mercredi, décembre 4, 2024
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Hommage d’anciens hauts responsables américains et de proches aux 52 victimes d’Achraf

CNRI : Ce communiqué a été publié par le bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne aux États-Unis :

D’anciens hauts responsables américains et des parents des 52 habitants du camp d’ Achraf assassinés dans des exécutions par les unités SWAT irakiennes agissant sur les ordres de Téhéran le 1er septembre, ont rendu hommage aux héroïnes et aux héros tombés et ont blâmé les USA et l’ONU pour avoir failli à leurs garanties répétées et écrites de protéger les habitants des camps d’Achraf et de Liberty.

Soona Samsami, représentante du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) aux USA, des citoyens américains dont les parents ont été exécutés le 1er septembre, Tom Ridge, premier secrétaire américain à la Sécurité intérieure, James Woolsey, ancien directeur de la CIA, l’ambassadeur Mitchell Reiss, ancien directeur des perspectives politiques du département d’Etat, Robert Joseph, ancien secrétaire d’Etat au contrôle des armements et à la sécurité internationale; le Colonel Wesley Martin (retraité ), ancien chef de la protection et responsable de l’antiterrorisme de la force multinationale en Irak, commandant militaire américain du camp d’Achraf ; le colonel Thomas Cantwell (à la retraite), ancien commandant militaire américain du camp d’Achraf, John Sano, ancien directeur adjoint du service clandestin national à la CIA, et le professeur Donna Hughes, de l’université de Rhode Island, ont pris la parole à la cérémonie organisée par le bureau de  représentation du CNRI aux États-Unis.

« Si une enquête impartiale, transparente et complète avait été menée après les quatre précédents massacres, ce ne serait pas arrivé. Les Etats-Unis et les Nations Unies ont une responsabilité claire et définie moralement et juridiquement pour ce morts», a souligné Mme Samsami.

Amir Emadi dont le père a été tué par les forces de Maliki, abattu à la clinique d’Achraf clinique, a demandé au président Obama : «Quand les engagements écrits des Etats-Unis signifieront-ils à nouveau quelque chose ? Monsieur le Président, si vous voulez arrêter les massacres de Maliki contre les habitants non armés du camp Liberty, vous savez comment le faire : tenez votre satanée promesse ! »

M. Ridge a déclaré que les Etats-Unis et l’ONU étaient à blâmer pour ce massacre : «Nous portons une part de responsabilité dans ce pays, nous aussi. Nous ne pouvons pas juste nous en prendre à l’Iran, à l’Irak et à l’ONU. Oui, ils ont été inefficaces et irresponsables et je dirais malhonnête, pour être poli, mais je pense qu’ils ont réellement menti à Mme Radjavi, ils ont menti aux résidents d’Achraf et de Liberty et ils continuent à mentir à ce jour et ils ont été indifférents au sort de ces patriotes.»

« Maintenant, pourquoi serait-il de notre devoir de protéger Achraf ? Quelqu’un d’autre ne peut-il le faire ? Non. S’il doit y avoir un acte efficace pour faire ce qui doit être fait dans cette partie du monde concernant les terribles gouvernements de la Syrie, de l’Iran, de l’Irak et les activités meurtrières des mollahs iraniens, nous allons devoir le faire. Il n’y a pas d’autre voie », a souligné M. Woolsey.

Tout en appelant à la libération immédiate des sept otages, l’ambassadeur Reiss a dit : « il faut des actes, pas juste des mots. Nous exigeons une action de la Maison Blanche, du Département d’Etat, de la MANUI de déployer des casques bleus au camp Liberty immédiatement, et de nos amis en Europe et des parlementaires au Congrès de menacer de véritables conséquences dans nos relations bilatérales le gouvernement Maliki s’il ne prend pas de mesures immédiates pour protéger ceux qui restent au camp Liberty. »

«En plus de punir les auteurs et d’obtenir la libération des sept captifs, nous devons exiger de l’Irak qu’il autoriser les mesures nécessaires requises pour protéger les membres de l’OMPI qui restent au camp Liberty en Irak. Cela comporte l’installation des murs en T, la fourniture de matériel de protection individuelle et des équipements d’intervention médicale. Plus important encore, les observateurs de l’ONU doivent être stationnés à l’intérieur du camp pour dissuader le prochain assaut. Ce déploiement de Casques bleus de l’ONU doit être fait de façon urgente », a souligné l’ambassadeur Joseph.

La Pr. Donna Hughes a condamné le gouvernement Maliki et le régime iranien pour ce massacre : « Nous sommes ici pour témoigner des meurtres commis par la milice du Premier ministre irakien Nouri al -Maliki sur les ordres du guide religieux suprême de l’Iran, Ali Khamenei. Nous sommes là pour insister sur le fait que les Etats- Unis et les Nations Unies doivent tenir leurs promesses de protéger les 3000 personnes restantes gardées emprisonnées au camp Liberty. »

En rejetant la crédibilité de toute enquête menée par l’Irak, le colonel Martin Wesley a déclaré : « Nous attendons toujours les enquêtes concernant les deux pluies de roquettes en 2013 sur le camp Liberty qui ont fait au total dix morts. Demander à un gouvernement qui est derrière des attaques, d’effectuer une enquête impartiale et de rendre ces rapports publics équivaut à autoriser une dissimulation. »

Le colonel Cantwell a ajouté : « Ma prière aujourd’hui, c’est que nous, en Amérique, nous tenions notre promesse d’agir rapidement et d’assurer la sécurité des plus de 3.000 personnes que nous avons promis de protéger au camp Liberty, que nous agirons sans relâche pour libérer les sept personnes qui sont actuellement détenues et que nous avons besoin d’une enquête internationale qui mène à la cour pénale internationale ; les gens qui vont souffrir moralement pour l’éternité en raison des actes qu’ils ont commis il y a une semaine doivent rester en vie jusqu’au jour où ils comparaitront devant un tribunal. »

Attirant l’attention sur les raisons pour lesquelles le régime iranien a commis un tel massacre, M. Sano a conclu : « Ils croient qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, qu’ils peuvent tuer des civils innocents, hommes et femmes, et ils pensent que cela va intimider le reste de l’OMPI. Mais ils se trompent. Cela ne fera que renforcer l’OMPI. Cela ne fera qu’encourager davantage non seulement l’OMPI, mais l’ensemble de la population iranienne, qu’il est temps de passer à un Iran libre et démocratique. »