L’activation du mécanisme de sanctions, le rétablissement de six résolutions du Conseil de sécurité, l’arrêt complet de l’enrichissement, la fermeture des sites nucléaires et des inspections, en tout lieu et à tout moment, sont impératives pour empêcher le fascisme religieux en Iran d’acquérir la bombe atomique.
Ce matin, vendredi 19 juin 2020, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a adopté à la majorité la résolution proposée par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Selon l’agence Reuters, « le Conseil des gouverneurs de l’ONU, composé de 35 pays, a appelé vendredi l’Iran à cesser de refuser à l’Agence l’accès à deux anciens sites suspects et à coopérer pleinement avec elle, ont déclaré les diplomates présents à la réunion ». La résolution appelle « l’Iran à coopérer pleinement avec l’Agence et à satisfaire les demandes de l’Agence sans plus tarder, y compris en fournissant un accès rapide aux sites spécifiés par l’Agence ». C’est la première résolution du Conseil des gouverneurs de l’AIEA depuis huit ans.
Dans deux rapports présentés au Conseil des gouverneurs début juin, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a souligné les violations répétées du TNP et du protocole additionnel ainsi que la violation du plan d’action global conjoint (JCPOA) par le régime. L’un des deux rapports, intitulé « Accord de garanties du TNP avec la République islamique d’Iran », indique que « à la suite de ses évaluations en cours, l’Agence a identifié un certain nombre de questions liées à d’éventuelles matières nucléaires et activités liées au nucléaire et non déclarées en trois endroits en Iran ».
Le rapport a conclu : « pendant plus de quatre mois, l’Iran a refusé l’accès à l’Agence, en vertu de l’article 4.b.(i) et de l’article 5.c. du Protocole additionnel, à deux endroits et, pendant près d’un an, n’a pas engagé de discussions de fond pour clarifier les questions de l’Agence relatives à d’éventuelles matières nucléaires non déclarées et à des activités liées au nucléaire en Iran. Cela nuit à la capacité de l’Agence de clarifier et de résoudre les questions et donc de fournir une assurance crédible de l’absence de matières et d’activités nucléaires non déclarées sur ces sites en Iran. »
Saluant la résolution du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « la politique et les actions du régime des mollahs, cinq ans après le traité nucléaire avec les 5 + 1, ne laissent aucun doute sur le fait que ce régime n’a jamais abandonné le projet d’acquisition d’une bombe atomique et continue la tromperie et la dissimulation. Le régime utilise toutes les installations et concessions que l’accord nucléaire lui a accordées pour poursuivre le terrorisme, la guerre étrangère et la répression intérieure. »
Mme Radjavi a ajouté que l’activation du mécanisme de sanctions, le rétablissement de six résolutions du Conseil de sécurité, l’arrêt complet de l’enrichissement, la fermeture des sites nucléaires, et les inspections en tout lieu et à tout moment, sont impératives pour empêcher le fascisme religieux au pouvoir en Iran d’acquérir la bombe atomique.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 juin 2020