
Cette semaine, la défaillance systémique du régime iranien a atteint un point critique, entraînant la fermeture de 13 provinces en raison de graves coupures de courant, en pleine canicule. Cette paralysie généralisée n’est pas une catastrophe naturelle, mais la conséquence directe de décennies de corruption et de gestion catastrophique du régime dictatorial. La crise est devenue si grave que la capitale elle-même est désormais en péril, Téhéran étant confrontée à une crise de l’eau paralysante et risquant de manquer d’eau d’ici quelques semaines en raison d’une sécheresse prolongée et de la négligence flagrante du régime.
Une crise reconnue par le régime lui-même
L’ampleur de la catastrophe est si indéniable que des responsables de l’administration du président Massoud Pezeshkian ont été contraints d’admettre l’échec du régime. Abbas Aliabadi, ministre de l’Énergie de Pezeshkian, a publiquement reconnu la gravité de la situation, déclarant : « À l’exception du Gilan et d’une petite partie du Mazandaran, nous sommes dans une situation hydrique très tendue.» Il a prévenu que des mois d’août et de septembre difficiles seraient prévus, soulignant notamment la situation désastreuse dans les provinces d’Ispahan, de Markazi, du Sistan-Baloutchistan et du Khorasan.
July 31—Zanjan, northwest Iran
Protest rally by by members and beneficiaries of the Pardis Gharb Mehrara Housing Cooperative.#IranProtestspic.twitter.com/v53hFWozp2— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 31 juillet 2025
Confirmant l’ampleur de la situation d’urgence, le secrétaire du cabinet de Pezeshkian a annoncé que le gouvernement envisageait un blocage complet de Téhéran pendant une semaine ou une fermeture récurrente d’un jour par semaine en raison du « déséquilibre énergétique ». Ces aveux ne sont pas des révélations, mais des aveux d’une crise latente, engendrée par les politiques du régime.
Un raz-de-marée de colère populaire à travers le pays
En réponse à cette rupture systémique, le peuple iranien est descendu dans la rue et a manifesté dans tout le pays, exprimant un rejet unanime de l’incompétence du régime.
Le 30 juillet, à Mehrshahr, Karaj, des dizaines d’habitants se sont rassemblés devant le service local de l’électricité pour protester contre les coupures de courant constantes et imprévues. À Salehiyeh, les citoyens se sont mobilisés contre les pénuries d’eau avec le slogan puissant : « Pas d’eau, pas de patience ». La colère de la population a été clairement exprimée à Mahmoudabad, où, dans un acte de désobéissance civile saisissant, un citoyen exaspéré a verrouillé l’entrée principale du bureau de distribution d’électricité, piégeant employés et pétitionnaires à l’intérieur, témoignant de son épuisement face à l’inaction des autorités. À Marivan, des agriculteurs ont déclaré avoir failli perdre toute leur récolte après dix jours de coupure d’eau agricole, sans qu’aucun organisme gouvernemental n’en assume la responsabilité.
Les manifestations ne se sont pas limitées aux pannes de services publics. À Téhéran, les opérateurs du réseau électrique ont organisé un rassemblement pour protester contre leurs conditions de vie désastreuses et leurs contrats injustes, scandant : « Fonctionnaire incompétent, démissionnez, démissionnez !» Dans la capitale également, les employés de l’entreprise Daroupakhsh ont protesté contre une nouvelle promesse non tenue du régime concernant un projet immobilier qu’ils attendaient depuis des années. À Parsabad-e Moghan, les employés de l’entreprise Pars Agro-Industry ont protesté contre le fait de ne pas avoir reçu de salaire décent depuis cinq mois, déclarant avoir « honte devant leurs familles » dans un contexte d’inflation galopante.
July 28—Rasht, northern Iran
People chant "Down with Khamenei, damned be Khomeini," as they protest constant water and electricity outages.#IranProtestspic.twitter.com/KxqCokXFX9— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 29 juillet 2025
La colère a dépassé les simples questions économiques et d’infrastructures. À Saqqez, un rassemblement en mémoire de trois militants écologistes morts dans un incendie de forêt s’est transformé en une protestation contre la négligence systémique du régime et son mépris pour la vie humaine et l’environnement.
Un système au-delà des réformes, un peuple qui réclame le changement
Les événements récents dressent un tableau clair : l’Iran est uni non pas par la rhétorique creuse du régime, mais par une souffrance partagée et une exigence collective de changement fondamental. L’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian n’a rien fait pour remédier à la corruption et à l’incompétence profondément ancrées qui caractérisent le régime du Guide suprême Ali Khamenei. Les crises non seulement perdurent, mais s’accélèrent.
Des agriculteurs de Marivan aux ouvriers de Téhéran, en passant par les citoyens rebelles de Mahmoudabad, le message est sans équivoque : le peuple iranien n’attend plus de solutions d’un système conçu pour le trahir. Leurs manifestations courageuses et massives témoignent d’une nation qui résiste activement pour reconquérir son avenir face à un régime qui s’est révélé incapable de gouverner et indigne de la confiance du peuple.

