
Maryam Radjavi : Le rapport de Human Rights Watch n’est qu’un tas de mensonges pour rendre service à la dictature religieuse à la veille de la mascarade électorale. Il a pour but d’empêcher le retrait des Modjahedines de la liste du terrorisme qui trouve un soutien croissant en Europe et aux Etats-Unis. Le délai et la hâte avec lesquels il a été rédigé, l’absence de questions posées aux Modjahedines, la nature des sources et des témoignages téléphoniques qui vont tous entièrement dans le sens du maintien d’un régime inhumain en Iran, est un record sans précédent de l’instrumentalisation des droits de l’homme.
Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, a estimé que le rapport de Human Rights Watch contre les Modjahedines du peuple d’Iran (OMPI) est un assortiment d’allégations mensongères et un exemple honteux de l’aide apportée à la dictature religieuse au pouvoir en Iran dont ce régime a un besoin urgent à la veille de sa mascarade électorale des présidentielles.
Maryam Radjavi a ajouté que l’objectif politique de cette démarche transparaît clairement dans le procédé employé pour la rédaction du rapport, ficelé en toute hâte, qui n’apporte rien de neuf et qui contient les allégations d’agents connus des renseignements des mollahs, sans avoir posé la moindre question au Conseil national de la Résistance iranienne ou à l’OMPI, ni même sans avoir consulté les éclaircissements publiés par la résistance. A propos de cet objectif, en évoquant le retrait de l’OMPI de la liste du terrorisme qui trouve un soutien croissant en Europe et aux Etats-Unis, le communiqué de HRW souligne que “le gouvernement iranien affiche un bilan effroyable en matière de droits humains, mais promouvoir un groupe d’opposition responsable de graves atteintes aux droits de l’homme constituerait une énorme erreur.”
Maryam Radjavi a précisé que ce rapport qui s’inscrit dans une campagne odieuse de diabolisation pour maintenir l’OMPI sur la liste du terrorisme, est un record sans précédent d’instrumentalisation des droits de l’homme pour sauvegarder le régime inhumain au pouvoir en Iran. Un régime qui prétendait que des armes de destruction massive étaient cachées dans les bases de l’OMPI et que les prisons irakiennes regorgeaient de « dissidents » des Modjahedines, alors que personne n’a trouvé un seul de ces prisonniers après la chute de l’ancien régime irakien. Cependant, malgré 150 opérations terroristes du régime des mollahs contre ses membres et ses bases sur le sol irakien, faisant des dizaines de tués et des centaines de blessés, et malgré des dizaines d’autres tués par les agents de renseignements des mollahs qui avaient réussi à s’infiltrer, l’OMPI n’affiche même pas un seul cas de châtiment de ces agents et les a tous renvoyés sans exception en Iran. L’OMPI n’a envoyé personne dans les prisons irakiennes, n’a torturé personne et personne, si ce n’est pour traverser légalement la frontière, ne s’est adressé aux instances et aux autorités irakiennes. Des démarches qui depuis deux ans maintenant sont prises en charge par les forces américaines.
La présidente de la République élue de la Résistance iranienne a ajouté : si HRW était vraiment préoccupé par les violations des droits de l’homme par l’OMPI, elle a eu la possibilité pendant onze ans, sur l’invitation de M. Massoud Radjavi, président du CNRI, de se rendre dans les bases de l’OMPI en Irak. Il y a onze ans, lorsque HRW avait proféré des allégations similaires pour préparer le terrain à l’inscription de l’OMPI sur la liste du terrorisme par le gouvernement Clinton, M. Radjavi avait invité HRW le 7 octobre 1994 (dans une interview avec Associated Press) puis dans une lettre du 28 octobre 1994, à se rendre dans les bases de l’OMPI en Irak. Mais HRW savaient que ces allégations étaient totalement infondées et ne s’est jamais rendu dans ces bases.
Associated Press le 7 octobre 1994, citait le président du CNRI : « Human Rights Watch ou tout autre groupe indépendant peut venir inspecter les bases et les équipements des Modjahedines et parler avec qui ils veulent. » Avant octobre 1994, les représentants de la résistance avaient à deux reprises invité HRW. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que ces deux dernières années, alors que les Modjahedines étaient rassemblés dans la base Achraf sous contrôle des forces américaines et soumis à des enquêtes de divers services américains, HRW n’a jamais pensé à venir inspecter et vérifier de visu ces accusations et rédiger un rapport !
Il est clair que la campagne de diabolisation et de discrédit lancée contre l’opposition, est nécessaire au maintien et au développement des relations politiques et économiques avec un régime qui a exécuté 120.000 prisonniers politiques, qui est la principale source de terrorisme et d’intégrisme et qui déploie des efforts pour se doter de l’arme atomique, d’autant plus que récemment plus de 2, 8 millions d’Irakiens ont apporté leur soutien à l’OMPI.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mai 2005