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Pressions inhumains sur les malades d’Achraf

CNRI – Sur ordre du comité de la répression d’Achraf : 7 malades privés de nourriture et de l’eau pendant une journée;

Présence de soldats armés lors des visites médicaux afin de persécuter les malades;

Les forces irakiennes et le comité de la répression d’Achraf continuent le blocus inhumain et leurs pressions injustes  contre les résidents particulièrement en leur imposant des restrictions médicales;

 

 

Grâce à la campagne internationale menée sur ce thème, le mardi 21 décembre 2010, les forces irakiennes ont transférés 7 malades d’Achraf pour des visites médicales à Bagdad ; mais sur ordre du comité de la répression d’Achraf, ils ont exercé des pressions et des restrictions, des plus cyniques à leur encontre.

Les malades en questions préparés à quitter Achraf à 6h du matin,  sont rentrés à 19h, sans avoir eu l’autorisation, ni la possibilité de s’acheter de la nourriture ou de l’eau potable. Affamer et assoiffer délibérément des malades ; avec la présence des soldats armés dans la pièce où ils recevaient leur visite médicale, suivait un objectif d’harcèlement perpétuelle.

Alors que le commandant des forces irakiens et ses troupes s’alimentaient, ils empêchaient cyniquement, sous les ordres du dit comité, l’accès des achrafiens à toute alimentation. Il s’agit d’un procédé inhumain copié sur les méthodes des tortionnaires des prisons d’Evine et de Kahrizak en Iran. Certains malades qui étaient restés à jeun depuis la veille afin de pouvoir passer des examens médicaux, avaient à fortiori besoin de se nourrir ou de boire après leurs examens.

Certains des malades n’ont pas trouvé la possibilité de se faire soigner pendant ce voyage douloureux. L’un d’entre eux qui attendait depuis longtemps un échographie et une angiographie cardiaque, est retourné à Achraf sans avoir pu obtenir ces soins, du des obstacles créés par les forces irakiennes.

Les forces irakiennes ont empêché par d’autres moyens le repos d’un autre malade qui sortait d’une opération d’angiographie cardiaque et avait besoin de se reposer. Elles entraient avec armes et équipements dans la pièce des visites médicales et malgré les protestations des médecins, ils restaient près des patients et créaient des ennuis de manière à violer la discrétion requise pour qu’un malade puisse évoquer ses problèmes avec son médecin.

Lors du retour à Achraf, le commandant des forces irakiennes qui cherchait toujours à persécuter et gêner les malades par des attentes inutiles, demandait à chacun des postes de contrôles sécuritaires sur le trajet de vérifier les papiers d’identités des malades. Cependant, avant le départ d’Achraf, il avait lui-même vérifié les pièces d’identités de chacun des malades et n’avait aucune ambigüité à cet égard.

L’objectif suivi par le comité de répression à travers ces harcèlements et procédés inhumains, est d’obliger les malades de se rendre à l’hôpital ou d’accéder aux soins médicaux afin de les amener à céder sur le principe et renoncer à leur persévérance. Il s’agit d’un signe d’impuissance du régime des mollahs et de leurs agents face à la résistance des achrafiens et le mépris que leur incombe le décès de Mehdi Fathi en tant qu’un crime contre l’humanité qu’ils ont commis.

La Résistance iranienne appelle le secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité et le représentant spécial du secrétaire général pour l’Irak et la Mission d’Assistance de l’ONU en Irak (MANUI), ainsi que le gouvernement et les forces américaines d’agir en urgence pour la levée du blocus inhumain d’Achraf qui dure depuis deux ans. Elle appelle notamment au libre accès, inconditionné, des habitants d’Achraf aux services médicaux assurés par leurs propres frais.

Secrétariat du Conseil National de la Résistance Iranienne
Le 23 décembre 2010