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Manifestation d’Iraniens à Stockholm pour le 33e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran

Ils appellent à la poursuite des dirigeants du régime pour génocide et crimes contre l’humanité

Maryam Radjavi:

· La communauté internationale doit reconnaître le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 comme un génocide et un crime contre l’humanité.

· Les dirigeants du régime et les auteurs du massacre de 1988 doivent être jugés et poursuivis par la Cour pénale internationale ou un tribunal populaire iranien.

· La complaisance envers le régime iranien est en contradiction avec les engagements européens en matière de respect des droits humains.

Lundi 23 août 2021 dans l’après-midi, pour le 33ème anniversaire du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran, des Iraniens et partisans de la Résistance iranienne ont organisé un rassemblement. Ils ont appelé au jugement des dirigeants du régime clérical pour génocide et crimes contre l’humanité. Trente mille prisonniers politiques ont été exécutés au cours de l’été 1988 sur la base de la fatwa de Khomeiny, dont plus de 90 % étaient des membres et partisans des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Outre des parlementaires suédois de divers partis, tels que Magnus Oscarsson, Alexsandra Anstrell, Hans Eklind et Kejll Arne Ottosson, d’autres personnalités, comme Ingrid Betancourt, Patrick Kennedy, ancien membre du Congrès américain, et Kimmo Sasi, ancien ministre finlandais des transports et des communications, ont pris la parole lors du rassemblement.

Dans son message vidéo adressé au rassemblement, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que le mouvement pour la justice, qui a débuté dès les premières semaines du massacre en 1988, a poursuivi ses activités depuis lors et continuera à progresser jusqu’à ce qu’un tribunal populaire iranien ou un tribunal international juge les dirigeants du régime clérical pour génocide et crimes contre l’humanité.

Mme Radjavi a ajouté : Khamenei et ses complices, qui ont pendu par milliers des prisonniers politiques en 1988 pour se maintenir au pouvoir, massacrent à présent avec la même cruauté des centaines de milliers d’Iraniens sans défense dans le brasier du coronavirus pour sauvegarder leur régime (…) ses dirigeants et les auteurs du massacre de 1988 doivent être jugés et punis par une cour internationale de justice ou un tribunal populaire iranien. C’est le droit du peuple iranien (…) C’est le droit de l’humanité et le droit des Moudjahidine du peuple d’Iran. Nous appelons donc la communauté internationale à reconnaître le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 comme un génocide et un crime contre l’humanité.

Elle a souligné que la complaisance avec le régime iranien est en contradiction avec les engagements européens de défendre les droits humains. Les gouvernements occidentaux doivent respecter la demande du peuple iranien et de sa Résistance et ne pas accepter de recevoir le bourreau Raïssi dans leurs pays ni dans aucun forum international.

Dans son discours, Ingrid Betancourt a demandé que les dirigeants du régime clérical soient poursuivis : « Aujourd’hui, les familles des victimes de 1988 font l’objet de menaces persistantes en Iran. Les experts des droits de l’homme de l’ONU ont également exprimé leur inquiétude quant à la destruction des fosses communes. Les mollahs veulent éliminer toute preuve des crimes pour lesquels nous demandons justice. Et aujourd’hui, la plus haute position du pouvoir en Iran est occupée par un auteur de ces crimes. »

Le député Patrick J. Kennedy (1995 -2011), a également rappelé la nécessité de poursuivre les dirigeants du régime, et en particulier, Khamenei et Ebrahim Raïssi : « Nous avons dit après l’Holocauste que nous ne verrions plus jamais de crimes contre l’humanité, et pourtant nous en avons vus. C’est parce que, en tant que communauté internationale, nous ne nous sommes pas levés pour condamner ces crimes. »

Dans son intervention, Kimo Sassi, ancien ministre finlandais, a déclaré : « Le massacre de 1988 a été l’un des moments les plus sombres de l’histoire de l’Iran. 30 000 prisonniers politiques ont été condamnés, puis assassinés. Il y a des fosses communes dans 36 villes d’Iran et il n’y a pas eu de procédure régulière. Le massacre était une décision du guide suprême, un crime contre l’humanité. »

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 24 août 2021