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Des parlementaires reprochent à Obama de ne pas protéger des opposants iraniens

Reuters, 17 février, Washington – (original en anglais) Des parlementaires américains ont reproché dimanche au Président Barack Obama de n’avoir pas su protéger les opposants iraniens des persécutions de Téhéran à la suite d’une attaque meurtrière sur leur camp près de Bagdad, et ont demandé à ce qu’ils soient autorisés à retourner dans la base où ils ont vécu longtemps en Irak.
Une délégation du Congrès conduite par Dana Rohrabacher, président de la sous-commission sur l’Europe contrôlée par les républicains à la Chambre, a dit que l’administration Obama n’aurait pas dû envoyer le mouvement de membres du groupe d’opposition iranien des Moudjahidine du peuple, ou Ompi, dans un lieu dépourvu de sécurité.

Au moins cinq personnes ont été tuées le 9 février dans une attaque à roquette sur leur base dans un ancien complexe militaire américain, le « Camp Liberty », à l’ouest de la capitale irakienne. L’attaque a été condamnée par les Nations Unies.
«Il était contraire à l’éthique pour les États-Unis d’avoir approuvé le déplacement de personnes que nous avions promis de protéger au camp Liberty, où nous savions qu’elles n’auraient pas de protection adéquate, simplement pour plaire au premier ministre irakien Nouri al-Maliki et au mollahs au pouvoir en Iran », a regretté la délégation dans un communiqué publié après la rencontre avec des dirigeants de l’opposition iranienne à Paris.

 

L’OMPI qui appelle au renversement des dirigeants religieux en Iran (…) a été déplacée l’an dernier du camp d’Achraf qui l’a abritée pendant les longues années de son exil en Irak.
L’OMPI n’est plus la bienvenue dans un Irak gouverné par des musulmans chiites arrivés au pouvoir après l’invasion des forces américaines et le renversement de Saddam en 2003.
Mais certains politiciens américains voient dans cette opposition une force potentielle pour remplacer les dirigeants de Téhéran et soutiennent sa cause à Washington. La délégation du Congrès a publié un communiqué à l’issue de sa rencontre avec Maryam Radjavi, qui dirige le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), basé à Paris.

« L’Iran a besoin d’un changement de régime et l’OMPI peut aider à y parvenir », dit la délégation du Congrès, critiquant vivement la mission de l’ONU en Irak pour avoir échoué à accorder davantage de statut de réfugiés aux membres de l’Ompi au camp Liberty.
« Le gouvernement américain, le Secrétaire général de l’ONU et le Haut commissaire au réfugiés de l’ONU devraient octroyer la priorité au règlement de la situation de la sécurité des résidents du camp Liberty, qui peut être assurée par leur retour au camp d’Achraf. »