vendredi, mars 29, 2024
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Le CGRI contrôle le vaste réseau de contrebande iranien mais continue de massacrer des dizaines de transporteurs de carburant aux frontières

Photos d’un certain nombre de citoyens baloutches qui ont été tués lors de la fusillade lundi par les forces du CGRI au Sistan et dans la province du Baloutchistan, au sud-ouest de l’Iran

Cette semaine les forces des Gardiens de la Révolution (CGRI) ont ouvert le feu sur un groupe de porteurs de carburant ou «Sokhtbar» dans la province du Sistan et Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran. Des dizaines de Sokhtbars ont été tués et blessés. Alors que le CGRI contrôle l’économie iranienne et le réseau de contrebande organisé, il continue de massacrer les porteurs démunis.

Les forces du CGRI ont creusé de grandes tranchéss près des frontières irano-pakistanaises, empêchant le mouvement des porteurs de carburant. Lorsque les habitants démunis ont protesté, les forces du CGRI ont ouvert le feu sur des manifestants, tuant au moins huit personnes et en blessant des dizaines. Les forces du CGRI ont jeté les corps de plusieurs victimes dans un canal et n’ont permis à personne de s’approcher des corps.

Le Sistan-et-Balouchistan est l’une des provinces les plus pauvres d’Iran. Les minorités ethniques baloutches subissent la double pression de la pauvreté et des mesures d’oppression du régime. Pour joindre les deux bouts et nourrir leurs familles, les citoyens baloutches démunis transportent du carburant vers l’est du Pakistan pour le vendre.

Les forces du CGRI prennent la part du lion de ce que gagnent les porteurs de carburant, et quand elles refusent de les payer, les forces du CGRI ouvrent le feu. En outre, les transporteurs de carburant doivent endurer les dangers de la route, des températures extrêmement chaudes ou des accidents de la route mortels.

Certains responsables du régime ont reconnu les mauvaises conditions de vie au Sistan et au Baloutchistan.

«Nous nous sommes rendus dans la ville d’Iranshahr, la deuxième plus grande ville du sud-est de l’Iran, et avons visité ses villages. Malheureusement, les habitants de cette région sont privés d’installations telles que douches et toilettes. Il n’y avait pas d’installations électriques adaptées dans les villages », avait admis le député Ali Khezrian le 5 septembre 2020.

Pourtant, les forces du CGRI maltraitent systématiquement les baloutches «Sokhtbars» dans le cadre de leurs mesures oppressives visant à intimider le public.

Le 17 février, le CGRI et les forces de sécurité frontalières ont ouvert le feu et tué un Baloutche Sokhtbar de 19 ans, identifié Mohammad Snjarzehi. Le père de Mohammad a également été abattu par les forces du régime.

En 2017, la Résistance iranienne a publié un rapport sur le réseau de contrebande du CGRI. «Les institutions liées à l’État, y compris les Gardiens de la révolution (CGRI), ont pris le contrôle des ports iraniens et s’ingèrent dans les affaires douanières, transformant littéralement ces centres économiques en transits utilisés pour la contrebande de marchandises.

« Le CGRI, en prenant le contrôle des routes économiques les plus importantes du pays et en établissant un empire financier majeur, a pris le contrôle total d’une grande partie des importations / exportations de l’Iran », lit en partie le rapport.

Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne a déclaré : « Toute fermeté contre ce régime où que ce soit dans le monde, aide la lutte du peuple iranien pour renverser cette dictature religieuse et à servir la paix et de la sécurité internationales. On ne peut étouffer le soulèvement en #Iran. Le combat du peuple iranien, des unités de résistance et de la grande armée de la liberté continuera jusqu’à la fin de la tyrannie religieuse. »