CNRI – Robert Joseph, ancien sous-secrétaire d’Etat chargé du contrôle des armements des Etats-Unis, a souligné la nécessité de soutenir l’opposition iranienne. Il a affirmé : « Nous devons prendre des mesures pour soutenir l’opposition iranienne et mettre an application les engagements des Etats-Unis à protéger les membres de l’OMPI résidents en Irak. »
Voici quelques extraits d’un article écrit par Robert Joseph et publié le 5 février par « Hill », le site Internet du Congrès des Etats-Unis :
« L’affirmation du président Obama dans son discours sur l’état de l’Union selon laquelle la diplomatie américaine a arrêté le programme nucléaire de l’Iran est une illusion dangereuse. »
« Comme tous les gouvernements despotiques, la première crainte des mollahs est envers leur propre peuple. Depuis l’élection du président soi-disant modéré Hassan Rohani, le nombre d’exécutions en Iran ont considérablement augmenté. Notamment, plus de 20 prisonniers politiques ont été exécutés. Les attaques contre l’opposition en dehors de l’Iran ont également augmenté de façon spectaculaire, notamment le massacre brutal de 52 membres des Moudjahidine du peuple au camp d’Achraf en septembre dernier, mais aussi quatre attaques par missiles contre les résidents du camp Liberty lors desquelles 14 personnes ont été tuées et plusieurs centaines d’autres ont été blessés. »
« Nous devons éviter le piège des négociations sans fin sur des sujets secondaires comme le nombre de centrifugeuses que l’Iran serait autorisé à utiliser. Téhéran a toujours utilisé les négociations pour gagner du temps, afin de développer son programme nucléaire et se rapproche toujours davantage de l’arme nucléaire. »
« Nous devons prendre des mesures pour soutenir l’opposition iranienne, à la hauteur des engagements américains à protéger les membres de l’OMPI en Irak. Nous devons nous efforcer à les réinstaller le plus rapidement possible à l’extérieur de l’Irak, y compris aux Etats-Unis, pour les protéger contre de futures attaques orchestrées ou au moins tolérées par le régime de Nouri al-Maliki. »