vendredi, mars 29, 2024
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Les manifestations au Khouzistan, un autre aspect de la société rétive de l’Iran

Des protestations ont éclaté au Khouzistan, dans le sud-ouest de l’Iran, en raison de la pénurie d’eau. Ces protestations ont montré l’ampleur de la crise de l’eau en Iran. Les habitants en excédés se sont heurtés aux forces de sécurité en scandant : « Les Iraniens veulent un changement de régime », ce qui montre le caractère rétif de la société.

Iran – Khouzistan : la population privée d’eau manifeste (Vidéos)

Les médias internationaux ont également couvert les slogans anti-régime scandés lors des manifestations. Au cours de certaines manifestations, les habitants ont exprimé leur colère à l’égard du Guide Suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, en scandant « A bas le dictateur » et « A bas Khamenei« , a rapporté Reuters le 17 juillet.

Les manifestations actuelles au Khouzistan révèlent les différents aspects d’une crise profonde et globale.

Après 42 ans de pillage, les politiques dévastatrices du régime ont créé une crise de l’eau.

Les Gardiens de la révolution (pasdaran) ont construit des centaines de barrages non scientifiques afin de générer des revenus pour couvrir leurs dépenses et leurs objectifs militaires.

Ainsi, les importantes ressources en eau du pays, comme le lac Urmia et les zones humides de Gavkhoni, Parishan, Bakhtegan, etc. ont été détruites.

How the Islamic Revolutionary Guards Corps IRGC plunders Iran’s economy

Le Karun, autrefois seul fleuve navigable d’Iran, est devenu un cours d’eau presque à sec en raison de la construction de 24 barrages par les pasdaran.

Outre les pénuries d’eau, les Iraniens, en particulier ceux de la province du Khouzistan, sont désormais confrontés à des coupures de courant.

Les Iraniens sont privés d’électricité pendant des heures sous une chaleur accablante, en raison de l’absence d’expansion de l’infrastructure électrique proportionnelle à la croissance de la consommation, du minage massif de crypto-monnaies par les pasdaran et des entreprises chinoises, qui consomment beaucoup d’électricité iranienne, et de l’exportation d’électricité vers les pays voisins pour générer les devises nécessaires à la répression, au terrorisme et au renflouement des poches des autorités.

En outre, les Iraniens sont actuellement aux prises avec la Covid-19, et en raison des politiques cruels du régime, l’Iran connaît actuellement sa cinquième vague de Covid-19. Pourtant, le régime refuse de vacciner la population.

La situation dans des provinces comme le Khouzistan, le Sistan-Baloutchistan est critique, et des centaines de personnes meurent chaque jour.

La population est également confrontée à une inflation galopante et à une montée en flèche des prix. Selon les statistiques élaborées par le régime, les ménages iraniens perdent chaque année 20 % de leur pouvoir d’achat.

Selon le quotidien officiel Jahan-e Sanat, « Ehsan Soltani est l’un des experts qui pensent que le taux d’inflation réel en juin était de 71 %, et ce taux a été calculé en réalisant les statistiques annoncées et en les adaptant aux réalités du marché. Compte tenu de ce taux annoncé, nous concluons que le taux d’inflation annoncé par le Centre de statistiques est inférieur de 28 % à l’inflation réelle. »

Le Conseil national de la Résistance iranienne a publié une déclaration concernant les récentes manifestations. « Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué le peuple excédé d’Ahvaz et de la province du Khouzistan qui, dans un besoin urgent d’eau et de liberté, est descendu dans la rue.

Mme Radjavi a exhorté tous les jeunes à se précipiter au secours de la population du Khouzistan, en particulier des blessés.

Elle a déclaré que l’ouverture du feu sur des habitants non armés et le martyre des braves fils du peuple à Shadegan, Kut-Abdollah et Kuy Zovieyeh, démontrent une fois de plus que tant que les mollahs pillards resteront au pouvoir, la pauvreté, le chômage et les maladies continueront.

Les mollahs privent le peuple d’eau, d’électricité, de nourriture, de logement et de vaccins pour financer leurs projets nucléaires et de missiles antipatriotiques et leur bellicisme dans la région », peut-on lire dans la déclaration du CNRI.