jeudi, mars 28, 2024
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Les lourdes peines des parents d’Achrafiens montrent l’incapacité du régime à contrer le soulèvement

 CNRI – Dans le cadre des pressions croissantes exercées sur les prisonniers politiques parents d’Achrafiens, les bourreaux du régime ont intensifié les persécutions d’Hassan Tarlani, étudiant de 23 ans.

– Hassan Tarlani, qui a été condamné à 10 ans de prison et d’exil dans la maison d’arrêt de Kerman, se trouve dans une cellule de prisonniers de droit commun dangereux, pour la plupart drogués. Les agents des services de renseignements, malgré les frais élevés des longs trajets que cela entraine pour sa famille, ne laissent pas ses proches lui rendre visite au parloir.  Ses parents ont le droit de voir leur fils une fois par mois en cabine. En confisquant tous ses papiers d’identité, les agents ont bloqué toute possibilité de suivi judiciaire.

Hassan Tarlani, est le petit-fils d’Hassan-Ali Safa’i, bazari renommé exécuté pour son soutien aux Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) dans les années 1980. Il a été arrêté le 20 février 2009 avec un groupe d’autres parents et proches des Moudjahidine d’Achraf et écroué à la prison d’Evine. Il est accusé d’avoir conservé des photos de sa mère et de son frère, qui sont des Achrafiens, à son domicile.

– Zia Nabavi, étudiant militant, a été condamné à dix ans de prison pour avoir eu des liens familiaux avec les résidents d’Achraf. Ils n’ont pas hésité à ajouter l’accusation ridicule d’avoir prononcé un discours dans une tribune étudiante et une interview dans un site étudiant. Outre Zia, sept autres membres de la famille Nabavi – Atafeh, Maliheh, Sareh, Alireza et Seyed-Jalal Nabavi ainsi que Narguesse Cheikhnia et Marieh Emadi, sont incarcérés à Evine, Gohardacht, et dans les prisons de Semnan et de Qom pour relations familiales avec des Achrafiens ou leur avoir rendu visite à Achraf.

Ces lourdes peines et pressions croissantes sur les prisonniers politiques, en particulier les parents et proches d’Achrafiens, pour aviver le climat de peur et empêcher les manifestations populaires en juin vont sans aucun doute renforcer la détermination des Iraniens et de leur jeunesse pour renverser la totalité du régime du guide suprême.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 juin 2010