La présidente de la Commission de l’éducation du CNRI a exprimé ses condoléances à la suite du décès atroce d’au moins quatre jeunes écolières Baloutches de six ans et a exhorté leurs familles à la patience.
Mardi 18 décembre, 59 enfants ont été brûlés vifs dans un incendie qui s’est produite dans une école primaire de la ville de Zahedan (Sud Ouest), provoquant la mort de quatre d’entre eux.
Alireza Nakhaee, directrice générale de l’éducation dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, a reconnu la « négligence de certains collègues ».
Ces terribles tragédies qui se produisent chaque année à l’approche de l’hiver sont dues à l’absence d’un système de chauffage sécuritaire dans les écoles, où le nombre d’élèves dans les classes est plusieurs fois supérieur aux capacités réelles des équipements de chauffage. Les brûlures graves observées sur des dizaines de fillettes dans le village de Shinabad à Piranshahr (province du Kurdistan), les incendies telles que celles dont ont été victimes les élèves du primaire à Sarvestan dans la province de Fars ou dans le village de Dorudzan à Marvdasht, ou dans le village d’Almona dans la province du Lorestan ou dans une école primaire de Roudbast à Bobolsar sont quelques-uns de ces accidents, qui ont été signalés à la presse car les responsables criminels du régime empêchent véritablement la diffusion de ces informations.
Alors que les responsables du régime dépensent des milliards de dollars chaque année pour des actes terroristes et de bellicisme dans la région et dans d’autres pays du monde, ou dépensent beaucoup d’argent pour répandre l’extrémisme et verser des milliards de dollars dans leurs comptes en banque, ils parlent sans vergogne de l’usure des appareils de chauffage. Les écoliers innocents du pays ne jouissent même pas d’un système de chauffage digne de ce nom malgré les énormes revenus du pays.
La présidente de la Commission de l’éducation du CNRI a déclaré que la survenance de ces incidents qui heurtent la conscience, est une conséquence du régime corrompu du Guide Suprême. Aussi longtemps que ce régime sera au pouvoir, les enfants iraniens ne subiront que pauvreté, répression et privations. La seule façon de mettre un terme à toutes ces tragédies est d’unir et de solidifier toutes les couches de la société pour renverser le régime théocratique et instaurer la liberté et la démocratie en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne – Commission de l’éducation
Le 19 décembre 2018