Les sénateurs ont également rencontré des membres de l’OMPI réinstallés hors d’Irak
Samedi 12 août 2017, une haute délégation du Sénat des États-Unis a rencontré Mme Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, dans la capitale albanaise Tirana. La discussion a porté sur la situation des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) en Albanie, les derniers développements en Iran et au Moyen-Orient ainsi que sur les solutions pour mettre fin à la crise actuelle dans cette région.
La délégation du Sénat était composée des sénateurs Roy Blunt, vice-président de la Conférence des républicains au Sénat et membre des commissions d’affectation spéciale, du renseignement, de lois et de l’administration, du commerce, des sciences et des transports ; John Cornyn, questeur de la majorité et membre des commissions de la magistrature, du renseignement et des finances ; et Thom Tillis, membre des commissions des forces armées, de la magistrature, des banques, du logement et des affaires urbaines et des anciens combattants.
La réunion a eu lieu dans un centre de l’OMPI en Albanie, à l’initiative du sénateur Roy Blunt, alors que la délégation était en visite dans ce pays.
Dirigée par le sénateur Blunt, la délégation s’est félicitée de la réinstallation en toute sécurité de tous les habitants du camp Liberty hors d’Irak et leur a souhaité du succès dans leur lutte pour la démocratie et les droits humains en Iran. Le sénateur Blunt qui a déployé de nombreux efforts pour assurer la sécurité des membres de l’OMPI au camp Liberty, en Irak, et pour leur transfert à l’extérieur de ce pays les années précédentes, a qualifié cette réinstallation de victoire majeure pour le peuple iranien et sa Résistance. Il a salué les efforts de Mme Radjavi et de la Résistance iranienne pour la réussite de cette opération importante.
Mme Radjavi a remercié les sénateurs pour leur fermeté vis-à-vis du régime iranien, spécialement pour l’adoption d’une nouvelle résolution qui impose des sanctions au régime clérical et aux gardiens de la révolution (pasdaran) pour leurs violations des droits humains, leur programme de missiles balistiques et l’exportation du terrorisme. Elle a exprimé sa gratitude pour les efforts des sénateurs américains, en particulier le sénateur Blunt, concernant la protection de milliers de membres de l’OMPI au camp Liberty en Irak et leur réinstallation en toute sécurité en Albanie.
La présidente élue du CNRI a souligné que contrairement à la propagande des apologistes du régime iranien, la dictature religieuse était pourrie jusqu’à la moelle et très fragile. Sans un soutien étranger, spécialement la politique de complaisance au Etats-Unis et en Europe, elle n’aurait pas survécu si longtemps. Elle a ajouté qu’un changement de régime en Iran est nécessaire et à portée de main parce qu’une alternative viable et démocratique existe. Mme Radjavi a affirmé que faire correspondre un changement de régime par le peuple iranien pour la démocratie à la guerre et à l’instabilité dans la région relève du pur mensonge. Et la source de ce mensonge est le lobby du régime iranien dans les capitales occidentales. Il déforme totalement la vérité de manière démagogique, a-t-elle dénoncé avant d’ajouter que le renversement du régime de Téhéran était une précondition pour mettre fin à la crise et à la guerre au Moyen-Orient.
Mme Radjavi a souligné la nécessité d’imposer des sanctions générales au secteur bancaire et pétrolier de régime iranien, d’expulser les Pasdaran et leurs milices de Syrie, d’Irak et des autres pays de la région, de prendre des mesures urgentes pour punir le régime pour l’ampleur de ses exécutions politiques, spécialement le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, d’ouvrir une commission d’enquête sur ce crime majeur contre l’humanité dans le but d’en juger les auteurs et de reconnaitre les aspirations du peuple iranien et de sa Résistance à renverser la tyrannie religieuse et à instaurer la liberté et la démocratie, ainsi qu’une République fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des femmes et des hommes et un Iran non nucléaire.
La délégation du Sénat a également rencontré des membres de l’OMPI, ainsi que des témoins et des victimes des atrocités du régime iranien en Iran et dans les camps d’Achraf et Liberty.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 août 2017