CNRI – Sept prisonniers politiques détenus de la section 350 de la prison d’Evine à Téhéran ont condamné dans une lettre l’attaque du régime des mollahs contre les opposants iraniens du camp Liberty en Irak
Voici quelques extraits de cette lettre dont le contenu a été diffusé le 7 janvier par « Simayé Azadi », la chaîne télévisée de la Résistance iranienne :
« Après l’attaque sauvage des mercenaires du régime des mollahs contre la ville d’Achraf, survenue le 1er septembre 2013, au cours de laquelle 52 membres des Moudjahidines du peuple ont été massacrés et 7 autres enlevés, nous assistons de nouveau à une attaque contre les opposants iraniens sans défense du camp Liberty en Irak. Quatre opposants iraniens sont tombés martyrs et plus de 70 autres ont été blessés. »
Cette lettre a été signée par Gholam-Reza Khosravi, Asghar Ghatan, Madjid Assadi, Hani Yazerlou, Reza Akbari-Monfared, Assadollah Hadi, Mohammad Saemi.
Ces prisonniers politiques ajoutent dans leur lettre : « Nous condamnons fermement cette attaque sauvage des mercenaires du régime des mollahs. Nous demandons à l’ONU et à la communauté internationale, en particulier au gouvernement américain – qui jusqu’à présent s’est distingué par son irresponsabilité et son inaction – d’honorer leurs engagements et d’assurer la protection des réfugiés iraniens du camp Liberty. Nous demandons que les blessés de cette dernière attaque soient transférés hors d’Irak pour être soignés de façon efficace. Nous demandons aussi que les 7 résidents du camp d’Achraf pris en otage le premier septembre dernier soient libérés dans les plus brefs délais. »
Ali Moezzi, le célèbre prisonnier politique iranien détenu à la prison de Karadj (ouest de Téhéran), a écrit une lettre datée du 5 janvier dans laquelle il a condamné l’attaque du régime des mollahs contre le camp Liberty.
Dans une autre lettre datée du 28 décembre, un groupe de prisonniers politiques détenus dans la prison de Gohardacht à Karaj (ouest de Téhéran) ont condamné eux aussi l’attaque des mercenaires du régime des mollahs contre le camp Liberty et le silence des instances internationales à propos de cette attaque.