Sommet transatlantique
Maryam Radjavi: Les droits humains pour le peuple iranien, des sanctions globales pour la dictature religieuse, et la reconnaissance de la Résistance et de la lutte du peuple iranien pour la liberté.
Maryam Radjavi : Le massacre de 1988 et la tueriede novembre 2019 doivent être renvoyés devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Le temps est venu de mettre fin à l’impunité de Khamenei et des responsables du régime. Ils doivent faire face à la justice.
À l’approche de la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies, un sommet international en ligne, intitulé « Sommet transatlantique sur la politique de l’Iran, il est temps de demander des comptes au régime iranien », a reliés des Iraniens dans 10 000 points de divers pays du monde.
Parmi les personnalités qui ont pris la parole lors du sommet figuraient 30 parlementaires américains des deux partis de la Chambre et du Sénat, dont les sénateurs Ted Cruz, Roy Blunt, Marco Rubio et Bob Menendez, ainsi que des personnalités comme Rudy Giuliani, ancien maire de New York, le général James Jones, conseiller à la sécurité nationale du président Obama (2009-2010), Newt Gingrich, 50e président de la Chambre des Représentants des États-Unis, Joseph Lieberman, ancien sénateur., ainsi qu’une délégation de parlementaires britanniques, et l’ambassadeur Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères.
Notre message est le suivant: Sanctionnez le régime clérical pour aider à lutter contre le terrorisme, la répression et la corruption. Mais chaque dollar donné à ce régime est une balle tirée sur la jeunesse en #Iran, ou en Irak, en Syrie et au Yémen. https://t.co/FzYcBlPoor
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) September 18, 2020
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et oratrice principale du sommet, a rendu hommage à Navid Afkari, ce héros national insurgé récemment exécuté par le régime. « Face aux exécutions et aux massacres, a-t-elle déclaré, le peuple iranien demande aux Nations unies, et au Conseil de sécurité en particulier, de rétablir les sanctions stipulées dans les six résolutions de l’ONU contre le régime clérical en Iran. Sinon, Khamenei continuera à ravager la nation car la survie de son régime dépend du meurtre et de la répression. Si Khamenei arrêtait les exécutions, il perdrait le contrôle de la situation, et les soulèvements qui couvent dans les profondeurs de la société iranienne éclateraient et renverseraient le fascisme religieux des mollahs. »
Mme Radjavi a souligné le rôle de Khamenei dans la mort déchirante de plus de 105.000 personnes à cause du coronavirus, classant l’Iran comme le pays ayant le plus grand nombre de morts par habitant dans le monde. « Personne ne croyait au départ que le régime clérical avait délibérément abattu l’avion de ligne ukrainien quand cela s’est produit, a-t-elle rappelé. De même, il est difficile de croire que Khamenei et Rohani envoient délibérément des gens à l’abattoir du coronavirus. Mais ils ont en fait, adopté la stratégie de pertes humaines massives pour protéger leur régime des protestations du peuple iranien et du danger d’être renversés. »
Mme Radjavi a ajouté : « La richesse des avoirs amassés par les institutions et les fondations contrôlées par Khamenei s’élève à plus d’un trillion de dollars. Tous ces avoirs, actifs et ressources appartiennent au peuple iranien, mais jusqu’à présent, pas un centime n’a été consacré à sa santé et à ses soins médicaux. Le coronavirus est le plus puissant allié des mollahs ; l’emprisonnement et les exécutions sont leurs instruments de pouvoir essentiels, et les pasdarans la machine à tuer la plus fiable pour soutenir leur pouvoir. Si vous n’avez pas l’intention de réprimer la population, d’alimenter les guerres et d’exporter le terrorisme, une seule armée devrait vous suffire. N’imposez pas les dépenses astronomiques des pasdarans au peuple iranien. Dissolvez les pasdarans et consacrez plutôt l’argent utilisé pour financer la santé et les soins médicaux de la population, et payer les salaires des infirmières, des ouvriers, des enseignants et des employés du secteur public. »
Mme Radjavi a rappelé les soulèvements de 2017/2018 et de 2019, soulignant l’escalade de la répression et du meurtre des partisans de l’OMPI et des manifestants, notamment le massacre de 1500 jeunes et adolescents lors du soulèvement de novembre 2019. Elle a également mentionné les arrestations massives, la torture et les récentes condamnations à mort de détenus accusés de guerre contre Dieu et a déclaré : « Le régime clérical est en guerre contre la nation iranienne et la communauté des nations. Il faut mettre fin aux mauvaises politiques internationales qui aident les assassins du peuple d’Iran, en permettant au fascisme religieux de violer les droits du peuple d’Iran et de répandre la guerre et le terrorisme au Moyen-Orient. »
La présidente élue du CNRI a présenté une approche politique en trois volets vis-à-vis du régime des mollahs, comprenant : les droits humains pour tout le peuple d’Iran, des sanctions générales pour la dictature religieuse, et la reconnaissance de la Résistance du peuple iranien et de la lutte pour la liberté en Iran.
