vendredi, mars 29, 2024
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Iran-P.E : Le rapport de Human Rights Watch contre l’OMPI sur la sellette

CNRI, 22 septembre – Les résultats de l’enquête menée par une délégation europarlementaire sur l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran ont été rendus publics lors d’une conférence de premier plan au Parlement européen hier.

A la suite de la publication du rapport controversé en mai dernier de Human Rights Watch portant des accusations de violations des droits de l’homme dans la base Achraf de l’OMPI en Irak, une délégation d’europarlementaires s’est rendue sur place pour en vérifier la teneur.

ImageCNRI, 22 septembre – Les résultats de l’enquête menée par une délégation europarlementaire sur l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran ont été rendus publics lors d’une conférence de premier plan au Parlement européen hier.

A la suite de la publication du rapport controversé en mai dernier de Human Rights Watch portant des accusations de violations des droits de l’homme dans la base Achraf de l’OMPI en Irak, une délégation d’europarlementaires s’est rendue sur place pour en vérifier la teneur.

La conférence, organisée par les Amis d’un Iran Libre, un groupe interparlementaire européen, était présidée par M. Alejo Vidal-Quadras Roco, premier vice-président du Parlement européen. Le panel a réuni M. Paulo Casaca, eurodéputé du Portugal, et M. Struan Stevenson, eurodéputé britannique, tous deux co-présidents de l’intergroupe, M. André Brie eurodéputé allemand, le Pr. Raymond Tanter, président du Comité de politique iranienne basé à Washington, M. Lars Rise, député norvégien, M. Mohammad Mohadessine, président de la commission des affaires étrangères du CNRI, la représentante de la fondation France Libertés et de l’organisation mondiale contre la torture.

M. Quadras a rappelé que le rapport de la délégation européenne avait été préparé sur la base d’une visite à Achraf en Irak, où se seraient passés les abus, en s’appuyant sur des interviews en tête-à-tête et sur d’autres sources. Il a ensuite remis en question la méthodologie employée par Human Rights Watch qui a rédigé son rapport sur des interviews téléphoniques avec douze individus dont l’identité n’a pas pu être vérifiée.

Le rapport détaillé, d’une centaine de pages, publié hier par l’eurogroupe démonte les allégations lancées par l’ONG américaine en apportant la preuve qu’elles étaient fausses. Il dévoile ainsi les intentions politiques de HRW.

Bien qu’elle ait été invitée à la conférence, Human Rights Watch n’y a pas envoyé de représentant.