CNRI – Le 4 septembre, on pouvait lire sur la toile un message adressé par les prisonniers politiques Mohamad Banazadeh-Amirkhizi et Afchine Ba’imani, sur le massacre d’Achraf. Voici leur message depuis la prison Gohardacht à Karadj (banlieue de Téhéran):
Au début de son mandat, le mollah Khatami, ce héraut factice du dialogue entre les civilisations, avait visé Achraf avec 77 missiles. Aujourd’hui, le massacre de 52 hommes et femmes des Moujahidine sans défense, au début du mandat du gouvernement du mollah Rohani, qui prône avec hypocrisie la modération et le discernement, confirme une fois de plus qu’ «une vipère ne peut accoucher d’une colombe».
Le massacre des habitants d’Achraf au 25e anniversaire du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran, a suscité l’indignation de la communauté internationale. La récente tuerie est la partie émergée de l’iceberg des innombrables crimes à l’encontre du peuple iranien sous le règne sinistre des mollahs.
Ils doivent savoir que tant qu’il restera un membre de l’OMPI le régime d’oppression et de corruption du Guide suprême ne pourra espérer continuer ses crimes en toute tranquillité.
Par conséquent, nous les prisonniers politiques soussignés, appelons à une commission d’enquête internationale indépendante, pour faire la lumière sur ce crime horrible et rendre public les résultats de son enquête.
Accepter la démagogie de Nouri Maliki (le premier ministre irakien) pour enquêter sur ce crime, revient à vouloir que Bachar Assad fasse une enquête sur le bombardement chimique qu’il a commis contre son propre peuple.
Les prisonniers politiques Afchine Ba’imani et Mohamad Banazadeh-Amirkhizi
Septembre 2013