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La convocation des ambassadeurs étrangers, une fuite en avant du régime des mollahs après l’exécution d’Ali Saremi

CNRI – Après l’exécution criminelle d’Ali Saremi, des Moudjahidine du peuple d’Iran, le régime inhumain des mollahs a convoqué des ambassadeurs et des chargés d’affaires de pays occidentaux pour les mettre en garde contre « tout soutien au terrorisme en Iran ». Cette démarche relève de la fuite en avant infâme, alors que dans de nombreux pays, les Iraniens ont fait entendre leurs cris de colère et que l’indignation internationale se fait de plus en plus forte contre ce crime.

La décision de cette mise en scène diplomatique grotesque a été prise au Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN) du régime le 25 décembre, en même temps que celle de l’exécution d’Ali Saremi. Lors de cette réunion à laquelle participaient des représentants d’organes divers comme le système judiciaire et le ministère du Renseignement (Vevak) , il a été décidé que pour « réduire le coût de cette exécution sur le plan international » il fallait profiter des vacances des fêtes de fin d’année du calendrier chrétien et que le ministère des Affaires étrangères du régime devait prendre les devants et convoquer quelques ambassadeurs pour leur « soutien au terrorisme ». Le CSSN est présidé par Ahmadinejad et supervisé par le guide suprême des mollahs, Khamenei, en personne.

La Résistance iranienne appelle une fois de plus le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité, la Haute commissaire aux droits de l’homme, les autres organes de l’ONU, l’UE, les Etats-Unis et la communauté des nations à condamner au plus vite l’exécution d’Ali Saremi et à prendre des mesures urgentes contre ce régime pour ses exactions croissantes en Iran. Elle rappelle que le silence et l’absence de mesures appropriées face aux crimes de ce régime, notamment les pendaisons de prisonniers politiques, non seulement encourage les mollahs à commettre davantage de tortures, d’exécutions et de massacres, mais le pousse aussi à aller plus loin jusqu’à demander des comptes à la communauté internationale.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 décembre 2010