samedi, juillet 27, 2024
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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU renouvelle les mandats de la mission d’établissement des faits et du Rapporteur spécial sur l’Iran

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU renouvelle les mandats de la mission d'établissement des faits et du Rapporteur spécial sur l'Iran

Lors d’une session étroitement surveillée tenue à Genève, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (UNHRC) a voté le renouvellement des mandats de la Mission d’établissement des faits (FFM) sur l’Iran et du Rapporteur spécial sur l’Iran. La décision a été rendue jeudi.

Le renouvellement des mandats intervient après que la mission d’enquête, créée en novembre 2022 lors du soulèvement du peuple iranien, a publié son premier rapport le 8 mars. Le rapport détaille les violations généralisées et soutenues des droits humains perpétrées par le régime iranien lors des manifestations de 2022. Il a notamment été constaté que les violations ciblaient de manière disproportionnée les femmes et les filles, les enfants, ainsi que les minorités ethniques et religieuses. Les conclusions de la FFM ont soulevé d’importantes inquiétudes à l’échelle mondiale, suscitant des appels à une enquête plus approfondie et à la responsabilisation.

La Résistance iranienne a déclaré que la prolongation du mandat de la Mission internationale d’établissement des faits de l’ONU et du rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et ses États membres est une nécessité urgente dans la lutte contre les crimes contre l’humanité et une exigence de loyauté envers les valeurs universelles des droits de l’homme.

Le premier rapport de la mission d’enquête, publié le mois dernier, confirme que le régime a commis des « crimes contre l’humanité » lors du soulèvement de 2022 en Iran. Il a systématiquement commis des crimes contre l’humanité au cours des quatre dernières décennies, le plus flagrant étant le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, que le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran a qualifié en février de crime contre l’humanité permanent. Le massacre des Kurdes, les exécutions massives du début des années 1980, le massacre de 1 500 manifestants en 2019 et de 750 manifestants en 2022, ou encore l’aveuglement systématique des manifestants sont autant d’exemples de crimes contre l’humanité.

Le massacre de manifestants en 2022 fait partie d’une série de crimes contre l’humanité interconnectés au cours des quatre dernières décennies, et comme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, l’a déclaré dès le début, la Commission d’établissement des faits doit enquêter les crimes du régime, notamment le massacre de 1988, et identifier les auteurs et complices. Les auteurs de ce massacre, dont Ebrahim Raisi, Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i et Ali Khamenei, sont également responsables du massacre de 2022.