CNRI – « Quand je viens à Auvers, je me sens en famille. Et je m’adresse en particulier à mes amis d’Achraf qui ont su traverser l’épreuve, la détresse, sans se laisser écraser par elle », a déclaré Mgr Jacques Gaillot le 8 janvier à Auvers-sur-Oise. Il s’exprimait à la cérémonie des vœux de Mme Radjavi à la Maison de l’Ile de la ville de Van Gogh, à laquelle assistaient des centaines d’Auversois et Val d’Oisiens et des dizaines d’élus locaux. Cette soirée a été l’occasion pour le Comité des maires en défense d’Achraf de remettre à Mayam Radjavi un recueil de 5500 signatures de maires et d’élus en soutien d’Achraf.
« Je pense, a poursuivi Mgr Gaillot, à ce que disait un grand auteur palestinien, Mahmoud Darwish, en pensant à son peuple. Il disait : « Nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir. »
« Eh bien, personne ne pourra nous enlever l’espoir. Et nos amis d’Achraf ne lâcheront pas. Ils garderont l’espoir quelles que soient les difficultés. Et c’est pour ça que nous les aimons. Et tout ce qui les touche me touche. Tout ce qui les fait souffrir me fait souffrir. Et je peux vous dire que je prie Dieu pour eux souvent.
« Alors, je voudrai dire que, cette année, comme on l’a souligné, et bien la Résistance iranienne, elle a marqué des points. Pas simplement au niveau juridique, mais au niveau de l’évolution des mentalités, et en particulier chez les responsables. J’étais impressionné l’autre jour à Paris, à la salle Wagram, dans cette grande rencontre, que des responsables américains, allemands ont vraiment dit des choses qu’ils n’auraient jamais dites il y a quelques années. Enfin, ils se sont éveillés à la cause iranienne, et ils s’y rallient. Alors, ça continuera.
« Et moi, je garde l’espoir, et comme toujours je vous dis : l’année prochaine, et cette année peut-être, en Iran. »