vendredi, mars 29, 2024
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“C’est un plaisir de faire mon possible pour soutenir madame Maryam Radjavi” – Un député britannique

NCRI – « Je suis ravi d’annoncer que 25 parlementaires, dont Lord Tavern, mon très cher ami Roger Gale et moi-même avec Lord Corbett of Castle Vale et beaucoup d’autres à l’opposé de l’éventail politique à Westminster ont demandé à notre gouvernement de faire connaître sa décision et qu’au lieu de soutenir ceux qui ont volé la liberté du peuple iranien et nié ses droits de l’homme, la Grande-Bretagne devrait soutenir la résistance qui propose une démocratie laïque et le respect de la loi », a déclaré Brian Binley, un député britannique. 

NCRI – « Je suis ravi d’annoncer que 25 parlementaires, dont Lord Tavern, mon très cher ami Roger Gale et moi-même avec Lord Corbett of Castle Vale et beaucoup d’autres à l’opposé de l’éventail politique à Westminster ont demandé à notre gouvernement de faire connaître sa décision et qu’au lieu de soutenir ceux qui ont volé la liberté du peuple iranien et nié ses droits de l’homme, la Grande-Bretagne devrait soutenir la résistance qui propose une démocratie laïque et le respect de la loi », a déclaré Brian Binley, un député britannique. 

Il s’exprimait le 8 mars à Bruxelles lors d’une conférence internationale, intitulée « un appel à la justice », qui se déroulait parallèlement au sommet des chefs d’Etat de l’UE. Des dizaines de parlementaires, de personnalités politiques et de juristes y assistaient, ainsi que la présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi.

Voici le texte de l’intervention de M. Binley :

Je souhairetai ajouter mes meilleurs  voeux à l’attention de Mme Radjavi. Je connais la difficulté de son travail, pas seulement pour son mouvement, mais en vérité pour nous tous, parce qu’il s’agit ne notre bataille. Nous menons ensemble cette bataille.

Je suis un de ceux que Lord Slynn a qualifié de loup et en fait je suis fier d’être qualifié de la sorte par un vénérable membre de la profession légale. En tant que loup ou politicien j’aime à simplifier les problèmes à leur base pour ensuite prendre une décision sur la manière dont il faut procéder en tant que politicien et comment il me faudra expliquer cette décision aux citoyens que je représente. Il semble que ce soit ma tâche. Et aujourd’hui je voudrais simplement citer quatre faits qui m’ont conduit à la décision que je vais expliquer.

Ces faits remontent tout d’abord au 12 décembre. Comme nous le savons tous, le tribunal de Première instance a clairement annulé la décision du Conseil des Ministres d’inclure l’OMPI sur la liste des organisations terroristes. Quand cette décision a été prise, la cour a dit que l’inscription de l’OMPI sur la liste proscrite “n’a jamais existé”. Mais elle a été plus loin en disant que le Conseil avait rechigné à réviser le fait que l’OMPI avait été inscrite sur la liste, apparemment sur la seule base de documents produits par le régime de Téhéran. Et elle a affirmé que ces raisons étaient très probablement diplomatiques.

Le troisième point que j’aimerai aborder, c’est que le Conseil a informé l’OMPI le 30 janvier de son intention de maintenir l’OMPI sur la liste avant tout sur un ordre du gouvernement britannique basé sur la décision du ministre de l’Intérieur de l’époque, Jack Straw, en 2001.

Et le dernier point que je traiterai, c’est que Straw a reconnu sur la BBC le 1 février, un des meilleurs organes de diffusions au monde, que la décision a été prise en réponse à la demande du régime iranien. 

Il me semble à présent, que ce soit un cas vraiment simple, pour qu’un politicien raisonnablement simple puisse prendre une décision. Et cela m’amène à conclure  que mon pays, qui possède un passé aussi noble de lutte contre l’inhumanité de gouvernements corrompus, un passé aussi noble d’opposition à la dictature dans le monde, et particulièrement en Europe, s’est engagé par un acte politique à la complaisance.

Je ne peux tirer aucune autre conclusion, mais il y a autre chose qui me préoccupe profondément : c’est qu’étant issu d’un pays qui croit dévotement à l’état de droit et qui a produit d’aussi grands juristes que Lord Slynn et beaucoup d’autres, venant d’un pays qui a  renforcé le concept de l’état de droit, et dont j’estime qu’il a apporté des contributions majeures à l’une des libertés les plus importantes dont nous jouissons, ce pays à présent rejette un tribunal auquel il a adhéré légalement et à la création duquel il a contribué. 

Aussi votre problème est désormais mon problème de manière bien plus importante que je ne l’aurais pensé. C’est devenu un problème personnel pour moi citoyen britannique et je pense que ma noble nation a été avilie aux yeux du monde, à cause de la position qui a été adoptée dans cette affaire.

Dieu merci, Lord Slynn a été un des juristes majeurs engagés dans le travail entrepris au nom de l’OMPI. Et  je suis ravi d’annoncer que 25 parlementaires, dont Lord Tavern, mon très cher ami Roger Gale et moi-même avec Lord Corbett of Castle Vale et beaucoup d’autres à l’opposé de l’éventail politique à Westminster ont demandé à notre gouvernement de faire connaître sa décision et qu’au lieu de soutenir  ceux qui ont volé la liberté du peuple iranien et nié ses droits de l’homme, la Grande-Bretagne devrait soutenir la résistance qui propose une démocratie laïque et le respect de la loi.  C’est ce que nous demandons à notre gouvernement et jusqu’à ce que cette demande soit satisfaite, je conserverai un sentiment de honte, comme mes compatriotes. C’est un plaisir de faire mon possible pour soutenir madame Maryam Radjavi et son mouvement. Mais je me bats désormais pour ma propre nation et pour son âme. Nous menons ensemble ce combat.