CNRI Suite à un attentat terroriste lundi 29 mai contre un bus transportant des travailleurs irakiens à la Cité dAchraf, où vivent des milliers de membres des Moudjahidine du peuple dIran en Irak, M. Mohammad Mohadessine, président de la Commission des affaires étrangères du CNRI, a appelé le secrétaire général de lONU à intervenir.
Dans sa lettre à M. Kofi Annan, il a écrit : « Je vous demande dinsister pour que toutes les parties pour les réfugiés, le gouvernement dIrak et la Force multinationale Irak, garantissent les droits des résidents dAchraf comme le stipule la quatrième Convention de Genève et reconnaissent leur statut légal de réfugiés politiques en Irak, auquel ils ont droit depuis les années 1980.
Mohadessine a également appelé le secrétaire général de lONU à condamner sans équivoque ce crime haineux.
Lattentat terroriste de lundi, perpétré à trois kilomètres au nord de la ville irakienne de Khalis, a fait 13 morts et 15 blessés, certains grièvement.
Cet attentat terroriste lâche contre des Irakiens sans défense travaillant depuis des années à la Cité dAchraf est survenu juste le lendemain de la visite du ministre des Affaires étrangères des mollahs en Irak. Des bombes directionnelles et des explosifs puissants fabriqués par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique ont été utilisés dans cette attaque.
« La dictature religieuse et terroriste à la tête de lIran, qui considère la présence de lOMPI en Irak comme un obstacle majeur à lexportation de son fondamentalisme et de son terrorisme ainsi quà sa tentative détablissement dun régime fantoche dans ce pays, est engagée de manière permanente dans une campagne visant à forcer lextradition ou lexpulsion des Moudjahidine dIrak », a affirmé Mohadessine dans sa lettre.
En août 2005, les agents des mollahs au sein du ministère de lIntérieur irakien ont enlevé deux membres de lOMPI, Mohammad Ali Zahedi et Hossein Pouyan, à Karada Street à Bagdad et les ont emmenés au ministère de lIntérieur puis vers une destination inconnue. Lannée dernière, dans un acte contraire à la loi humanitaire internationale, par le biais de ses agents dans le gouvernement irakien, le régime clérical est parvenu à priver les membres de lOMPI résidant à Achraf de combustible, deau et délectricité.
Fin avril 2006, dans un mémorandum officiel de leur ambassadeur à Bagdad adressé au ministère des Affaires étrangères irakien, les mollahs ont protesté contre le soutien extensif accordé par des personnalités, des partis, des tribus, des cheiks et des citoyens aux Moudjahidine et ont exigé que lOMPI et les citoyens irakiens soient privés de leur droit à la liberté de parole. Une grande partie de la société irakienne et des cercles politiques dans ce pays ainsi que des cercles politiques et parlementaires en Europe et aux Etats-Unis ont condamné les actes des mollahs et ont rappelé les droits des membres de lOMPI à la Cité dAchraf en tant que personnes protégées en vertu de la quatrième Convention de Genève.
Le régime clérical a recours à de tels actes inhumains au moment où, après 16 mois denquête exhaustive, la Force multinationale Irak reconnaît aux membres de lOMPI en Irak le statut de personnes protégées en vertu de la quatrième Convention de Genève.