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La Résistance iranienne avait dévoilé le site nucléaire de Qom en 2005

  mais l’AIEA n’en a pas tenu compte

CNRI – La révélation de deux sites nucléaires secrets à l’est de Téhéran par la Résistance iranienne, jeudi 24 septembre, et la dissimulation par le régime iranien d'installations nucléaires près de la ville de Qom, dénoncée par les dirigeants des États-Unis, de France et de Grande-Bretagne vendredi 25 septembre ont accru la nécessité d'imposer immédiatement des sanctions globales au régime. Tout retard préparerait la voie au régime pour se doter de la bombe atomique.

Les installations nucléaires souterraines à proximité de Qom avaient d'abord été dévoilées dans une conférence de presse à Paris de la Résistance iranienne, le 20 décembre 2005. M. Mohammad Mohadessine, président de la commission des Affaires étrangères du CNRI, avait divulgué des informations sur quatre complexes souterrains composés de tunnels et d'installations servant aux programmes nucléaires du régime. «Le premier complexe est situé près de Qom, à proximité du lac de sel, avait-il dit. Il est composé de plusieurs tunnels et de bâtiments souterrains. La construction du complexe a commencé en l'an 2000. »

Cette conférence avait révélé que ces tunnels étaient utilisés pour masquer les installations nucléaires, des laboratoires et ateliers, et dissimulaient diverses sous-sections du programme nucléaire et de missiles, en particulier des centres de commandement et de recherches. Un revêtement de plomb spécial est utilisé dans les tunnels, qui s'étendent sur des dizaines de milliers de mètres carrés, pour stopper les fuites de rayonnement dans l’environnement et éviter toute détection à travers le sol ou d'autres échantillonnages environnementaux sur le terrain. La Garnison Khatam al-Anbiya des gardiens de la révolution (CGR) est chargé de la construction de ces installations et tunnels souterrains.

La Résistance iranienne avait informé l'AIEA des détails du site et appelé à une inspection pour prouver ces détails. Malheureusement, dans le cadre de la politique poursuivie par le Secrétaire général de l'époque, l'AIEA n’en avait pas tenu compte. Si une attention opportune y avait été accordée, le monde aurait compris bien plus tôt les tromperies des mollahs.

Le 24 septembre, le Conseil national de la Résistance iranienne a révélé des informations sur deux sites nucléaires secrets impliqués dans le programme nucléaire des mollahs. M. Mehdi Abrichamtchi, président de la commission de la paix du CNRI, y a déclaré : « Les sources de la Résistance ont réussi à obtenir des informations sur deux centres nucléaires directement impliqués dans la recherche et la production de systèmes d'explosion, qui sont une partie majeure d'une bombe atomique. L'organe responsable se nomme le «Centre de Recherche pour l'explosion et l'impact ». Il est largement connu par son abréviation en persan METFAZ. Le responsable du centre est le général Javad Al-Yassine, un vétéran du CGR, travaillant sous la supervision de Mohsen Fakhri-Zadeh.

Le centre de commandement est situé à Téhéran-Pars dans l'est de Téhéran où se déroulent des recherches universitaires et des simulations informatisées à l'aide d'un logiciel spécial. Les plans du METFAZ sont mis en pratique dans l'est de Téhéran le long de la rivière Jajeroud près du village de Sanjarian au bord d'une route militaire. Afin de dissimuler les activités, le site est entouré de hauts murs de béton préfabriqués.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 septembre 2009