Europolitique, 18 septembre – Plusieurs eurodéputés, Paulo Casaca (PSE, Portugal), Jan Zahradil (PPE-DE, république tchèque), Vytautas Landsbergis (PPE-DE, Lituanie), Piia-Noora Kauppi (PPE-DE, Finlande), Tunne Kelam (PPE-DE, Estonie) et le vice-président Alejo Vidal-Quadras (PPE-DE, Espagne), ont adopté le 16 septembre une déclaration reprochant au Conseil de l'UE d'avoir maintenu le principal groupe d'opposition iranien, les Moudjahidine du peuple (OMPI), dans la liste terroriste de l'UE.
Europolitique, 18 septembre – Plusieurs eurodéputés, Paulo Casaca (PSE, Portugal), Jan Zahradil (PPE-DE, république tchèque), Vytautas Landsbergis (PPE-DE, Lituanie), Piia-Noora Kauppi (PPE-DE, Finlande), Tunne Kelam (PPE-DE, Estonie) et le vice-président Alejo Vidal-Quadras (PPE-DE, Espagne), ont adopté le 16 septembre une déclaration reprochant au Conseil de l'UE d'avoir maintenu le principal groupe d'opposition iranien, les Moudjahidine du peuple (OMPI), dans la liste terroriste de l'UE.
Plusieurs personnalités politiques européennes, ainsi que Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, et des juristes ont assisté à une conférence organisée au Parlement européen pour défendre un groupe qui a renoncé à la violence en 2001. La déclaration commune stipule que « le Conseil n'a pas réussi à étayer ou justifier sa décision par une information « précise », « sérieuse » et « crédible » que la loi exige», rapporte un communiqué du Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne.
Selon la déclaration, le Conseil a gravement violé le texte et l'esprit de la loi de l'UE concernant sa liste du terrorisme, et un droit fondamental prévu par la législation communautaire : le droit à la défense. L'OMPI reproche au Conseil de ne lui avoir à aucun moment donné l'occasion de se défendre affirmant ne pas connaître les preuves sur lesquelles le Conseil s'appuie. Ces eurodéputés ont également créé un nouveau comité réclamant le retrait de l'OMPI de la liste noire.
(EIS)