Des réunions non divulguées des représentants du RC en Iran avec des agents de renseignement pour recruter des membres de l’OMPI se servant de leurs pressions familiales en Iran
publiés le 05 mai 2012
Par Fabian Mahmoudi
Bagdad (Irak)
OfficialWire Nouvelles Bureau
« Selon des informations dignes de confiances obtenues au sein de l’Iran, une délégation du CICR s’est rendue à Téhéran à Bagdad le mois dernier » (CNRI déclaration * 1, le 3 mai 2012) dans un complot visant à convaincre les résidents de rompre avec la résistance iranienne (OMPI) et d’être expatriés en Iran ».
Utiliser les sentiments attachés à la sécurité des familles de victimes soumises à des confessions volontaires et à des soumissions, a été une vieille habitude de la part des tyrans depuis des siècles. Impliquant un organisme de l’ONU dans un tel scandale ouvrant la voie à une catastrophe humanitaire qui est en contraste frappant avec le mandat de l’organisme, est, cependant, unique.
La mobilisation des services de renseignement iraniens en Irak pour éliminer ou démanteler l’OMPI, l’anti-thèse du régime fondamentaliste, n’a rien de nouveau. Le changement d’un dispositif utilisé par Téhéran pour atteindre son but est, cependant, authentique.
Téhéran a reçu un coup de main évident afin de corrompre des responsables irakiens durant le passé. Depuis 2003, la principale concentration cléricale était d’obtenir le contrôle au-delà de l’Irak en tant que plate-forme pour étendre l’intégrisme islamique dans toute la région. Les forces Qods bien établies, avec ses 13 succursales, contrôlent le Moyen-Orient et la Corne de l’Afrique, mais ont besoin d’une plateforme fiable pour commander. Irak fournit des paramètres appropriés pour atteindre cet objectif. La présence de l’OMPI en Irak, a néanmoins posé une menace sérieuse pour Téhéran et à pour son hégémonie à travers la région, rendant crucial, pour les ayatollahs, l’anéantissement de l’OMPI.
Le ministère américain de la Défense dans son rapport de mars 2009 au Congrès dit: «Téhéran a essayé de faire pression individuellement sur des fonctionnaires du gouvernement, à travers des campagnes médiatiques et par des largesses, afin de leur faire adopter des positions pro-iraniennes sur des questions telles que la SA américano-irakien, les élections provinciales et le caractère des moudjahidines du peuple (OMPI). Le grand nombre de visites entre les responsables irakiens et iraniens témoigne du degré d’influence iranienne en Irak ».
En publiant dans l’OfficialWire, M. Al-Rubaie, le conseiller à la sécurité nationale irakienne, a clairement admis à plusieurs occasions que le principal problème dans les appels à l’expulsion ou au déplacement des résidents d’Achraf doit satisfaire Téhéran et sa sécurité. Le 2 Avril 2009, il déclara à la télévision Al-Forat : « nous devons progressivement faire en sorte que leur présence en Irak devienne intolérable. Nous allons les transférer à l’ouest du pays parce que nous voulons les éloigner de la frontière iranienne … que ces personnes constituent une menace pour la sécurité nationale de l’Iran. «
La seule échappatoire qui reste à Téhéran pour s’enlever une épine de 35 années dans la gorge (OMPI) serait une justification légale à une catastrophe humanitaire. Tout organe de l’ONU avec le potentiel de corruption pourrait agir comme catalyseurs et serait le meilleur alibi pour les tyrans en Iran.
Le CICR et de ses organes régionaux détiennent d’anciens records de corruption tel que la presse l’a rapporté, ainsi le récent communiqué de presse de l’opposition iranienne exprimant sa profonde inquiétude pour le bien-être des résidents d’Achraf n’est pas surprenant.
En Juillet 2008, un rapport du chef de mission, La députée Patricia Butenis, fait la lumière sur la vulnérabilité des organisations envers une position juste et indépendante en ce qui concerne les dilemmes humanitaires quand ils furent éclipsés par des conflits d’intérêt politiques.
Selon un rapport interne de l’Iran, le CICR pourrait être «efficace» en expatriant des membres de l’OMPI en Iran. Le plan est de faire participer des résidents qui se sont récemment réinstallés au camp Liberty, à des entretiens actifs isolés, pendant lequel on fournit aux résidents des lettres et des réclamations de parents demandant leur rapatriement.
Si ce qui est prouvé est correct, cette psychologique « persuasion » serait complice des deux ans de campagne psychologique de Téhéran infligée aux habitants du camp par les forces irakiennes. La même tactique avait été utilisée par la Gestapo nazie dans les camps de concentration militaires pour causer une désunion maximale parmi les prisonniers de guerre alliés.
Le rapport publié par le CNRI cite le homologue iranien dans le complot :
« La situation au camp Liberty est très dure et ressemble à une prison qui voudrait que les gens pensent à leurs familles et de retournent en République islamique. Le plan du CICR était de prendre ses médecins et d’aider les personnes handicapées. Mais c’était trop tôt et le transfert d’Achraf n’a pas encore pu être achevé. La personne responsable d’ Achraf au sein du ministère des Affaires étrangères irakien a promis de faire tout son possible pour aider et l’Organisation des Nations Unies ont aussi accepté, mais les personnes responsables dans le camp Liberty n’ont pas accepté. Par conséquent, nous devons attendre de voir ce qui se passera dans les prochaines semaines .
