samedi, juillet 27, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: Terrorisme & intégrismeRohani fait l'éloge des Gardiens de la révolution dans la crainte de...

Rohani fait l’éloge des Gardiens de la révolution dans la crainte de la fin de l’ère de complaisance par l’Occident

Rohani fait l'éloge des Gardiens de la révolution dans la crainte de la fin de l'ère de complaisance par l’Occident

Hassan Rohani, président du régime théocratique, a fait l’éloge du corps des Gardiens de la révolution (pasdaran), principale source de répression et de pillage dans le pays et de terrorisme et de bellicisme dans la région. Les citant comme ses « biens aimés », il a déclaré : « Si les États-Unis désirent commettre leur prochaine erreur en prenant des mesures contre les Gardiens de la révolution, ce sera alors leur plus grave erreur. Les pasdaran ne constituent pas seulement une unité militaire, ils sont dans le cœur de cette population. »

Le président des mollahs intervenait lors d’une réunion du conseil des ministres dans la crainte de l’inscription prochaine des Gardiens de la révolution dans la liste américaine des organisations terroristes.

Rohani a décrit l’occupation discrète de l’Irak, le massacre de la population syrienne et la mainmise des pasdaran sur le Liban, comme des initiatives pour sauver ces pays : « Les Gardiens de la révolution ne sont pas seulement populaires parmi la population iranienne, mais également parmi la population irakienne parce qu’ils ont sauvé Bagdad ; ils sont populaires parmi les Kurdes d’Irak, parce qu’ils ont sauvé Erbil ; et ils sont populaires parmi la population de Damas et de Syrie parce qu’ils ont sauvé Damas ; ils sont également populaires parmi le population du Liban parce qu’ils ont été partisans de la dignité et de l’indépendance du Liban ; les Gardiens de la révolution ont toujours aidé les opprimés et se sont dressés contre les terroristes. » (Agence de presse FARS, affiliée aux pasdaran, le 11 octobre 2017)

Ce sont les déclarations du président d’un régime dont les liens séculaires avec al-Qaïda et les Taliban et son rôle déterminant dans la préparation du terrain pour la création de Daech, sont des faits avérés. Il fait l’éloge des funestes pasdaran qui sont responsables du massacre de plus de 500 000 innocents en Syrie et le déplacement de plus de la moitié de sa population. Une force extrémiste et intégriste qui a par ailleurs commis des carnages épouvantables en Irak et a exporté le bellicisme au Yémen.

Réitérant son allégeance à Khamenei, le Guide suprême des mollahs, Rohani a ajouté : « Tant que nous serons tous obéissants au Guide, notre pays n’aura aucun problème. » Ce sont les propos de celui même qui, durant sa campagne électorale, avait reconnu que les dirigeants du régime « n’ont su qu’exécuter et emprisonner depuis 38 ans ». Or, après avoir subi la colère de Khamenei, il s’est rétracté en affirmant qu’il était prêt à embrasser les mains du « Guide éclairé ».

Rohani est le président d’un régime qui a utilisé les slogans anti-impérialistes comme un instrument politique pour se maintenir au pouvoir depuis 38 ans, mais à présent, dans la hantise de voir arriver la fin de la politique de complaisance de l’Occident et des concessions incessantes qui lui étaient faites, il qualifie la précédente administration américaine de légale, mais dénonce comme honteux le comportement de l’actuel président. « Le président américain, prend ces mesures avec cette logique qu’il est contre tout ce que l’ancien président a réalisé… c’est vraiment honteux pour le gouvernement américain d’avoir comme argument de s’opposer à tout ce que l’administration précédente a accompli. »

Ces propos indiquent une fois de plus combien il est risible de qualifier Rohani de modéré, alors qu’il a collaboré pendant 38 ans à la répression et au bellicisme des mollahs. S’il se présente parfois comme modéré pour essayer de secourir un régime en crise, il reconnaît pourtant, chaque fois que cela est nécessaire, qu’il est un serviteur servile pour les Gardiens de la révolution et le Guide Suprême.

Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 12 octobre 2017