vendredi, mars 29, 2024
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La lâcheté continue vis-à-vis de l’Iran – sénateur Jean-Pierre Michel

CNRI – « Les condamnations sont venues de toutes parts. Mais où sont les actes ? Qu’ont fait nos gouvernements ? Qu’ont fait les organisations internationales ? À ce jour, rien. C’est la lâcheté qui continue », s’indignait le sénateur français Jean-Pierre Michel le 30 septembre à Strasbourg.

Il s’exprimait dans une conférence à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, dont il est membre, organisée par le Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran. Il était aux côtés de Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, et de nombreux parlementaires de divers pays d’Europe et de personnalités internationales.

« Il faut bien le dire la période est mauvaise, a-t-il poursuivi. Elle est mauvaise pourquoi ? Parce que l’Iran encore une fois joue le miroir aux alouettes, et malheureusement, et j’ai honte, pour mon pays, les alouettes françaises et américaines ont l’air de se faire prendre encore une fois à ce miroir. Or les mêmes causes produiront les mêmes effets, c’est-à-dire que rien ne changera en Iran. Le président de la république n’a aucun pouvoir. Simplement il est chargé de faire bonne figure auprès de l’ONU, auprès des démocraties occidentales, pour demander la levée des sanctions économiques qui frappent ce pays.

« Car la situation économique et sociale en Iran est dramatique, on le sait. Il y a des révoltes il y a des mouvements. Il y a des soulèvements. C’est mauvais pour le régime et donc il faut à tout prix que les sanctions soient levées. C’est là-dessus que nous devons agir. C’est là que se trouve la clé du problème.

 

« Bien entendu, nous devons faire comprendre à nos gouvernements, le mien, les vôtres, que rien n’a changé, que rien ne changera. Que M. Rohani, comme M. Khatami avant lui, comme d’autres, ne sont que les exécuteurs des mollahs, du guide suprême et des milices. Que les droits de l’homme continuent à être bafoués en Iran. Que les prisonniers politiques continuent d’être dans les prisons. Que les pendaisons publiques, en place publique devant tout le monde, continuent d’être exécutées. Et donc nous devons redoubler d’efforts, nous les parlementaires dans nos parlements.

« Vous savez Madame [Radjavi], dans le parlement français, à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans nos comités nous essayons d’agir. Nous redoublerons d’efforts pour que nos gouvernements adoptent une attitude plus réaliste vis-à-vis de la dictature iranienne et vis-à-vis du gouvernement irakien, qui en l’occurrence constitue son bras armé. »