Durant la brève période anniversaire du soulèvement, ces unités ont mené 400 opérations anti-répression. De plus, le régime n’a pas pu s’arracher à l’instabilité fondamentale qui le caractérise.»

« Il est préférable pour les intérêts politiques et économiques de l’Europe de se tenir à l’écart du régime et de soutenir le peuple iranien. C’est pourquoi je demande instamment à tous les membres du Bundestag de montrer la voie en adoptant une politique correcte à l’égard de l’Iran.

« L’été dernier, 200 membres du Parlement fédéral, ainsi que la plupart des membres des parlements des Länder de Basse-Saxe et de Brême, ont exprimé leur soutien à la lutte du peuple iranien pour la liberté et la démocratie dans des déclarations distinctes.

« C’est un excellent exemple pour faire avancer la politique européenne. Les demandes du peuple iranien sont très claires :

– Reconnaître le droit du peuple iranien à la résistance, comme le prévoit la Constitution allemande.

– Inscrire le Corps des pasdarans sur la liste des organisations terroristes de l’UE.

— Que la Troïka européenne active le mécanisme de déclenchement contre le programme nucléaire des mollahs, conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, par.

« L’Allemagne et l’Union européenne devraient plaider pour que le régime soit désigné comme une menace pour la paix et la sécurité mondiales au titre du chapitre sept de la Charte des Nations unies. Je vous suis très reconnaissante de l’occasion qui m’est donnée. Je suis sûre qu’avec la détermination du peuple iranien et de sa Résistance, et le soutien de parlementaires allemands tels que vous, l’Iran sera libre. Je vous remercie. »

Le député Carsten Müller a souligné : « Nous devons attirer l’attention du public sur la répression sévère orchestrée par le régime iranien et faire pression contre elle. Les Gardiens de la révolution constituent une organisation criminelle terroriste. Les reportages des médias faisant allusion à l’infiltration stratégique actuelle du régime iranien sont alarmants et nous devrions enquêter de manière approfondie sur ce sujet. Il est inacceptable que des propagandistes du régime des mollahs occupent des postes clés au sein du ministère allemand des Affaires étrangères. Si cela est vrai, il ne faut pas s’étonner des accusations parfois adressées au Conseil national de la Résistance iranienne. En Iran, nous sommes confrontés à un régime exceptionnellement impitoyable et hautement organisé. Le régime utilise divers moyens, notamment l’extorsion, la prise d’otages, le trafic d’êtres humains et, comme nous l’avons vu, le déploiement de terroristes sous couvert diplomatique.

La députée Diana Stöcker a également déclaré : « Depuis le début de cette année, 520 personnes ont été exécutées en Iran. Le nombre précis reste inconnu. Nous, en Allemagne et dans le monde, ne pouvons pas rester de simples spectateurs devant ces atrocités. La mise en œuvre de sanctions étendues et la désignation des Gardiens de la révolution comme organisation terroriste sont des mesures efficaces que l’Union européenne n’a pas encore adoptées. Si nous nous opposons à la dictature, nous devons rechercher activement une solution. Personnellement, je trouve que le Plan en dix points proposé par le Conseil National de la Résistance très convaincant. Ce projet est reconnu non seulement au sein des communautés iraniennes en Allemagne, mais également à l’échelle internationale. Il est considéré comme un modèle fondamental pour une constitution démocratique en Iran. C’est pourquoi je me suis engagé à soutenir cette résistance démocratique. »

Katrin Bornmüller, présidente honoraire de la Société internationale des droits de l’homme en Allemagne, a souligné : « En 1988, 30 000 opposants au régime iranien ont été brutalement assassinés.

L’un des juges de l’époque est aujourd’hui président du pays. Les habitants d’Achraf-3 peuvent témoigner de ces crimes odieux. Le régime iranien est déterminé à éradiquer ces témoins à tout prix. Il est donc de la responsabilité internationale des nations démocratiques de protéger ces témoins. »

Lors de la conférence de Berlin, un groupe d’anciens détenus politiques et de familles de victimes du massacre de 1988 ont offert des témoignages sur les atrocités commises par le régime dans les prisons iraniennes.