Ce matin, les étudiants de l’université Khajeh Nassir de Téhéran ont boycotté les cours et protesté à la suite du décès d’un de leurs camarades. Sa mort a été attribuée au retard pris par le personnel de Harassat, une branche du ministère du renseignement et de la milice étudiante du Bassidj pour le transférer à l’hôpital. Les étudiants scandaient : « Les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation« . Ils ont également crié aux agents répressifs : « Ordures, ordures ! »
La nuit dernière, Amir-Mehdi Cheguini, un étudiant en chimie de l’université Khajeh Nassir, a été gravement blessé après être tombé du troisième étage du dortoir. Cependant, le portail du dortoir étant fermée à clé, l’ambulance n’a pas pu entrer, et les tentatives répétées des étudiants pour faire ouvrir le portail sont restées vaines. Après avoir forcé le portail, les étudiants ont transféré Amir-Mehdi à l’hôpital, mais en raison du retard, il est décédé à son arrivée.
November 12—Tehran, Iran
Protest rally by students at Khajeh Nasir Toosi University following the suspicious death of a student at the campus.#IranProtestspic.twitter.com/Mi5Cvz6Lz1— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 12 novembre 2024
Les étudiants ont déclaré que Mohammad Shirbeygui, le directeur de l’organe Harassat de l’université, Hossein Mahdavi-Moqaddam, directeur de la cité universitaire, le président de l’université Khajeh Nassir et le ministre des Sciences étaient responsables de la mort de cet étudiant. Ils ont scandé : « Autorités irresponsables, démission, démission ! Mahdavi, honte à toi, dégage de l’université ! »
La principale préoccupation de la direction des universités en Iran, qui sont contrôlées par le bureau du Guide suprême, le Corps des gardiens de la révolution (CGRI) et divers organes de sécurité, est d’empêcher les manifestations étudiantes.
Leur objectif est de transformer les universités en camps et en prisons de type militaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 novembre 2024