lundi, février 17, 2025
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La revue Iran Libération : Le grand rassemblement pour un « Iran libre » au Bourget

La revue Iran Libération : Le grand rassemblement pour un « Iran libre » au Bourget

Le grand rassemblement pour un « Iran libre » au 9 juillet 2016 au Bourget a vu la participation d’Iraniens et d’amis de la résistance venus du monde entier.

Dans son éditorial, « Iran Libération » écrit : Durant des années, le régime iranien a martelé qu’il n’existait pas d’opposition viable en Iran. Dans ses relations avec les pays étrangers, Téhéran répète que l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) n’a pas de base dans la population iranienne et ne pose pas de menace sérieuse.

Pendant longtemps, les mollahs ont choisi délibérément de garder un silence radio sur l’OMPI et le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Tout cela pour convaincre leurs interlocuteurs que les seules options politiques réalistes sont soit la complaisance avec le régime, soit lui faire la guerre.

Vu l’expérience tragique de l’histoire récente du Moyen-Orient, les mollahs en Iran ont misé sur la complaisance qui semble la plus attractive. Le rassemblement pour un Iran libre du 9 juillet au Bourget a gravement rayé le refrain des mollahs.

Selon des médias présents, des dizaines de milliers d’Iraniens et leurs partisans internationaux étaient sur place. Peu avant le 9 juillet, des dizaines de prisonniers politiques en Iran, dans un acte de grand courage, ont pris le risque d’envoyer depuis leurs cellules des messages de soutien appelant les participants à être leur voix pour un changement.

Dans la salle, la présence de centaines de personnalités de tout l’éventail politique de France et des cinq continents était frappante. On y trouvait Rama Yade, Ingrid Betancourt, Gilbert Mitterrand, des parlementaires et élus français, des dignitaires comme l’ancien président de la Chambre des Représentants américaine Newt Gingrich, l’ancien gouverneur et président du parti démocrate Howard Dean, l’ancien président de la commission européenne José Manuel Barroso, l’ex chef de la diplomatie canadienne John Baird et le Prince Turki alFaisal d’Arabie saoudite.

Dès le lendemain le régime des mollahs s’en est pris aux Saoudiens, a convoqué l’ambassadeur français pour lui faire entendre une protestation officielle, idem avec le représentant des intérêts égyptiens contre la présence au rassemblement d’une délégation conduite par le Vice-président du parlement.

La réaction de Téhéran a été à la fois inédite et hystérique, durant une dizaine de jours non-stop. Les médias officiels ont débordé de commentaires, d’analyses, d’interviews, sur le rassemblement et ses appels à un changement de régime. Comme si, étourdi par l’éclat de ce rassemblement, le régime avait oublié de faire semblant que la Résistance n’existait pas.

 

Voir « Iran Libération »