ATS, Genève, 25 août – Plusieurs dizaines de sympathisants et de familles d'opposants iraniens en Irak ont entamé lundi à Genève un "sit-in" d'une durée indéterminée. Ils demandent au CICR d'intervenir pour empêcher le transfert de 3.500 opposants iraniens, menacés d'expulsion.
Le "sit-in" sur la place des Nations, devant l'ONU, durera aussi longtemps que nécessaire, a précisé un porte-parole du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). "Les nouvelles sont inquiétantes. Nous souhaitons une prise de position publique du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)", a affirmé Afchine
Alavi.
Les participants appellent le CICR à demander aux forces multinationales en Irak de continuer d'assurer la protection d'Achraf (localité où résident les opposants), afin d'éviter "une catastrophe humanitaire", et d'insister sur la nécessité du respect du droit international humanitaire, du droit international et du principe de non-refoulement.
En contact
Mercredi dernier, une centaine de sympathisants des opposants iraniens en Irak avaient déjà manifesté à Genève contre la menace des autorités de Bagdad de les expulser, sous la pression de Téhéran. Une délégation avait été reçue au siège du CICR.
Interrogée, une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé que l'organisation "est en contact avec les autorités et discute avec toutes les parties concernées". La protection des militants en Irak est assurée depuis mai 2003 par la force multinationale