NCRI – A loccasion du centenaire de la Révolution constitutionnelle de 1906 en Iran, Maryam Radjavi a rendu hommage dans un message vidéo adressé aux Iraniens, aux luttes de ses compatriotes pour la démocratie, dont elle a énuméré onze tournants les cent dernières années.
« Cette lutte acharnée qui sest poursuivie sous les pires pressions prouve que les Iraniens méritent la démocratie », a souligné la présidente de la République élue de la résistance.
Elle a rappelé que dès la victoire de la Révolution constitutionnalle de 1906, un courant politique minoritaire dirigé par le clergé intégriste sétait révélé lennemi n°1 de la démocratie en faisant alliance avec la monarchie des Qajar qui régnait alors sur le pays.
Ce courant, dirigé à lépoque par le cheikh Fadlallah Nouri, le père idéologique de Rouhollah Khomeyni qui fonda par la suite la dictature religieuse, se prononçait déjà contre légalité des musulmans et des non musulmans, contre légalité des sexes, contre la souveraineté dune majorité issue des scrutins et contre un pouvoir législatif aux mains des élus du peuple, a affirmé Mme Radjavi.
Elle a souligné que son mouvement de résistance qui lutte depuis un quart de siècle contre la dictature religieuse, a bénéficié de toutes les expériences des mouvements démocratiques qui ont marqué lHistoire de lIran depuis cette date.
Mme Radjavi a souligné que tout au long de ce siècle, léchiquier politique iranien sest scindé en deux, entre deux conceptions de lIslam, lune intégriste et lautre que prône son mouvement, un Islam démocratique, respectueux des liberté, prônant une république laïque et légalité, notamment entre les femmes et les hommes.
La dirigeante de lopposition a souligné encore une fois que son mouvement préconisait un changement démocratique en Iran, au lieu dune politique de complaisance avec la dictature religieuse ou dune intervention militaire.
« La crise mondiale actuelle créée par le dossier nucléaire iranien, par lingérence et le terrorisme de Téhéran en Irak et par la politique belliciste du régime iranien au Proche Orient prouvent que la seule issue reste le renversement de la tyrannie religieuse et linstauration de la démocratie en Iran », a précisé Mme Radjavi, avant de répéter quil « faut que le Conseil de sécurité de lOnu évince la dictature religieuse iranienne de tout le Proche Orient, notamment du Liban, de Palestine et dIrak ».
Elle a appelé les gouvernements occidentaux à opter pour une politique responsable qui devrait être marquée par la fin de la complaisance avec les dictateurs de Téhéran et la reconnaissance du mouvement de résistance des Iraniens contre la tyrannie religieuse.