CNRI – Vendredi 20 janvier, un colloque international a été organisé à Paris à l’invitation du Comité français pour un Iran démocratique, où de grandes personnalités européennes et américaines ont lancé une mise en garde contre le déplacement forcé des habitants d’Achraf au camp Liberty que le gouvernement irakien est en train de transformer en prison.
AIHAM SAMERAIE , ancien ministre irakien, a déclaré lors de cette conférence : J’aimerais dire, en tant qu’Irakien et au nom du peuple irakien, qu’il y a quatre points. Premièrement, mettre en place tout autre nouveau délai par le gouvernement pour l’expulsion de l’OMPI d’Irak est illégal. Les résidents ont, nonobstant leurs droits de rester en Irak, ont accepté d’être transférés dans des pays tiers, et bien sûr, le HCR devrait immédiatement commencer son travail à Achraf pour réaffirmer le statut de réfugié des résidents.
Deuxièmement, l’ONU et le HCR ne devraient en aucune façon accepter le transfert des résidents d’Achraf à Liberty, étant donné les plans manifestes de les traiter comme des prisonniers et le fait que cet endroit manque des normes minimales internationalement reconnues. Il s’agit par conséquent d’un déplacement forcé et d’une violation du Droit humanitaire international et l’organisme de l’ONU ne devrait pas s’engager dans une action illégale.
Troisièmement, si le gouvernement de l’Irak ou toute autre organisation cherchent véritablement une solution humanitaire loin des programmes cachés, ils en viendront à la conclusion qu’il n’y a pas d’endroit plus approprié qu’Achraf pour garantir la sûreté et la sécurité de ses résidents pendant que les initiatives internationales sont en cours pour leur réinstallation. On devrait déclarer que l’ONU, les États-Unis ainsi que l’Union Européenne sont en fin de compte responsables pour leur sûreté et pour préserver les droits des résidents. Je demande à M. Ban Ki-moon, à la Secrétaire d’État Clinton ainsi qu’à Lady Ashton, qui se sont tous engagés pour une solution pacifique pour Achraf, de mettre un terme à leur silence au sujet de Maliki, d’invoquer une solution pacifique et de protéger les droits des victimes et non les protocoles politiques avec le gouvernement de l’Irak.