Le régime iranien a lancé une nouvelle vague d’exécutions dans plusieurs prisons du pays, dont Gohardacht, Minab, Neychabour, Bandar Abbas, Machad, Birdjand, Iranchahr et Zahedan. Les exécutions, qui ont eu lieu du 29 avril au 3 mai, avaient pour but d’intimider et d’empêcher les soulèvements. Parmi les 20 victimes figuraient 14 Iraniens baloutches, dont deux femmes. En réponse à ces actions criminelles, le 4 mai, des jeunes insurgés ont mené 13 séries d’actions, ciblant des centres de répression et de pillage, et incendiant des symboles du régime et des portraits affichés de Khamenei et du terroriste Qassem Soleimani.
Les cibles comprenaient un centre judiciaire à Jam Bouchehr, l’Organisation des châtiments discrétionnaires à Gatchsaran, deux bâtiments de l’hôtel de ville dans le district 10 à Téhéran et le district 11 à Ispahan, deux bases de la milice Bassidj des Gardiens de la révolution (CGRI) à Saravan et Arak, et le Comité de secours de Khomeiny à Saravan, avec des Cocktail Molotov.
Ils ont également brûlé des banderoles, des pancartes faisant la promotion du hijab obligatoire à Tchalous, la base d’espionnage du ministère du Renseignement à Karaj et les affiches de Khomeiny et Qassem Soleimani à Abyek, Behchahr, Kachan et Kerman.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 5 mai 2023