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L’Achrafien Kazem Nematollahi décède d’une maladie rénale en raison du blocus médical et des obstacles du comité de répression

Appel international à la levée du blocus médical d’Achraf

CNRI – L’Achrafien Kazem Nematollahi, 51 ans, membre des Moudjahidine du peuple d’Iran, qui comptait 22 années de lutte contre le régime des mollahs, est décédé en raison du blocus médical inhumain et du travail de sape permanent du comité chargé de la répression d’Achraf et d’Omar Khaled, le directeur du centre de torture du « Nouvel Irak ». Il s’est éteint à l’aube du dimanche 29 mai, après neuf mois de lutte contre la maladie, à l’hôpital de Baquba.

Selon l’avis des médecins spécialistes en date du 27 septembre 2010, Kazem aurait dû être mis de toute urgence sous dialyse. Mais ce traitement  a été retardé sous plusieurs prétextes et la première dialyse n’a pu intervenir que quatre mois et demi plus tard, le 7 février 2011. Sur prescription médicale, Kazem aurait dû encore par la suite être dialysé deux fois par semaine à l’hôpital de Baquba. Mais durant cette période, l’hôpital du Nouvel Irak, qui ne prodigue que de la torture aux Achrafiens blessés et malades, a empêché son départ vers Baquba. Ce retard a entrainé la perte de ses deux reins. Les spécialistes à Baquba avaient été profondément indignés par les sabotages de ce centre de torture et avaient protesté auprès de son directeur.

Le 9 mai, l’état de Kazem s’est dégradé, mais Omar Khaled ne l’a pas évacué sur l’hôpital de Baquba.  Deux jours plus tard, alors qu’il était dans un état extrême, il y a été transféré en soins intensifs. Quand le 19 mai, pour se rendre à nouveau à Baquba, le malade a dû se présenter à l’hôpital du « Nouvel Irak », Omar Khaled s’est une nouvelle fois opposé à son transfert et l’a renvoyé en l’insultant. Ce n’est que trois jours après, le 22 mai, qu’il a été envoyé en soins intensifs à Baquba. Mais cette fois Kazem était à l’article de la mort. Un grand nombre d’Achrafiens étaient volontaires pour lui sauver la vie en lui donnant un rein. Quinze personnes se sont rendues à cet effet à l’hôpital du Nouvel Irak les 26 et 27 mai pour pouvoir se rendre à l’hôpital de Baquba y faire don de leur rein. Mais Omar Khaled s’y est opposé et leur a dit de revenir plus tard.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, avait averti le 8 mars : « Cela fait un an que Kazem Nematollahi, en raison du manque de soins, est en train de perdre ses deux reins. Il a un besoin urgent d’être traité par un spécialiste. Mais le comité chargé de la répression d’Achraf y fait obstacle. »

Kazem Nematollahi, le 1 février, dans une lettre au représentant de l’ONU avait lancé une mise en garde : « Il y a tellement de limites et de retards imposés que j’ai peur de perdre mes deux reins (…) La vie des malades à Achraf n’a aucune valeur pour Omar Kahled, le directeur de l’hôpital d’Achraf au service le comité illégal des services du premier ministre. Non seulement il ne fait rien pour faciliter la guérison des malades, mais au contraire pour renforcer la pression et à harceler les malades, il s’efforce chaque jour de saper leur guérison. » Auparavant également, Mehdi Fathi et Mohammad-Reza Heydarian, après un long combat contre la maladie, s’était éteints en décembre 2010 et en janvier 2011, en raison des obstacles posés à l’accès libre aux soins et au travail de sape du comité de répression.

La Résistance iranienne tient pour responsable de la mort de Kazem Namatollahi, Mehdi Fathi et Mohammad Reza Heydari le comité chargé de la répression d’Achraf et la personne de Maliki pour les mesures de répression et le blocus imposés sur ordre direct de Maliki. Elle demande une intervention urgente de la communauté internationale pour faire cesser le blocus médical et obtenir l’accès libre des Achrafiens aux soins médicaux,  pour sauver la vie des blessés graves et des malades.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 mai 2011