jeudi, mars 28, 2024
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Convention à Paris – Résister aux mollahs en Iran ou se soumettre à la dictature

CNRI : « Je suis venu avec un certain nombre de mes collègues de l’association des médecins iraniens en Allemagne dans cette formidable convention et je m’exprimerai au nom de cette association, a déclaré le Dr Nader Taslimi de l’association des médecins iraniens en Allemagne le 8 février à Paris à la première convention des associations iraniennes pour la démocratie en soutien au CNRI et à sa présidente élue Maryam Radjavi. Les représentants de 302 associations avaient fait le déplacement d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie.

« Notre association a été créée en 2009 après la première attaque sauvage de l’armée de Maliki sur Achraf. Au nom de tous nos membres j’adresse mes félicitations aux Achrafiens et je leur dis que leur détermination et leur résistance ont toujours éclairé notre chemin. Je vais aborder deux sujets.

Tout d’abord cette question : est-ce que le mollah Rohani est la réponse à la demande de changement en Iran ou non ? Et le second point : le facteur de la résistance en tant que critère de démarcation avec la dictature religieuse.

Nous marquons l’anniversaire de la révolution de 1979. Après 35 ans de dictature du guide suprême, le peuple iranien est assoiffé de liberté et demande le changement. Le changement de la dictature vers la liberté et la démocratie. Pour atteindre cet objectif il faut changer le système actuel jusqu’à sa dernière pierre. On fait beaucoup de propagande pour le mollah Rohani, en Allemagne également. Une propagande alimentée par le régime, ses affidés et ses lobbies, et les partisans de la complaisance dans le monde, qui soutiennent ce régime.

Mais qui est véritablement Rohani ? C’est un élément clé et un décideur de haut rang depuis trente ans dans ce régime. Il a toujours dirigé des organes liés à la guerre, la répression et le renseignement.  Il a joué un rôle direct dans l’avancée du programme nucléaire, celui qu’ils veulent maintenant ralentir. Un de ses faits d’armes, c’est justement qu’il a fait progresser dans la clandestinité le programme militaire nucléaire, et il s’est vanté dans sa campagne électorale. Ainsi donc sa nature est étroitement liée à la dictature religieuse. Il ne va pas scier la branche sur laquelle il est assis. La seule chose que n’est pas Rohani c’est bien un facteur e changement.

Le bilan de Rohani ces six derniers mois parle de lui-même : la multiplication des exécutions, des exécutons politiques, de la censure, et l’envoi de la force Qods et des armes en Syrie. Rohani a déclaré la guerre aux minorités ethniques et religieuses en Iran. Les martyrs de l’Ompi à Achraf et Liberty, ces six derniers mois de pouvoir de Rohani, sont aussi nombreux que l’ensemble des martyrs de ces quatre dernières années. L’attitude vis-à-vis de l’opposition politique et des minorités est le critère le plus sérieux pour évaluer la modération en Iran. Ce qui montre que Rohani est pire qu’Ahmadinejad. Chers amis, nous sommes face à un fourbe et un charlatan professionnel. Ces gesticulations ne tromperont personne.

Alors que faut-il faire ? Le choix est simple. Résister aux mollahs ou se soumettre à la dictature religieuse ? La première mission de Rohani c’est de sauver le régime et nous, nous lui disons « non » de tout notre être. Pourquoi ? Une mer de sang sépare le peuple iranien de ce régime et c’est pourquoi aucun pont ne pourra les relier. Mon plus jeune frère, Nozar Taslimi, a été arrêté en aout 1981 uniquement pour avoir mené des activités politiques en soutien aux Moudjahidine du peuple. Trois semaines après, à l’âge de 16 ans, il a été fusillé à a prison d’Evine. Il fait partie des 120.000 martyrs de cette résistance.

On ne peut pas s’asseoir à la même table que les meurtriers du peuple iranien, sauf si on a tué en nous toute dignité et tout amour de la liberté.

C’est la raison pour laquelle tous ceux qui veulent tracer une ligne rouge avec le régime et qui veulent un changement en Iran, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, ils doivent se rapprocher de l’Ompi qui est profondément enracinée dans la société. Cette polarisation s’est bien concrétisée et affinée ces onze dernières années avec la persévérance des Achrafiens.

Chers amis, nous tous et tout Iraniens dont le cœur bat pour la liberté, est convaincu en son for intérieur qu’ils sont redevables aux Moudjahidine du peuple et à sa grande direction pour n’avoir cessé de brandir le drapeau de la résistance et avoir préservé cette ligne rouge. C’est la garantie de notre victoire sur la dictature religieuse. »