Mme Radjavi a ajouté : « C’est une erreur de penser qu’une réduction des sanctions internationales entraînera l’abandon par le régime de son agressivité. Ironiquement, c’est sous les auspices du JCPOA que le terrorisme du régime iranien s’est déchainé en Europe. »
Le Sommet transatlantique sur la politique à l’égard de l’Iran a réuni des centaines de personnalités politiques éminentes des États-Unis et d’Europe. Parmi les dignitaires qui se sont adressés directement au sommet ou qui ont envoyé des messages de soutien on compte notamment: Le maire Rudy Giuliani, l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, l’ancien conseiller pour la sécurité nationale de la présidence américaine James Jones, le général Jack Keane, le sénateur Joseph Lieberman, le sénateur Robert Torricelli, la sénatrice Kelly Ayotte, l’ancien premier ministre albanais Pandeli Majko, le président du parti républicain albanais Fatmir Mediu, le président de la commission de politique étrangère du Mouvement socialiste pour l’intégration et ancien ministre de l’Intégration européenne de l’Albanie Klajda Gjosha, l’ambassadeur Robert Joseph, l’ancien ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi, le parlementaire britannique et ancien ministre du Brexit David Jones, le député britannique Bob Blackman, le président de la commission du règlement du Sénat américain Roy Blunt, le membre de haut rang de la commission des relations étrangères du Sénat Bob Menendez, le Président de la sous-commission du Sénat sur la Constitution et membre de la commission des relations étrangères Ted Cruz, membre de la commission des relations étrangères du Sénat Jeanne Shaheen, le président de la commission spéciale du Sénat sur le renseignement et président de sous-commissions telles que les droits de l’homme et les questions relatives aux femmes Marco Rubio, le Président de la sous-commission permanente du Sénat sur les enquêtes et membre de la commission des relations étrangères Rob Portman, membre de la commission des services armés du Sénat et président de la sous-commission sur l’eau et l’électricité Martha McSally, le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre Eliot Engel, les Représentants Ted Yoho, Sheila Jackson-Lee, Tom McClintock, Raul Ruiz, Judy Chu, Paul Gosar, Lance Gooden, Janice Schakowsky, Kathleen Rice, Tom Emmer, Dan Crenshaw, David Joyce, Robert Aderholt, French Hill, Brad Schneider, Don Bacon, Glenn Grothman, Jody Hice, et Mikie Sherrill et Rob Woodall qui ont envoyé des déclarations écrites de soutien à la réunion.
Le rassemblement mondial en ligne a débuté vendredi à 17h00, heure européenne, et s’est poursuivi jusqu’à 22h00.
#Iran #FreeIran2020 | Sommet de soutien pour un Iran libre | Nécessité d’appliquer les sanctions et réclamer des comptes au régime, |18 septembre 2020 https://t.co/pIJm8xoedi
— CNRI-France (@CNRIFrance) September 18, 2020
Les orateurs du sommet ont demandé justice pour plus de 30 000 prisonniers politiques de l’OMPI et autres résistants massacrés en 1988. Ils ont demandé la fin de la politique de complaisance et exigé que ceux qui ont ordonné et exécuté ce grand crime et qui occupent actuellement de hautes fonctions dans le régime, soient traduits en justice.
Les orateurs ont également évoqué l’exécution criminelle du champion de lutte Navid Afkari et ont demandé une intervention internationale pour mettre fin à la vague d’exécutions et de condamnations à mort des manifestants anti-régime et notamment de ceux qui arrêtés lors du soulèvement de novembre 2019.
Le sommet a été diffusé en direct par satellite en Iran et était également disponible sur les médias sociaux, dont Twitter et Facebook, en direct sur internet dans cinq langues différentes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 septembre 2020