CNRI – Hamid-Reza Assefi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères en Iran, a qualifié lannulation de toutes les restrictions placées sur Maryam Radjavi et les membres de la Résistance iranienne en France par la Cour dappel de Paris d « inacceptable et constituait pour Paris un manquement à ses responsabilités face au terrorisme et une infraction aux lois internationales relatives au terrorisme ». Il a ajouté : « Les Européens ont des lois contre le terrorisme. Nous estimons que cet acte est une capitulation face au terrorisme et à la violence et nous allons protester contre les Français à ce sujet » (Shabakeh Khabar, télévision dEtat, 28 juin).
Mohammad Mohadessine, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, a affirmé que les mollahs avaient confondu la Justice française avec la leur où le juge joue simultanément quatre rôles, celui de juge, de procureur, de jury et davocat. Les mollahs tentent dutiliser les leviers diplomatiques, économiques et terroristes pour manipuler non seulement le gouvernement français mais aussi sa justice afin quils fassent pression sur les Iraniens et leur résistance.
Assefi, qui na pu dissimuler la haine du régime envers la cour française après son verdict en faveur de la Résistance iranienne, a pleuré des larmes de crocodile sur les lois européennes contre le terrorisme au moment où son gouvernement manigance et exécute des actes terroristes contre les dissidents iraniens ainsi que contre des citoyens étrangers, y compris des Français. En tant que « principal financier du terrorisme » et « le soutien le plus actif du terrorisme au monde », le régime est le principal organe international fournissant entraînement, logistique et refuge aux terroristes dans le monde.
Mohadessine a exprimé lespoir que le gouvernement français condamne avec la plus grande fermeté les déclarations absurdes du porte-parole du fascisme religieux sur le système judiciaire français.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 juin 2006