L’AIEA confirme que le programme d’armes nucléaires du régime iranien a continué au moins jusqu’en 2009
Le rapport indique que les révélations effectuées en 2003 par la Résistance iranienne ont porté un coup décisif au projet du régime d’acquérir la bombe nucléaire
CNRI – Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur les « possibles dimensions militaires » du programme nucléaire de l’Iran indique clairement un manque de coopération de la part du régime iranien avec l’agence, ce qui est une violation flagrante de l’accord ( Joint Comprehensive Plan of Action « JCPOA »).
Dans ce rapport de 16 pages, l’AIEA a examiné chacune des 12 questions en suspens et a conclu : « L’agence évalue qu’avant la fin de 2003, une structure organisationnelle était en place en Iran pour la coordination d’une gamme d’activités relatives au développement d’un dispositif explosif nucléaire. Bien que certaines activités aient eu lieu après 2003, celles-ci ne faisaient pas partie d’un effort coordonné. Ces activités ont continué au moins jusqu’en 2009.»
L’année 2003 a été désignée comme un tournant dans les tentatives du régime pour obtenir la bombe nucléaire. Cela correspond à la révélation par la Résistance iranienne en mai 2003 de l’existence d’un site nucléaire à Lavizan-Shian. Ce site présenté par le régime iranien comme un « Centre de recherche en physique » était le siège et le centre névralgique pour les activités du régime dans le domaine de la fabrication de la bombe nucléaire. Après la révélation des informations concernant ce site, le régime a été contraint de le démanteler et le désintégrer. Maintenant, c’est plus clair que jamais que ces révélations ont porté un coup décisif contre les tentatives systématiques du régime iranien pour obtenir la bombe nucléaire.
Malgré les obstructions, le manque de coopération et les violations de la part du régime de ses engagements dans le cadre de la feuille de route signé avec l’AIEA en juillet 2015, le récent rapport de l’agence a mis en évidence les tromperies du régime, notamment ses falsifications concernant le détonateur EBW ou l’initiateur MPI. Selon le rapport, les explications présentées par le régime sur ces questions ont été parfois contradictoires ou incompatibles. Le rapport souligne que « les détonateurs EBW développés par l’Iran ont des caractéristiques correspondant à ceux utilisés dans un dispositif explosif nucléaire ». Le rapport ajoute que « la technologie MPI développée par l’Iran possède des caractéristiques correspondant à ceux utilisés dans un dispositif explosif nucléaire. »
Le rapport rejette les explications fournies par le régime selon lesquelles le site de Partchine a été utilisé « pour le stockage de substances chimiques destinées à la production d’explosifs ». Le rapport souligne que « les informations dont dispose l’agence concernant les tests hydrodynamiques indiquent qu’en l’an 2000, l’Iran a fabriqué et installé un grand cylindre dans le complexe militaire de Parchine. D’autres informations indiquent que les dimensions de ce cylindre correspondent à celles d’une chambre de tests d’explosifs décrits dans les publications d’experts étrangers. Les informations dont dispose l’agence, notamment les résultats de l’analyse des échantillons prélevés sur place et les images satellites, n’étayent pas les déclarations de l’Iran concernant la fonction de ce site. »
Le rapport de l’AIEA réfute les prétentions du régime sur la nature pacifique de son programme nucléaire et la soi-disant fatwa de Khamenei selon laquelle l’arme nucléaire serait haram (interdit par la loi islamique).
Le rapport de l’Agence montre les tentatives systématiques du régime iranien pour obtenir la bombe nucléaire, malgré le fait que pendant des années, le régime a constamment essayé de détruire tout document ou élément de preuve sur ses activités clandestines pour la fabrication de la bombe nucléaire. En raison de la position ferme de la communauté internationale concernant les activités illégales du régime iranien, ce dernier a été contraint de cacher certaines dimensions de son programme nucléaire. S’il n’y avait pas ces dissimilations, l’AIEA aurait pu obtenir de nombreuses autres preuves sur les tentatives de ce régime pour obtenir la bombe nucléaire.
Selon des informations fiables obtenues par les réseaux de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) à l’intérieur du pays, lesquelles ont été présentés lors d’une conférence du 1er décembre, pendant la période où les enquêteurs de l’AIEA préparaient ce rapport le régime iranien a formé un comité top-secret pour rédiger des réponses aux questions des enquêteurs. Les personnes clés de ce comité étaient des officiels de haut-rang des gardiens de la Révolution et du ministère de la Défense, des individus impliqués dans les projets nucléaires du régime ces dernières années et qui sont parfaitement au fait des aspects militaires du programme.
L’objet de ce comité est d’élaborer des arguments pour étayer les affirmations du régime concernant le caractère non-militaire du programme et pour cacher l’objectif du régime d’obtenir la bombe nucléaire. Mohsen Fakhrizadeh – qui est un élément clé dans le programme d’armes nucléaires du régime iranien – est un membre de ce comité et supervise les réponses avant que celles-ci soient envoyées au département de sureté de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI). C’est l’OEAI qui envoie les réponses officielles de l’Iran aux questions des inspecteurs de l’AIEA.
Le récent rapport de l’AIEA montre clairement que le fascisme religieux au pouvoir en Iran n’a aucunement l’intention d’abandonner son projet de fabriquer l’arme nucléaire. Si le régime iranien voulait abandonner ce projet, il aurait présenté depuis longtemps les éléments et les documents réclamés par l’AIEA. Dans une interview, datée du le 26 octobre 2015, avec l’agence de presse officielle IRNA, Ali Akbar Hachémi Rafsandjani – ancien président du régime qui a été le numéro 2 du régime – a explicitement reconnu que dès le départ, l’objectif du régime dans ce programme nucléaire était d’acquérir la bombe et qu’il n’a jamais abandonné cet objectif.
Etant donné l’attitude actuelle du régime, c’est complètement illusoire d’imaginer qu’il a cessé ses activités pour acquérir la bombe nucléaire. Ce point a été le principal sujet des négociations qui ont abouti à l’accord entre les pays du group P5 + 1 et le régime iranien. Dans de telles circonstances, tout allègement des sanctions va donner à ce régime la possibilité de poursuivre avec des moyens supplémentaires son programme nucléaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 décembre 2015