pour l’échec des mesures répressives du régime
CNRI – Ali Khamenei, guide suprême des mollahs a révoqué le général Azizollah Rajabzadeh, commandant des Forces de la sécurité de l'Etat du Grand Téhéran (SSF), et l’a remplacé par le général Hossein Sadjedinia.
La révocation intervient après une évaluation par les dirigeants du régime du soulèvement courageux de la population et de la jeunesse le jour de l’Achoura le 27 décembre. Ils se sont dits inquiets du fait que pour l'Achoura, le peuple héroïque et les jeunes ont réussi à libérer cinq zones du Grand Téhéran en forçant provisoirement des forces de la répression à battre en retraite. Ils ont souligné que si ces cinq secteurs avaient uni leurs efforts, Téhéran serait tombé.
L'évaluation, qui découle de nombreuses réunions au sein du Corps des gardiens de la révolution (CGR) et des FSE, attribue l'une des raisons de l'escalade des protestations de l'Achoura à la faible performance des FSE.
L’évaluation parle, entre autres, de « l’incompétence » de Rajabzadeh et considère l’incident où il a été frappé par une manifestante comme une "honte" et "démoralisant" pour les forces répressives. Les dirigeants du régime notent également «l'état d'impuissance » d’Ahmad-Reza Radan, le commandant adjoint des FSE et la diffusion de son visage «blessé» et effrayé à la télévision d’Etat le jour de l'Achoura comme un facteur d’abattement et de peur pour les agents répressifs.
Les réunions ont insisté sur la nécessité de réorganiser les FSE, en particulier ses commandants, mais il a été décidé qu'en raison de l'impact destructeur de ces changements sur les forces et leur effet positif sur le moral des manifestants, ces mesures seraient reportées après le 11 février. Les changements se poursuivront sur les ordres de Khamenei et les éléments les plus criminels seront promus.
Sadjedinia, le nouveau commandant des FSE de Téhéran, a été un des commandants responsables de l'envoi sur les fronts des forces pendant la guerre de huit ans avec l'Irak. Il n'a cessé de gravir les échelons grâce à ses crimes sans limite dans l'envoi de jeunes à la mort sur les terrains de bataille. Par la suite, il a travaillé au QG des forces terrestres du CGR, au QG de la milice du Bassidj, au commandement des opérations du Bassidj, au siège et au commandement des opérations des FSE chargés des crimes de la dictature religieuse. L’une des raisons de sa nomination tient dans son expérience du Bassidj, couplé à son insistance sur l'utilisation de la milice du Bassidj avec les FSE pour réprimer les manifestations. Il a joué un rôle actif dans la répression du soulèvement ces huit derniers mois.
Ces changements affichent le désespoir du régime des mollahs face au soulèvement national et ne pourra ni soulager les problèmes du régime, ni prévenir sa chute inévitable.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 février 2010