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Camp Liberty: Les antennes d’espionnage et les installations d’écoute doivent être démantelées

• Vive protestation des résidents du Camp Liberty et de la Résistance iranienne contre les agissements répressifs et policiers visant l’anéantissement de l’opposition à la demande du fascisme religieuxLe scandale de la transformation du camp Liberty en une prison apparaît de plus en plus au grand jour. Aujourd’hui, on comprend mieux pourquoi le gouvernement irakien avait rejeté la demande de 23 généraux, anciens ministres et gouverneurs ainsi que des personnalités américaines, dont Rudy Giuliani, l’ancien maire de New York, pour visiter ce camp à leurs propres frais avant le transfert de 400 résidents d’Achraf.

 

 

 1. Dans le rapport technique d’un technicien de construction des abris daté du 30 janvier, la supe

 rficie totale du Camp Liberty avait été estimée à 683000 mètres carré, alors que les murs ont été construits de manière à rétrécir cette superficie de 83000 mètres carré. Ainsi un nombre de bâtiments utilisables dont des photos de propagande avaient déjà été distribuées, se trouvent actuellement derrière les murs et par conséquent les résidents en sont privés.

2. L’eau potable et l’eau pour d’autres usages étant inexistantes, les résidents ont pu se procurer un camion-citerne d’eau à 12 km de distance et l’amener au camp. Il est étonnant que les responsables ne fournissent aucune quantité de carburants pour ces déplacements.

3. Le non drainage de l’eau usée et la montée du niveau de l’eau dans les égouts partout dans le camp, a créé un environnement très pollué.

4. La partie irakienne refuse toujours d’autoriser le départ vers l’extérieur des camions contenant l’énorme quantité des poubelles ramassée depuis hier par les résidents.

5. Dans un mensonge révoltant, la partie irakienne a attribué l’absence du courant électrique au vol des pièces des générateurs électriques par les habitants.

6. Le 21 février, le rendez-vous médical d’un malade atteint du cancer n’a pas pu être respecté en raison du retard de plusieurs heures des agents irakiens alors que ces derniers avaient été informés de ce RV pris longtemps avant. C’est seulement aujourd’hui que les agents sont arrivés pour transférer le patient alors que de tels RV doivent être pris auprès des spécialistes avant pour que les préparations et arrangements nécessaires puissent se faire ; on ne peut pas appeler sur le champ le patient de se rendre chez le spécialiste. Ce patient a donné un récit détaillé de cet épisode dans une lettre au Secrétaire général de l’ONU, car les responsables, dans un rapport mensonger, l’ont accusé d’avoir refusé de se rendre chez le médecin de son propre chef.

7. Depuis 12 heures le 21 février jusqu’à 12 heures le lendemain, 24 heures durant, et partant des 5 postes de police de l’intérieur du camp, les forces irakiennes armées de mitrailleuses B.K.C, des mitraillettes Kalachnikov et des pistolets, ont effectué 39 patrouilles à une distance de 20 mètres seulement des bungalows des résidents, privant ces derniers, surtout les femmes, de toute tranquillité et intimité. Au total, 150 agents armés des mitraillettes sont chargés de surveiller 400 résidents entourés des murs du béton de 3,6 mètres de haut (un moyen d’un agent armé pour trois résidents).

8. Des caméras d’espionnage et des tours avec des équipements d’écoute ont été installées pour enregistrer les conversations à l’intérieur des bungalows. Ces enregistrements seront évidemment communiqués au fascisme religieux au pouvoir en Iran afin d’être utilisés pour arrêter et exécuter les membres des familles à l’intérieur du pays. L’installation des antennes d’espionnage et des équipements d’écoute à 30 mètres des bungalows des résidents, est l’exemple éloquent des agissements répressifs et policiers destinés à anéantir l’opposition iranienne à la demande du fascisme religieux (voir les photos en annexe). 
L’ensemble de ces agissements nauséabonds a obligé les résidents d’adresser une pétition au Secrétaire général des Nation Unies.
Il y a un mois, ce dernier déclarait l’année 2012 de « l’Année de la prévention » en rapport avec le principe de la « responsabilité de protéger » internationalement reconnu.
Dans cette pétition, les membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran actuellement résidant au Camp liberty, ont demandé d’être immédiatement renvoyés au Camp d’Achraf.
Le 11 février 2012, lors d’un symposium sur la protection des résidents d’Achraf tenu à New York, Michael Mukasey, l’ancien ministre américain de la Justice, a dit qu’il trouvait répugnant la description de ce qui a été présenté comme Camp « Liberty » respectant les normes humanitaires et des droits de l’homme, même comme une « prison ». Il a ajouté : « La prison est dure, mais il s’agit du moins d’un lieu où les prisonniers mais aussi les geôliers sont tenus à respecter un certain nombre de lois et de règles…Toutefois, on peut comparer ce camp « Liberty » à un autre type de lieu, que même le nom dérisoire et contradictoire « Liberty » ne fera oublier… il s’agit d’un camp de concentration, où on enferme les gens pour les briser physiquement et psychologiquement ». 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 février 2012