CNRI – Dans une tribune dans le Washington Post, Robert Menendez, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, a insisté le 10 janvier, sur la nécessité d’avoir des garanties pour l’application de l’accord avec le régime iranien.
Le sénateur démocrate a écrit : « La nécessité de sanctions additionnelles est d’ores et déjà clair. Depuis que l’accord de Genève a été conclu en novembre :
• L’Iran a continué à construire des éléments à Arak, site nucléaire d’eau lourde, qui pourrait offrir, une fois complété, une filiale alternative pour obtenir l’arme nucléaire.
• L’Iran a annoncé la construction d’une nouvelle génération de centrifugeuses pour enrichir l’uranium, et a reconnu posséder 19 000 centrifugeuses, 1000 de plus que précédemment annoncé.
• Les Iraniens ont lancé une fusée dans l’espace, élargissant leur programme de technologie spatiale et améliorant leur capacité à produire des missiles balistiques de longue portée.
• Les législateurs iraniens ont proposé une loi pour enrichir l’uranium à 60 %, bien au-delà de tout usage pacifique.
• Et lorsque le mois dernier le Département du Trésor a sanctionné 19 sociétés pour avoir contourné les sanctions, les Iraniens ont à nouveau démontré leur habituel technique de ‘ruse et fureur’ et ont quitté la table des négociations.
« Ces actions ne peuvent être acceptées comme simplement le prix à payer pour avoir affaire à l’Iran.»
Le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain a conclu qu’il était nécessaire d’appuyer la proposition de loi « Iran sans armes nucléaires » (Nuclear Weapons Free Iran Act). Celle-ci jouit actuellement du soutien bipartite majoritaire dans le Sénat et prévoit l’adoption de nouvelles sanctions en cas de violation par l’Iran de ses obligations diplomatiques.