À cet égard, l’aide du CICR ne sera efficace que si elle peut parler avec 20 personnes chaque jour. Si le gouvernement irakien (GoI) met la pression et rend les conditions de vie plus dures chaque jour, alors ils seront forcés de revenir. Nous avons dit au Gol et à la MANUI que si le nombre de ces personnes est significatif, ils devraient créer un établissement distinct pour eux au sein du camp Liberty ».
Selon le communiqué de presse, le défilé du HCR pour enregistrer les résidents a été modifié pour permettre aux représentants du CICR de contacter les réfugiés sans leur consentement. Le 30 Avril 2012, dix-sept résidents qui devaient subir un « entretien d’identité» par le HCR comme convenu dans le MoI entre l’Irak et l’ONU, firent face de façon surprenante aux représentants du CICR leur glissant de mystérieuses lettres de leurs proches.
Certaines des victimes de ces abus étaient liés à M.Rajavi, qui a été tué dans une prison iranienne, et Faezeh Rajavi abattu lors de l’assaut sanglant de 2011 sur le camp par les forces irakiennes.
Les proches des résidents du camp d’Achraf déclarent qu’un flot de documents a été donnée aux bureaux du CICR; faisant la lumière sur les efforts de manipulation de Téhéran pour utiliser le CICR et de légitimer les crimes contre les habitants.
Depuis 2008, les résidents avaient informé le CICR des complots afin d’isoler les résidents individuellement et les forcer à rejeter l’organisation et à s’expatrier en l’Iran. Le complot avait été pensé par la Section du renseignement de l’organisation terroriste Qods sous le commandement direct du chef suprême, Khamenei.
Evidemment en accord avec le complot, le rôle d’un organe de l’ONU serait le carillon de la propagande médiatisée suggérant que les résidents ont reçu un «lavage de cerveau » et doivent être isolés et réhabilités.
M. Sistani, un ancien prisonnier politique qui s’est échappé de la célèbre prison de Gohardacht, l’année dernière commenta le récent dilemme de la débâcle du CICR :
« Les représentants de la Résistance iranienne lors de réunions avec les représentants du CICR à Genève et à Bagdad ont été mis en garde contre les dangers du transfert de la protection des résidents d’Achraf des États-Unis à l’Irak avant l’échéance de 2009 et furent mis en œuvre. Ils ont exhorté le CICR à s’opposer à un tel transfert. Malheureusement, le CICR a refusé de prendre cette position cruciale. Le résultat décrit selon des informations, fut que le transfert a été la première étape pour donner aux factions pro-iraniennes du gouvernement irakien le contrôle total sur le camp. Les conséquences de ceci fut trois attaques atroces qui partirent d’Irak à la demande de Téhéran, laissant 56 personnes écrasées à mort et des milliers de blessés. Cela ouvra la voie à un siège destructeur de deux années qui a transformé la belle ville et inspirante en un camp de concentration.
«C’était la première fois que des agents iraniens se sont campés aux côtés des résidents sous la fausse apparence de parents». Je voudrais penser que les clercs ont réussi à accomplir ce qu’ils ne pouvaient pas accomplir de leurs donjons iraniens, sous divers prétextes :. Accès direct et torture de membres de l’opposition échappés sous le nez des États-Unis et de l’ONU ».
M. Sistani élabora les conséquences humanitaires des actions malhonnêtes impliquant tout organisme des Nations Unies :
« L’autre aspect du silence du CICR et du HCR, en dépit de leur connaissance de l’implication du régime dans l’oppression des habitants était méprisable et n’a fait qu’empirer la situation.
Encore plus de familles de l’OMPI étaient sous la pression stricte de l’ Iran et beaucoup ont été victimes de sentences de mort.
Récemment il y a eu une sentence de mort prononcée contre un partisan de l’OMPI Gholamreza Khosravi, 47, pour avoir fourni une aide financière au l’OMPI.
La tactique des clercs est gouverner en utilisant les lois de la « charia » comme prétexte de bains de sang inimaginables et de contraindre les organes de l’ONU par le biais de chit-chats à légitimer des effusions de sang. Son caractère trompeur serait de tromper quiconque manque d’intégrité et fait passer la loi sur son jugement personnel.
Malheureusement, ceux sous la torture dans les cachots, leurs familles et leurs proches au camp d’Achraf sont les seuls qui obtiennent ce résultat final. Selon les contacts, 9 prisonniers politiques de plus ont été transférés pour affronter la mort, alors qu’ils avaient été condamnés comme des trafiquants de drogue. Ironiquement, l’Iran, qui parraine 80% du trafic de l’opium provenant d’Afghanistan, est supposé être un homologue actif de l’ONU dans la « lutte contre la drogue. »
Dans ce cas, nous ne pouvons que rappeler l’idiome «homme de bien dans une société mal est le plus mal tous ».
La constante approbation des tyrans en Iran ne ferait que corrompre le plus saint des hommes. Il est donc impératif pour les organes de l’ONU de s’abstenir de la prise de décision partiale et de rester attachés au droit international authentique.
Fabian Mahmoudi est un journaliste indépendant.