De Gabriele Parussini
Bloomberg Treize membres du Parlement européen, dont le vice-président, ont déclaré que lEurope devait raffermir sa position vis-à-vis de lIran et soutenir un changement de régime dans ce pays.
« Au Parlement européen, nous soutenons totalement loption qui consiste à donner une chance démocratique au peuple iranien », a affirmé Alejo Vidal-Quadras Roca, premier vice-président du parlement de lUE, lors dun meeting aujourdhui avec les dirigeants de lopposition iranienne exilée à Auvers-sur-Oise, à louest de Paris. « Le temps est venu pour lUE de changer sa politique vis-à-vis du régime. LIran a franchi les limites. »
Vidal-Quadras Roca a dirigé une délégation de parlementaires européens à un meeting avec Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, ou CNRI, organisation regroupant les mouvements de résistance contre le régime de ce pays.
La communauté internationale tente dempêcher lIran de se procurer des armes nucléaires, après que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ait annoncé le 11 avril que son pays avait produit suffisamment duranium enrichi pour alimenter un réacteur nucléaire. Cette déclaration est survenue après que le Conseil de Sécurité ait demandé à lIran de mettre fin à son programme nucléaire avant la fin du mois.
A la réunion aujourdhui à Moscou portant sur la question nucléaire iranienne, les hauts responsables sont tombés daccord sur le fait que la République islamique devait faire face à une action internationale pour avoir défié les Nations Unies en enrichissant de luranium. Une majorité de la délégation a admis que des sanctions contre lIran étaient nécessaires, sans pour autant déterminer lesquelles, selon Nicholas Burns, sous-secrétaire dEtat américain pour les affaires politiques.
LAgence internationale de lénergie atomique de lONU prépare un rapport pour le conseil qui comportera une évaluation des risques que lIran ait produit une quantité duranium enrichie suffisante pour alimenter un réacteur, comme le pays le prétend.
« Des négociations supplémentaires, un autre délai et le gaspillage de temps ne sont pas une façon dempêcher une guerre », a affirmé Radjavi. « Le temps vient à manquer. Des sanctions appropriées doivent être imposées contre le régime afin dempêcher une catastrophe de se produire, celle où les mollahs obtiendront larme nucléaire. »